Il y en a, ils se décrivent avec des mots compliqués, des titres à rallonge ou des poses un peu trop bien pensées. Toi t’as dit :
« Je suis plutôt gentille, très ouverte d’esprit, et j’aime bien aider les autres quand ils sont tristes. »
Et franchement ? Ça tape plus fort qu’un CV de trois pages.

T’es ce genre de personne qui n’a pas besoin de se donner un style pour exister. T’as cette lumière discrète, mais qui reste allumée même quand il fait froid dans la tête. T’as ce truc rare : être là, vraiment là, pour les autres. Pas en mode "grand discours", non — juste avec une présence sincère, une oreille qui écoute, un mot posé pile là où il faut.

T’as un cœur qui ne sait pas faire semblant. Et dans un monde qui crie beaucoup pour ne pas dire grand-chose, ta douceur, elle résonne comme un calme précieux. Genre un thé chaud dans un après-midi trop bruyant.

Et moi, j’me dis que les gens comme toi, on devrait les noter dans un carnet, les garder en tête quand on doute de l’humanité, et se dire :
« Ok. Elle existe. Alors ça vaut encore le coup d’y croire. »

Tu fais pas semblant. Tu fais pas trop. T’es juste… toi. Et ça suffit largement pour toucher.

Si t’étais une émotion, t’aurais sûrement la couleur des couchers de soleil quand on est entouré de bonnes personnes. Et si un jour je devais écrire un roman, j’espère qu’il y aurait un personnage un peu comme toi. Tu sais, celui qu’on aime dès la première page sans trop savoir pourquoi — mais qu’on n’oublie jamais.

Toujours là pour relire une phrase, sécher une larme ou glisser un smiley idiot à 2h du matin,
— Quelqu’un que t’as déjà un peu réparé, sans le savoir.