Chapitre 6
LA BEAUTE DU DIABLE de Radhika JHA
Il s'agit du 2ème opus de cette écrivaine Indienne traduit en français.
Pour décrire ainsi Tokyo, ses magasins de luxe, les banlieues de Tokyo chics ou moins chics, les restaurants et cafés, les femmes tokyoites : celles qui sont mère aux foyers telle l'héroïne de ce livre; les offices-ladies c'est à dire les femmes qui travaillent; les grandes bourgeoises à l'éducation complète (cérémonies du thé, théâtre japonais, ...), le lecteur comprend que l'écrivaine a vécu à Tokyo.
Radhika Jha a décidé de décrire le parcours d'une Tokyoite de la classe moyenne, mère aux foyer de 2 enfants, mariée à un banquier, qui s'ennuie tant et si bien dans sa vie d'épouse qu'elle veut parfaite, qu'elle s'endette pour assouvir ses envies compulsives d'achats de vêtements et de chaussures.
Acheter devient une drogue et l'héroïne met sa vie, les finances de son ménage et son couple en péril pour combler ses désirs d'achat qui lui permettent de se sentir vivante, belle et désirable.
Elle va même jusqu'à se prostituer pour parvenir à ses fins.
Autant "l'Odeur", le premier opus de cet écrivaine, était d'une grande originalité et finesse et fonctionnait très bien, autant ce livre m'a semblé vite et creux, comme la vie de l'héroïne.
Seule la toute dernière partie, quand le mari de l’héroïne emmène sa femme dans la montagne, chez une vieille femme qui vit avec son mari, moine bouddhiste, est intéressante et un peu plus fouillée que le reste de ce récit non indispensable dans la littérature indienne.
On s'ennuie, c'est trop long et cela n'apporte pas de réflexion particulière.
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