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Lorsque Nina arriva au bar où elles s’étaient rencontrées, elle repéra tout de suite Véro. Il semblait qu’une soirée se préparait ici. Le lieu était beaucoup plus rempli que la dernière fois. Elle s’approcha discrètement du comptoir, jetant des coups d’œil pour voir si Liz était arrivée. Ne la repérant pas, elle commanda un verre de vin au patron.

Tout en le dégustant, elle remarqua que cette fois, mis à part le fait qu’elle était seule, elle ne semblait pas passer pour un ovni en ce lieu. Après les cours, elle était allée faire quelques emplettes et s’était acheté des habits moins tape-à-l’œil. Pantalon en velours noir, baskets et pull tout ce qu’il y avait de plus simple.

Rapidement, Véro vint vers elle, avec son tact habituel :

— Hey ! Mais c’est la faiseuse de miracles !

Nina s’empourpra et sourit à une Véro apparemment à l’apéro depuis quelques temps déjà. Celle-ci la prit dans ses bras et l’embrassa comme si elles étaient amies de longue date.

— Comment ça ? demanda une Nina prise entre la joie d’être accueillie de cette façon et la gêne d’être prise ainsi par une femme qu’elle ne connaissait pas.

— Ben hier soir, Liz voulait plus sortir de chez elle, et ce soir elle m’oblige à débarquer ici ! T’as intérêt de ramener ton joli cul, qu’elle m’a dit ! Moi, je le trouve un peu large...

Elles ricanèrent ensemble et Nina s’avala une gorgée salvatrice avant de lui avouer :

— Je crois que la soirée s’est plutôt bien passée, en effet.

— Ahah ! Ben tiens, quand on parle de la louve...

Nina se retourna vers la porte et sentit son cœur faillir. Liz arri­vait et semblait décidée à faire de cette soirée une des plus mémo­rables de Nina. Clope au bec, elle se dirigeait directement vers elle comme si le bar était vide. Elle portait sa veste kaki avec uniquement un débardeur en-dessous. Nina pouvait voir ses tétons pointer à travers le tissu. Ses jambes musclées étaient galbées dans un leggings noir, terminé par ses rangers qu’elle gardait souvent ouvertes.

Elle n’eut même pas un regard pour Véro qui souriait de toutes ses dents en voyant l’attitude guerrière de sa pote. Liz se colla aussitôt à Nina et lui roula une pelle de tous les diables. Surprise, la black réussit tout de même à y répondre, les joues en feu, mais fondant sous autant de tendresse. Lorsque leurs bouches se séparèrent, Liz sourit à Véro et lui fit la bise.

— Je sais ce que tu vas dire, Véro... Mais dis-le quand même, ça va te faire du bien.

— J’ai rien à dire, ma belle. Tu viens de le faire. On dirait que j’ai bien fait de te donner son adresse ! s’exclama-t-elle avec un coup de coude à Nina.

Elle avait un peu le sentiment d’être un trophée que Liz bran­dissait devant sa bande d’amis. D’ailleurs, de nombreux regards étaient tournés vers elles. La punk commanda une bière et en prit une aussi pour Véro, puis elles trinquèrent.

— T’avais raison sur un point, lança Liz à Véro avec un sourire en coin. C’était pas si difficile que ça.

Elles s’échangèrent un clin d’œil et se burent toutes les trois une bonne rasade. Liz, apparemment branchée sur 10 000 volts, prit Nina par la main pour la présenter à ses amis. Nina n’arrivait pas à retenir tous les noms, mais elle en reconnut un ou deux qui avaient pris sa défense, le soir où Stéphane s’amusait avec elle. L’accueil fut chaleureux. Ces gens-là étaient certes le type de personnes que Nina aurait évité il y avait encore peu de temps, mais elle devait bien admettre une chose : il y avait plus d’humanité en eux que dans n’importe qui de son niveau social. Non pas que ceux de son monde ne soient de purs égoïstes, elle avait eu de très bons et très bonnes amies avant la fac, mais ici, il n’y avait pas de chichi.

Même avec Bastien et les autres artistes, elle avait gardé ce statut de bourgeoise. Ils étaient en constante remise en question, réfléchissaient sur leurs relations aux autres, mais n’arrivaient pas à s’empêcher de catégoriser les gens. Eux s’en foutaient simplement. Elle n’était pas la petite bourgeoise noire éplorée que Liz avait défendue. Elle était simplement Nina, la copine, l’amoureuse, de leur pote Liz. Et il ne leur en fallait pas plus pour faire pleuvoir les tournées de bière. Décidément, Nina devrait sûrement faire un trait sur le vin rouge !

Et rapidement, Nina trouva une place toute relative parmi eux. Elle participait comme elle pouvait aux discussions qui fusaient dans tous les sens. Ils n’étaient que six attablés là, mais d’autres passaient, disaient bonjour, s’arrêtaient un instant et repartaient. La musique prenait de plus en plus d’espace au fur et à mesure que les tournées remplissaient les tables de verres vides à remplir. Nina ne se rendait même pas compte qu’elle s’enivrait de plus en plus. Elle riait, écoutait, répondait volontiers, sans aucune pression.

Mais le mieux, c’était ces regards échangés avec Liz, ces mains posées sur une cuisse, ces baisers dans le cou ou sur la joue. Et entendre Liz leur dire comment Nina l’avait scotchée, comme elle disait. Plus la soirée avançait, plus Nina avait envie de Liz. Dehors, la nuit était tombée pour de bon et après une bonne heure d’une ambiance énergique, le bar commençait à se vider. Véro se bécotait en dansant avec son guitariste, et Liz et Nina se retrouvèrent bientôt seules à leur table.

Il n’en fallut pas plus à Liz pour faire monter la température entre elles. Assises sur leur banquette, Liz posa sa main sur la cuisse de Nina, et la remonta rapidement jusqu’à son entre-jambe. Nina se crispa, d’abord gênée par une telle caresse en public. Mais elle ne pouvait pas l’en empêcher, elle ne le voulait pas. Elle se mordit la lèvre et plongea le nez dans son verre en entendant Liz ricaner. Celle-ci posa sa tête sur son épaule, lui embrassa le cou en caressant l’entre-jambe maintenant ouvert de Nina. Ses dents vinrent titiller son lobe d’oreille et elle lui glissa quelques mots :

— J’ai envie de cul... Pas seulement d’amour...

Nina ouvrit de grands yeux en se tournant vers elle. Mais la main de Liz, implacable, appuya fermement sur sa vulve qu’elle sentait déjà réagir à ces caresses.

— Qu’est-ce que... tu entends par là ?

— Je crois que tu me comprendras, lui souffla alors une Liz clai­rement excitée, si je te dis que j’ai envie de me faire culbuter. Toi comme moi, on aime sentir une queue dans notre ventre. Mais je veux plus rien faire sans toi.

Liz pressa son clitoris gonflé par ses attentions à travers le tissu. Plus loin, Véro sourit en coin en voyant les deux amoureuses. Quelques autres regards se tournaient vers elles. Deux femmes qui s’embrassent est toujours un spectacle appétissant. Mais Nina avait la respiration coupée. Elle s’était certes laissée aller, sur le moment, la veille. Offrir un cunnilingus à Liz pendant que Jean-Paul lui baisait la bouche. Et cette pensée ne l’aidait pas à se concentrer sur le moment présent.

Liz lui proposait clairement un plan à trois. Mais elle avait raison sur un point. Jusque-là, les femmes ne l’attiraient pas parce qu’elle aimait trop sentir un membre viril écarter ses chairs. Seule Liz avait éveillé en elle ce désir lesbien. Elle comprit alors qu’il ne s’agissait pas d’une orientation sexuelle, mais bien de deux cœurs qui s’étaient trouvés, de deux âmes faites pour s’aimer.

Alors elle plaqua sa bouche sur celle de Liz. À ses côtés, elle se sentait capable de toutes les folies qu’elle n’aurait jamais osées sinon. Leur baiser prit une tournure qui laissa pantois les propriétaires des yeux qui les observaient jusque-là en coin.

— Ensemble, souffla-t-elle à une Liz que le baiser avait laissée rêveuse.

— Ensemble, lui répondit Liz en se levant.

Elle lui prit la main et se dirigea vers la sortie. Nina riait, même si elle sentait une honte monter en elle. S’apprêter à faire des cho­ses qu’elle considérait être de salope l’excitait au plus haut point. Et cette excitation était délicieusement honteuse. Elle se sentait vivante.

Véro les rejoignit avant qu’elles n’atteignent pourtant la porte :

— Les amoureuses ! Vous nous quittez déjà ?

Il était clair que son intention n’était pas de les empêcher de par­tir. Elle voulait simplement les entendre dire ou lui faire comprendre qu’elles allaient faire l’amour, voir dans le regard de chacune la con­firmation de ce qu’elle avait pressenti depuis le premier soir. Mais la réponse de Liz ne fut pas vraiment celle attendue :

— Je l’emmène au Loft.

Véro resta interdite. Elle ne connaissait que trop bien cet endroit où Liz se rendait à chaque fois qu’elle avait besoin d’être rabaissée plus bas que terre. Elle n’avait jamais su exactement ce qu’elle y faisait et ne voulait pas le savoir. Elle savait juste qu’elle n’y allait jamais dans une optique très saine. D’ailleurs, c’était sûrement la première fois qu’elle la voyait y aller sans avoir fumé, sniffé ou avalé quoi que ce soit de bien plus dur que de la bière. Pourtant, elle vit Liz lui sourire en coin et s’avancer vers elle pour lui faire la bise en lui murmurant :

— Mais tu t’en fais pas. Je gère.

Rapide échange de regards. « Fais-moi confiance. » « Ok. » Véro embrassa Nina à son tour :

— Je suis vraiment hyper contente de t’avoir revue, Nina ! Prends soin d’elle, hein ! Allez, filez, les gonzesses !

Et les voilà dans les rues de la ville, sous les lampadaires, comme leur premier soir. Sauf que cette fois, elles marchaient rapidement, riaient et s’embrassaient. Nina, brûlée par la curiosité, finit par lui demander :

— C’est quoi, le Loft ?

— C’est là où j’ai rencontré Jean-Paul, lui répondit Liz. Mais ne t’en fais pas. Je ne vais pas t’embarquer une nouvelle fois dans mes... travers ?

Elle attendit avec une certaine angoisse la réponse de Nina. Et celle-ci s’arrêta net pour venir se plaquer contre la punk et goûter à ses lèvres en lui répondant :

— Moi aussi je t’aime, Liz. Et je t’accepterai telle que tu es. Mais tu dois comprendre que tout ça est nouveau pour moi.

Elle prit un peu de distance avant de continuer, avant que ces baisers n’enflamment trop ses propres pensées.

— Le fait même d’être avec toi est nouveau. Délicieusement nou­veau. Et depuis hier soir, j’ai l’impression d’être différente. Non, je le suis. Et j’ai très envie de tout partager avec toi. Alors si le but est d’aller dans cet endroit pour trouver une queue pour nous deux, je te suivrai. J’en reviens pas de dire ça ! s’exclama-t-elle. Tu es une diablesse, Liz. Mais je mettrai une seule condition... Pas devant tout le monde !

Liz lui sauta littéralement dessus. Elle l’embrassa comme s’il s’agis­sait de la dernière fois. L’une comme l’autre sentait déjà l’excitation monter. Liz parce qu’elle savait exactement comment le reste de la soirée allait se passer. Nina parce qu’elle plongeait à nouveau dans l’inconnu. Un inconnu de luxure, d’indécence, auquel elle avait souvent rêvé sans simplement oser imaginer qu’il était aussi accessible. Liz quitta sa bouche, caressant ses tétons tendus contre le buste de Nina et lui souffla d’un air taquin :

— T’as déjà joué les grosses salopes, ma belle ?

— Oh ! Je... Non ! Je ne crois pas que j’y arriverais ! s’exclama Nina en rougissant violemment.

— Crois-moi... T’y arriveras, Nina ! Je t’aiderai... Tu n’auras qu’à me suivre. Et improviser, comme hier. Ce cuni était délicieux.

Elle posa un baiser espiègle sur les lèvres de sa belle black, qui, elle, avait les joues en feu. Et c’est les mains moites et le corps lourd qu’elle suivit Liz jusqu’à la porte du club. Il n’y avait pas d’écriteau, rien. On avait le sentiment d’arriver chez des amis. On sonnait à un interphone et quelqu’un vous ouvrait la porte. Au bout d’un petit couloir, un videur la tête rasé et souriant, habillé sur son trente-et-un vous prenait votre veste, vous donnait un ticket pour la récupérer, et vous ouvrait la porte.

Nina regarda l’endroit. L’ambiance était feutrée. Le bas était tout en longueur et le plafond était deux étages plus haut. La musique était douce et puissante à la fois. Les basses vous rentraient dans le bide et Nina dut bien avouer que c’était la première fois qu’elle sentit cela, et qu’elle appréciait. Au centre de la pièce, le bar. L’ambiance était déjà apparemment lancée. Les serveurs et serveuses étaient à fond, les banquettes autour de la piste de danse remplies de gens de toutes sortes, et les caresses allaient bon train. Sur la piste de danse, justement, les ondulations de corps et les frottements étaient de mise.

Nina leva la tête. Sur la mezzanine du premier étage, des couples baisaient à la vue de tous. On en devinait d’autres, plus dans le fond. Elle serra fort la main de Liz qui lui sourit et lui désigna un coin de la salle en haussant la voix pour qu’elle entende :

— Là-bas, la porte de droite c’est les toilettes. Celle de gauche descend à la cave. Évite de te tromper !

— Je ne me sens pas trop à l’aise, Liz, avoua Nina.

— Écoute, Nina, lui fit Liz en venant se poster juste devant elle pour capter son regard. On boit une verre ou deux, et si tu veux partir, on part. Je te l’ai dit, ma belle. C’est avec toi ou pas du tout. Je pourrais me passer d’une queue, pas de toi.

Elles se sourirent et Liz embrassa sa belle amante. Elle avait le don de réussir à booster Nina en quelques mots, quelques regards. Ensemble, elles s’avancèrent vers le bar et s’assirent sur des tabou­rets libres. Aussitôt, un des serveurs arriva vers elles avec un large sourire :

— Liz ! Ben dis donc, je pensais plus te revoir ici !

— Je pensais que t’aurais réussi à te sortir de tout ce merdier, lui répondit Liz en se penchant pour lui faire la bise. Je te présente Nina, ma chérie. Nina, lui c’est Toinou, un pote du collège. Ça fait quoi, Toinou ? Deux-trois ans qu’on se connaît ?

Vu que Toinou se penchait par-dessus le bar, Nina en fit de même pour lui faire la bise en ricanant.

— T’es plus vieille que ce que tu penses, Liz ! s’exclama le bar­man. Hé ben, Nina ! Je suis content que tu l’aies ramenée au bercail ! Elle nous manquait, ici !

— En fait... c’est elle qui m’a amenée ici, répondit Nina timi­dement.

— Mais tu me verras pas en bas, sale pervers ! s’exclama Liz pour couper court. Mets-nous deux rhums façon Toinou, tiens. Tu sais encore faire ça ?

— Et comment ! dit-il en bombant le torse. ET DEUX RHUMS TOINOU QUI ROULENT ! hurla-t-il à tue-tête.

Il était brun, cheveux courts dégarnis sur les bords. Un peu rondouillard, il avait pourtant un physique très avenant qui donnait envie de s’amuser autant que lui le faisait. Il prit deux verres qu’il posa sur le bar et attrapa une bouteille de rhum brun. Pendant de longues secondes, il jongla avec tout en rajoutant quelques ingrédients dans les verres sans pourtant quitter la bouteille des yeux. Quelques gouttes de sucre de canne, un zeste de citron, et en plein milieu d’un multiple salto arrière de ladite bouteille, il la rattrapa le goulot vers le bas, retira le bouchon de liège. Le liquide coula dans les verres sans presque en renverser, puis il remit le bouchon de liège avant de poser la bouteille.

Liz et Nina riaient en le voyant faire. Autour du comptoir, les applaudissements fusèrent et il revint leur tendre les verres après une courbette vers le public.

— C’est pour moi, les filles. Amusez-vous bien !

Déjà, il repartait au travail. Les fans en voulaient encore et les commandes de “rhum Toinou” fusaient dans tous les sens. Liz et Nina trinquèrent ensemble avant de boire une gorgée. Nina se sentait un brin plus détendue après cet épisode. Elle voyait bien que Liz était tout à son aise. Celle-ci posa une main sur sa cuisse tout en regardant autour d’elle. Lorsqu’elle revint sur Nina, elle se pencha vers elle et lui dit à l’oreille :

— Je crois que le gars, là-bas, tu lui plais beaucoup.

Nina tourna le regard vers la même direction que Liz et vit un homme d’environ une quarantaine d’années assis sur une ban­quette. Près de lui, une femme peu vêtue offrait un massage à un jeune homme qui paraissait à peine majeur. Celui-ci se régalait des seins opulents de la cougar. Nina sentit aussitôt une brûlure naître dans son bas-ventre. Elle regarda l’homme qui leur souriait pendant que Liz picorait son cou en remontant sa main vers son entre-jambe. Il était élégant, buvait du vin rouge. Blond à la peau très blanche, il les fixait déjà avec envie. Sous son costume dont il avait défait les premiers boutons de sa chemise, il était velu et paraissait plutôt bien bâti.

Nina pencha la tête sur le côté, se sentant fondre sous les atten­tions de la punk. Elle ne le quittait pas du regard et but une bonne gorgée de rhum pour se donner du courage, lorsqu’elle entendit Liz lui susurrer :

— Sois salope avec moi, ma chérie.

La main de Liz lui caressait fermement la vulve et Nina se mit à onduler sur son tabouret. Puis elle se tourna vers elle et l’embrassa. Leur baiser fut long, langoureux. Leurs langues dansèrent ensemble au rythme de la musique. La main de Liz commençait à défaire les boutons du pantalon de Nina et celle-ci posa des mains tremblantes sur les fesses de Liz. Des doigts baladeurs vinrent lui caresser son pubis et ensemble, elles se tournèrent vers l’homme, toutes deux un regard enflammé et un sourire au coin des lèvres.

Il n’en fallut pas plus à ce dernier pour se lever et venir tranquille­ment les rejoindre. Le cœur de Nina battait à tout rompre et Liz le sentit, puisqu’elle retirait sa main en lui soufflant à l’oreille :

— Je t’aime, je suis avec toi. Ensemble.

Nina n’eut que le temps de lui offrir un sourire un peu crispé avant que l’homme n’arrive avec elles.

— Bonsoir, mesdemoiselles. Je m’appelle Lionel. Vous permettez que je vous offre la deuxième tournée ?

Les deux femmes restèrent collées l’une à l’autre en dévisageant Lionel. Liz descendit le reste de son verre de rhum d’un trait et posa ses doigts fins sur le torse de l’homme :

— Enchanté, Lionel. Moi c’est Liz.

— Nina.

Lionel fit signe à une serveuse de leur remettre la même chose.

— ET TROIS RHUM TOINOU QUI ROULENT !!

— C’est la première fois que je vous vois ici, leur dit Lionel en attendant les verres. Vous êtes simplement de passage dans le coin ?

— On est du coin, répondit Liz en faisant glisser sa main vers le bas et s’arrêtant sur la ceinture de l’homme qui semblait déjà au comble de l’excitation.

— Mais c’est la première fois que je viens ici, moi, répondit Nina qui suivait la main de Liz du regard.

Elle devinait déjà sa bosse et la brûlure de son bas-ventre se propagea cette fois pour de bon dans tout son corps. Elle termina aussi d’un trait les dernières gouttes de rhum de son verre et se lança. Elle avança un bras et plaqua sa main entre les jambes de Lionel. Elle sentit aussitôt qu’elle ne s’était pas trompée. Il bandait déjà fort. À travers le tissu, elle serra sa verge et entreprit un massage qui le fit rapidement durcir encore plus. Puis elle ajouta, d’une voix qu’elle voulut la plus assurée possible, mais qui trahit son stress et son inexpérience :

— On avait envie d’une belle queue pour nous contenter toutes les deux.

Applaudissements au loin, et Toinou arriva avec les trois verres, large sourire aux lèvres en voyant l’ambiance dans ce coin du bar. Lionel paya, s’obligeant à rompre le contact avec leurs mains. Liz en profita pour serrer Nina dans ses bras, surexcitée :

— C’est trop pour toi si je te dis que ça m’excite quand t’es comme ça ?

Nina ricana, s’empourpra. Mais elle se mordit la lèvre. Elle devait bien avouer qu’elle adorait jouer les salopes. Et la réaction de Liz était un délice pour elle. Elle se décida donc à passer à la vitesse supérieure sans plus attendre, sans réfléchir. Elle embrassa sa punk à pleine bouche et lorsque Lionel fit demi-tour vers elles en leur tendant les verres, elle lui demanda de but en blanc :

— Tu crois que tu saurais t’occuper de deux jeunes femmes en chaleur en même temps ?

C’en fut trop pour Liz. Nina venait de réveiller les plus bas instincts de la punk par cette phrase. Elle n’aurait jamais imaginé qu’elle réussisse aussi facilement à jouer le jeu qu’elle lui proposait. Ces bourgeoises, toutes des cochonnes, pensa-t-elle avec malice en la poussant légèrement sur le côté. Liz dévorait Lionel du regard. Il avait encore les verres en main que la punk le plaqua doucement contre le comptoir, déjà occupée à ouvrir sa braguette :

— Laisse-moi vérifier, ma belle. Je vais tout de suite te dire quel genre de mec c’est.

Sa main habile avait baissé le caleçon de Lionel et sorti son membre qui s’avérait assez large, mais court. Il ne bandait pas encore à fond, mais Liz était bien décidée à le rendre bien dur. Une main caressait ses couilles alors qu’elle se tourna vers une Nina aussi décontenancée qu’excitée.

— Tu permets, chérie, que je te donne mon avis dans deux secondes ?

Nina crut qu’elle allait jouir sur place. Elle sentait sa culotte trem­pée et ne put que se mordre la lèvre en guise de réponse. Elle attrapa un des verres dans la main de Lionel et trinqua avec lui alors que Liz se laissait tomber doucement à genoux. Et ce qu’elle vit alors la changea pour toujours.

Liz avala le chibre de Lionel d’un trait, jusqu’à la garde. Elle leva les yeux vers Nina en jouant de sa langue sur la verge qu’elle sentait finir de grossir à vitesse grand V. Nina vit alors la punk s’enfouir le visage dans le bas-ventre de Lionel, prise de soubresauts. Elle remuait sauvagement son visage contre son pubis et Lionel dut s’accrocher comme il put au comptoir, à deux doigts de lâcher son verre.

Lorsque la punk rejeta la tête en arrière, un épais filet de bave reliait ses lèvres au gland de Lionel qui avala son rhum d’un trait. Liz continuait de malaxer ses couilles en relevant la tête vers une Nina dont le regard avait changé. Elle n’était plus du tout la même. Son regard brûlait d’envie et si elle buvait d’une main, l’autre s’était plongée dans sa culotte.

— Alors, ma belle ? Tu l’imagines en toi, cette queue ? Moi, je l’aime bien.

Elle ne laissa pas le temps à sa chérie de répondre. Elle se mit à le pomper avec ardeur. Sa tête allait et venait le long de son membre. Lionel râlait de plaisir et sembla un moment à deux doigts de jouir dans sa bouche. Liz l’avait senti et se releva, le menton dégoulinant de salive. Cette vision terrassa Nina. Ses doigts sur son clitoris la firent partir. Elle commença à peine à se tendre que Liz venait l’embrasser à pleine bouche. Tout le long de cet orgasme, leurs bou­ches ne se quittèrent pas. Lionel avait refermé sa braguette et les regardait avec un désir accru.

Lorsque Nina revint parmi eux, Liz s’attendait à ce qu’elle prenne honte d’avoir joui en public et qu’elle lui demande de partir. Mais il en fut tout autrement. Nina se jeta sur le verre resté sur le comptoir et l’avala cul-sec avant de le faire claquer sur le zinc et revenir dévo­rer la bouche de sa punk qui la rendait littéralement folle. Elle ne se reconnaissait plus. Liz avait libéré la furie qui sommeillait en elle. Elle s’abandonnait aux baisers enflammés de sa douce bourgeoise. Douce ? Il semblait que ce qualificatif ne seyait plus trop à Nina. Elle avait beau être une habituée de ce genre de lieux, Liz n’avait jamais vu une débutante se révéler aussi salope dès le premier soir. C’était comme si Nina avait réprimé ses instincts par peur ou par réflexe social. Et qu’ils étaient en train de leur péter à la gueule en plein club. Les mots que Nina prononça en lui tenant le visage à deux mains pour planter son regard dans le sien confirma ses pensées :

— Je veux le voir te baiser, Liz. Je veux te voir jouir sur sa queue.

Même Lionel en fut soufflé. Ce n’était pas une demande. C’était une véritable supplication. Il se serait attendu à la voir pleurer et faire une crise d’hystérie en se roulant par terre si Liz avait refusé. Mais Liz restait bouche bée. Elle regardait Nina et semblait la décou­vrir. Elle sut à ce moment que leurs plaisirs seraient sans limites. Elle avait peur et était excitée. Excitée en pensant à tout ce qu’elles pourraient faire ensemble, excitée à l’idée d’avoir une âme sœur qui ne la jugerait jamais, qui serait prête à vivre avec elle toutes ses envies, et non pas seulement la suivre par amour pour elle. Mais elle avait peur, aussi. Peur de perdre à jamais la Nina qui l’avait faite craquer. Que deviendrait-elle, si elle n’avait personne à protéger ?

L’alcool aidant sûrement, le regard de Nina eut raison en un rien de temps des questionnements de la punk. Liz se jeta sur elle et l’embrassa à pleine bouche avant de se tourner vers Lionel et lui sourire.

— La bourgeoise a parlé, chéri. Va falloir obéir, maintenant.

Elle entendit Nina se mettre à ricaner derrière elle. Liz prit Lionel par la main et l’entraîna avec elles.

— Montons. Il y a des chambres privées au deuxième, fit-elle en direction de Nina pour la rassurer.

Mais elle eut un petit doute. Dans cet état d’excitation, la belle black aurait sûrement baisé n’importe où. Liz devait bien s’attendre à être encore surprise. Elle les guida donc jusqu’au deu­xième étage. Ça baisait dans tous les sens. Certains couples n’avaient pas réussi à atteindre l’intérieur d’une chambre et bai­saient dans les couloirs. Nina vit même, en passant devant une porte ouverte, son premier gang-bang. Une femme qui devait bien avoir la cinquantaine était entourée d’au moins une dizaine d’hommes. Et elle réussissait à s’occuper de cinq d’entre eux en même temps. Un sous elle qui devait l’enculer, un sur elle qui lui défonçait la chatte, un autre sur elle qui baisait sa bouche, pendant qu’elle branlait deux mecs dont les visages trahissaient une jouissance imminente.

Une femme métisse tringlée contre le mur un peu plus loin. Elle tourna un visage rayonnant de bonheur vers eux :

— Salut Lionel ! Han ! Tu vas bien ?

— Salut Sandrine, lui répondit-il. Je... vais très bien ! ajouta-t-il avec un coup d’œil vers Liz et Nina.

L’homme qui l’enculait se mit à rire de bon cœur et redoubla ses coups de reins qui firent crier Sandrine de bonheur, alors que le trio s’engouffrait dans la chambre juste en face.

Liz ne tarda pas à faire voler ses vêtements dans la chambre et se retrouva nue devant un Lionel qui s’affairait à se mettre dans la même tenue. Il resta un peu bloqué en voyant les marques sur son corps, restes du traitement de la veille avec Jean-Paul. Nina, elle, attendit un peu. Elle regardait le membre de Lionel qui n’avait pas débandé et languissait à l’idée de voir sa punk s’empaler dessus. Elle se concentrait d’ailleurs uniquement sur cette partie de lui. Il avait le torse extrêmement velu, ainsi que le bas-ventre, mais se rasait intégralement le pubis et les couilles. Le contraste n’était pas des plus réussis. Mais elle ne pouvait pas nier que cette bite lui faisait plus qu’envie, ne serait-ce que par sa largeur et sa raideur.

— Viens par là, petit chanceux, lança Liz à Lionel en se laissant tomber sur le lit.

Nina reprenait un peu ses esprits. Elle se sentait à nouveau maîtresse d’elle-même. Mais l’excitation n’était pas retombée pour autant. Elle regardait l’homme s’approcher du lit alors que Liz faisait tomber un préservatif du distributeur placé sur le mur juste au-dessus de la tête de lit. Elle s’assit dans un fauteuil, légèrement dans l’ombre, spécialement placé là pour les voyeurs.

Pendant que Lionel passait le bout de plastique sur sa verge, Liz n’avait d’yeux que que pour Nina. Et celle-ci comprit pour de bon. Elle comprit à quel point sa vie avait basculé lorsqu’elle avait embrassé Liz dans le parc. Elle comprit que sa petite vie de bourgeoise parfaite était terminée. Oh ! Elle n’allait pas quitter son foyer, laisser tomber ses études et rejoindre Liz dans une vie disso­lue. Elle jouerait le jeu de la petite Nina bien gentille, bien prude. Tout en sachant ne plus l’être, ne l’avoir jamais été, au fond. Elle ne serait jamais comme eux, mais elle n’allait pas bouder la chance qu’elle avait eue d’avoir été élevée dans un tel environnement.

Liz se retourna sur le ventre et tendit sa croupe vers la queue de Lionel ne lui jetant qu’un petit coup d’œil avant de revenir sur Nina qui baissait déjà son pantalon. La vision de sa vulve toute rose, mise en valeur par ses lèvres si sombres, la fit décoller de plaisir.

— Baise-moi, Lionel. Baise-moi pour le plaisir de Nina.

Ces mots furent comme un déclencheur. Lionel claqua les fesses de Liz en enfonçant son pieu en elle d’un coup de reins. Au même instant, Nina glissait trois doigts dans sa fente, les yeux braqués sur la croupe de Liz qui émit un cri de surprise. Lionel restait bien au fond de Liz en lui malaxant son petit cul, mais la punk prit directement les choses en main. Ses hanches se mirent à aller et venir le long du chibre qui la faisait rapidement monter par sa largeur.

— Oh oui, ma chérie, elle est bonne cette queue, lança-t-elle à Nina qui ondulait et dégoulinait déjà sur le fauteuil.

— Baise-la, souffla Nina. Baise-la fort.

Et Lionel s’exécuta. Il avait semblé un peu hésitant en remar­quant qu’il ne serait qu’un jouet dans le plaisir des deux femmes. Mais les mots de Nina lui donnèrent envie de reprendre un rôle plus important. Il attrapa la punk par une mèche de cheveux et la cambra subitement. Aussitôt, il se mit à marteler son vagin de rage. Liz lâcha un râle sourd et long. Lionel se tourna alors vers Nina, rendu fou de désir en voyant Nina se branler avec la même force qu’il culbutait Liz.

— T’as vu comment je la baise, ta salope de copine ? lui fit-il en claquant violemment la fesse de Liz qui serrait les dents en gémissant, les mains crispées sur les draps.

Ses petits seins se balançaient au rythme des coups de reins de Lionel. Plus Liz semblait prendre cher, plus elle s’accrochait aux draps, plus Lionel lui tirait les cheveux, plus il la heurtait, et plus Nina prenait de plaisir à se doigter de plus en plus impudiquement.

— Oh oui ! Vas-y ! Encore ! se mit-elle à crier avant d’arracher les doigts de son vagin et de se lever.

Elle s’approcha d’eux et monta sur le lit en faisant voler le reste de ses vêtements. Liz la regardait venir avec des yeux concupiscents. Le spectacle était des plus stimulants pour elle. Avoir le sentiment d’être enfin là où elle pouvait être elle-même. Avoir trouvé quel­qu’un avec qui partager, tout partager, jusqu’au corps. Sans se rete­nir, sans aucune crainte que l’amour se tarisse. Au contraire. Plus Nina prenait les devants dans cette aventure plus Liz devenait éprise d’elle.

Ce fut donc avec naturel qu’elle se mit elle-même à cogner bruta­lement ses fesses contre le bas-ventre de Lionel lorsque Nina passa derrière lui pour ses plaquer contre lui, ses seins aux tétons tendus qui frottaient contre son dos. Elle passa sa main entre ses jambes et se mit à lui malaxer les bourses pendant qu’il la prenait ainsi. Il se mit à râler de plaisir, et Nina sentit avec satisfaction que la cyprine de Liz les avait imbibées.

— Tu vas les vider pour nous, hein, Lionel ? lui demanda-t-elle avec une voix suave qui excita encore plus les deux autres.

— Oh oui ! Tout mon foutre ! s’exclama-t-il en fessant Liz à nouveau qui se mettait à couiner comme une petite chienne.

— Alors à mon tour, ordonna presque Nina.

Lionel se retira de Liz presque aussitôt, la laissant un instant pantoise, au bord de la jouissance. Nina le fit s’allonger et sous les yeux émerveillés de Liz, elle grimpa dessus en amazone. C’est la punk elle-même qui attrapa le chibre de Lionel pour le diriger vers sa magnifique chatte déjà grande ouverte par ses doigts. Elle admira les chairs de sa chérie avaler le large pieu avec une facilité presque déconcertante, jusqu’à ce que les fesses noires écrasent les couilles pleines de l’homme qui lâcha un rugissement de bonheur.

Liz ne tarda pas à venir s’asseoir à son tour sur le visage de Lionel pour qu’il termine ce qu’il avait commencé. Il avait beau savoir qu’à ce moment-là, elles n’avaient plus d’yeux que l’une pour l’autre, il ne boudait pas son plaisir. Les mains sur les fines hanches de la punk, il lui offrit sa langue experte, à ce que put en juger Liz. Et ensemble, elles prirent leur pied. Lionel y était pour beaucoup. Mais pour l’une comme pour l’autre, le simple fait de se voir jouir ainsi fut ce qui les fit partir.

Nina se déchaîna comme une furie sur la queue de Lionel alors que Liz plongeait la tête dans ses seins, les léchant et les suçant en se faisant littéralement bouffer par un Lionel comme secoué de spasmes pour offrir un maximum de plaisir aux deux femmes en même temps. Nina pressait le membre dans son vagin, le faisait cogner au fond d’elle, alors que de véritables décharges électriques partaient du bout de ses seins. Liz ondulait en frissonnant sur le visage de Lionel. Et lorsque les mains de Liz se crispèrent sur les seins noirs de Nina et qu’elle leva le visage vers elle, elles jouirent de concert. Yeux dans les yeux. Le ventre velu de Lionel reçut une giclée de Nina alors que Liz ruisselait sur sa langue.

Il dut les repousser vivement sans être bien sûr qu’elles aient pu bien apprécier leur orgasme. Elles se laissèrent tomber sur le lit, l’une contre l’autre et s’embrassèrent avec amour. Au-dessus de leurs bouches, Lionel retira la capote et déchargea son sperme. Elles continuaient de s’embrasser, leurs langues récoltant de ce jus avant de s’enrouler à nouveau l’une autour de l’autre. Liz ne voulant pas que l’homme qui leur avait offert ce plaisir reparte en se sentant exclu, elle le prit une nouvelle fois en bouche, venant aspirer les dernières gouttes de sperme. Nina comprit l’intention de Liz et se leva aussi, pour embrasser leur amant de la soirée.

— Merci, Lionel. C’était super, vraiment.

— Et ce foutre est délicieux ! s’exclama Liz, plus bas.

Lionel les remercia à son tour et se rhabilla. Il avait bien compris qu’il devait les laisser ensemble et ne sembla pas s’en offusquer du tout. Liz et Nina prirent le temps de roucouler encore un peu.

— T’es épatante, ma belle Nina, lui dit Liz en léchant le sperme sur son visage.

— Je ne me reconnais pas, avoua-t-elle. Mais bon Dieu ce que j’aime ça ! C’est comme si...

— Comme si t’avais toujours été une vraie cochonne mais que t’avais jamais pu l’exprimer ?

— Exactement ! s’exclama Nina. C’était pareil pour toi ?

— Non. Je l’ai vu dans tes yeux, Nina. Et je le vois encore. T’en veux encore plus.

Nina ricana, honteuse et flattée que Liz parle d’elle ainsi.

— Je suis percée à jour, dit-elle sur un ton moqueur. Mais pour ce soir, je crois que j’ai eu mon compte d’émotions fortes.

— Ah bon ? Et moi qui comptais te proposer le dernier verre chez moi, la provoqua une Liz aguichante.

— Si ce verre est rempli de ton nectar, il se pourrait que j’y passe la nuit, chez toi.

Liz ricana en se mordant la lèvre. Elle sentit son cœur s’emballer aux mots de Nina. Comment était-ce possible qu’elles se soient rencontrées ? Tout allait contre elles, à la base. Et pourtant, elles étaient là, sur ce lit, le visage encore collant du foutre de Lionel, enlacées l’une contre l’autre. Nina avait débarqué dans sa vie et avait tout remué, comme elle avait chamboulé celle de Nina. Et c’est seulement en sortant de la chambre qu’elle pensa à Cécilia. Et contrairement à toutes ces années, elle était persuadée que si Cécilia pouvait la voir en ce moment, elle serait fière d’elle, et heureuse de son bonheur.

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