PROLOGUE (corrigé)

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On nous dit depuis notre enfance que les licornes, les fées, les elfes, les lutins et tous les êtres fantastiques n’existent pas. Les adultes racontent aux enfants que ce ne sont que des histoires inventées par des imaginaires surdéveloppés et excentriques pour les faire rêver, mais la réalité est toute autre : le petit peuple et les créatures fantastiques existent bel et bien.

Pour se protéger de la méchanceté et de la perversité des êtres humains, ils vivent dans un plan astral différent du nôtre. Leur monde parallèle s’appel : Komos Nerӑida. Ils peuvent nous voir et interagir avec les êtres humains s’ils le veulent, mais ils évitent de le faire pour que l’homme ne découvre pas leur présence. Si l’être humain venait à découvrir l’existence de ce monde fantastique, il s’empresserait de vouloir le conquérir, de le salir, de le détruire tout comme il dévasté sa propre planète. Les créatures qui habitent Komos Nerӑida seraient alors soit des objets de curiosités enfermées dans des laboratoires pour être étudiées, soit tuées car leur force et leur apparence seraient sources de peur chez l’homme.

Parfois de jeunes créatures imprudentes, curieuses ou un peu trop zélées sont vues dans notre plan astral par des êtres humains communs. C’est à partir de ces imprudences que sont nés les légendes tel que la bête du Gévaudan, les loups garous, le monstre du Loch Ness, les vampires ainsi que toutes les histoires que l’on peut lire dans les livres et qui ont effrayés des générations et des générations d’êtres humains.

Il arrive néanmoins qu’un nombre infime d’êtres humains peut voir ou communiquer avec les habitants de Komos Nerӑida. Ces personnes sont extrêmement rares. Elles doivent avoir un cœur très pur, une vibration très haute ou un degré d’élévation spirituelle exceptionnel.

Certains grands chamans, dalaï-lama et autres représentants spirituels en connexion avec la nature arrivent à communiquer avec les habitants de Komos Nerӑida. Les échanges sont rares, toujours pour de bonnes raisons et brèves. Plus il y a de contacts entre les deux mondes, ou plus ils sont longs et plus il y a de risques que l’être humain commun découvre l’existence de ce monde parallèle fantastique.

Il y a une autre catégorie d’êtres humains qui sont capables d’entrer en relation avec les créatures fantastiques : les enfants. L’innocence de l’enfance et leur cœur pur leur permet d’atteindre le taux vibratoire grâce auquel il est possible de communiquer avec ce monde parallèle au notre, s’ils y croient. L’âge idéal pour pouvoir communiquer entre les deux mondes, est à l’âge de 7 ans.

Gwendoline vient tout juste de fêter ses 7 ans. La petite fille rousse aux yeux verts et au visage d’ange avec ses tâches de rousseur, croit très fort aux fées, elfes, lutins, licornes et autres. Plusieurs fois par semaine, elle dépose des offrandes composées de miel, de fruits frais et de bière, pour les fées au pied du grand chêne au fond de son jardin. Ses parents rient de la voir faire car les offrandes ne disparaissent pas, mais c’est normal puisque les fées se nourrissent des vibrations des aliments et non des aliments eux-mêmes. Les parents de Gwendoline la laissent faire. Ils pensent que c’est bon de la laisser rêver et se créer des histoires, que ça développe son imaginaire et sa créativité. « ça lui passera en grandissant » se disaient-ils.

Gwendoline rêve presque toutes les nuits qu’elle se transforme en fée et vole avec elles aux côtés des coccinelles, des abeilles et des sauterelles. Elle vit des aventures extraordinaires dans lesquelles elle gravit des montagnes pour aller libérer un dragon, elle traverse des océans pour aider les sirènes à guider les bateaux perdus ou encore elle participe à des courses sur le dos de pégase, le cheval volant, contre les centaures, les licornes et bien d’autres.

Elle dessine ses rêves et depuis qu’elle sait lire et écrire, les consignes dans un petit carnet. Gwendoline partage sa passion pour ces être fantastiques, avec les 3 sorcières qui tiennent la boutique ésotérique au coin de sa rue.

Lillie, Elsa et Sabrina sont 3 sœurs sorcières. Elles ont repris la boutique ésotérique de leur grand-mère Lucinda, au décès de cette dernière une dizaine d’années plus tôt. Chacune d’elle a sa spécialité :

Lillie blonde aux yeux verts et à la silhouette fine et élancée ressemble à un tourbillon de part ses multiples activités et son énergie débordante. Elle a le pouvoir d’entrer en communication avec les entités et elle est très douée pour la création et la sculpture de bijoux ésotériques aux pouvoirs bien spécifiques.

Elsa est la spécialiste des oracles et autres supports divinatoires. Cette belle jeune femme à la chevelure aussi noire que ses yeux, aux oreilles d’elfe et au corps de déesse est la plus jeune des 3 sœurs et la plus excentrique.

Sabrina quant à elle, excelle dans la création d’incantations, de potions et de mélanges d’herbes magiques. Brune aux yeux marron et à la silhouette bien proportionnée, elle est la plus calme et la plus posée des 3. Elle sait comment canaliser ses sœurs pour éviter les débordements d’énergie et qu’elles ne s’éparpillent trop dans leurs multiples activités.

Toutes les 3 ont le pouvoir de guérir les êtres humains et les animaux blessés ou malades. Elles sont aussi sujettes aux prémonitions. Leur complicité, leur complémentarité dans tous les domaines et leurs qualités font d’elles un trio redoutable.

La boutique des 3 sorcières, qui porte d’ailleurs ce nom « Les 3 sorcières », est donc le refuge préféré de Gwendoline. De nombreuses personnes se sentent mal à l’aise dans cet univers spécial au décor très sombre, comme dans une vielle cabane sans fenêtre au fin fond des bois. Les murs sont peints en noir et le plafond est recouvert de tentures rouge sang. Les vitrines et fenêtres sont obstruées par de gros rideaux épais en velours de couleur rouge avec des motifs allant de l’orange au brun. Il y a tellement de plantes vertes qu’en entrant on se croit dans une jungle. La boutique n’est éclairée que par des bougies et l’encens qui brûle en permanence rend l’atmosphère plus étrange, plus mystérieuse, plus spéciale. Les étagères et meubles d’expositions en bois, sont remplis de fournitures pour sorcières, de pierres, d’encens, de talismans et autres petits trésors magiques. Dans un grand meuble ancien en bois, elles gardent les ingrédients spéciaux pour les potions dans de grands bocaux en verre : des yeux de tritons, des pattes de poulets, des cœurs de pigeons, des pattes d’araignées et diverses plantes et herbes rares. L’ambiance obscur, les objets insolites et les histoires que se plaisent à raconter les 3 sœurs, font peurs à plus d’une personne non initiée, mais pas à la petite fille. Pour Gwendoline cette boutique est un havre de paix et une source infinie de connaissances.

Les 3 sœurs ont un secret : elles sont les seules à pouvoir communiquer librement avec les habitants de Komos Nérӑida. Elles sont les gardiennes du monde imaginaire, le lien entre les 2 mondes. Elles ont tout de suite su, en rencontrant Gwendoline, que cette petite fille est très spéciale et vouée à un destin extraordinaire.

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