Chapitre 42 : L'outil

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JIZO


La chaleur, parfois, ne prodiguait pas le confort requis. Jizo l’apprenait à ses dépens au moment de se pencher vers la fenêtre de sa chambre, incrustée à même les interstices de la pierre noirâtre. Depuis cet emplacement, à une certaine hauteur, il apercevait les âmes conglomérées ici-bas en dépit de la lourde pluie. Des larmes émergeaient entre le fracas d’épaisses gouttes, des sanglots éclataient entre les mugissements des rafales glaciales.

Et je reste penché, simple témoin, au lieu de les aider pour la cérémonie.

Mages, soldats et inquisiteurs modérés formulaient leurs premiers adieux à leurs camarades tombés. Une myriade de tombes étaient creusées aux abords de la forteresse, sur les jonctions vierges du sol, dans lesquelles les corps étaient déposés avec délicatesse. Comme de juste, lorsque volonté d’incinération avait été exprimée par les défunts, seules des cendres emplissaient la terre. Jizo était cependant surpris d’apprendre que c’était peu utilisé, surtout en comparaison avec le Diméria.

Je débarque au milieu d’une guerre dont les tenants et aboutissants me dépassent. Combien sont morts pour secourir Taori ? Pourvu que leur sacrifice en vaille la peine…

Jamais les moments de silence et de sérénité ne s’éternisaient. Étendue sur le lit, Vouma sollicitait l’ancien esclave depuis un moment déjà, une lueur d’intérêt gravée sur ses traits.

— Quel sentiment t’habite, mon cher ? questionna-t-elle. La peur ? Le regret ? La colère ? Peut-être un peu des trois ?

Impossible de dissimuler quoi que ce soit… Ses ongles s’enfoncèrent sur la pierre tandis que Jizo baissait la tête, frottant ses yeux humectés.

— Si tu crains d’être le prochain, enchaîna Vouma, une seule solution se présente à toi. Trace ta route au-delà du conflit ! Il ne te concerne pas.

Jizo dut se détacher de la vue extérieure. Il crispa tant ses poings à hauteur de ses hanches qu’il crut s’en blanchir les phalanges. Son regard s’était assombri aussi, ce à quoi Vouma se contenta de hausser les sourcils. Elle sait que seule Taori peut lui faire mal, désormais. Mais plus le temps passe et moins je regrette le coup de poignard.

— Tous ces gens se sont sacrifiés pour Taori ! rappela-t-il. Avant de mourir, ses parents se sont bien assurés de l’impliquer dans cette guerre. C’est la moindre des choses que de contribuer à son achèvement.

— Une dette ? Tu ne leur dois rien du tout ! Tu n’es pas un héros, tu l’as admis toi-même ! Ou bien était-ce pour faire le fier face à Taori ?

— Je ne veux pas me défiler pour autant. Au vu de la situation, il n’y a pas de retour en arrière possible. Même si je voulais m’enfuir, où irais-je ? Retourner au Diméria implique de passer par l’empire, et dedans, seule la région de Gisde est épargnée par la guerre ! Et encore, pour le moment.

— Tu es doué au sabre, je le reconnais. Et tu as eu beaucoup de chance jusqu’à présent. Mais pour combien de temps ? Plus tu t’immergeras dans cette guerre et plus les risques seront grands !

Ainsi se répercuta le signal du renoncement. Si la tentation de la rudoyer avait été présente, fût-ce inefficace, certains mots impactaient bien davantage. Jizo relâcha ses poings et se mit à toiser Vouma.

— Pauvre égoïste ! tança-t-il. Tu trembles pour ta vie, voilà tout.

— Je tiens à toi aussi ! se justifia l’esclavagiste. Survivre tout ce temps pour périr dans une guerre où tu ne seras qu’une silhouette insignifiante, est-ce vraiment ton objectif final ?

— Tout un temps, j’ai été dans l’erreur. À prier Bennenike pour me délivrer de ton joug. Et oui, je me souviens m’être allié avec son assassin personnelle. Ensuite j’ai rencontré Taori, j’ai appris à la connaître, et j’ai réalisé combien je me trompais.

— Tu bassines tout le monde avec cette histoire depuis un moment. Très bien, admettons que tu restes fidèle à tes nouveaux principes. Tu te sens prêt à t’élancer contre les incommensurables forces de l’empire ? Tout allait mieux à l’époque de Chemen le Juste ! Il était certes peu présent, et pas très charismatique, mais au moins l’empire était riche ! On s’y plaisait bien, la paix battait son plein, et l’esclavagisme était encore légal. Bennenike a tout gâché. Mais dans sa folie bat un cœur opiniâtre. Beaucoup ont tenté de la renverser et tous ont échoué !

— L’espoir est mince, en effet. Mais j’ai envie d’y croire.

— Ou mourir en essayant ?

— Pourquoi pas ?

— Tu vaux mieux que cela !

— Je n’ai pas envie de mourir, mais si ça survient, tu disparais aussi, et définitivement. Tu es une anomalie, une présence qui s’accroche, qui ne veut pas assumer sa propre mortalité ! Mais tu n’as fait que retarder l’inévitable, pour une nouvelle existence dépourvue de sens. Rien de ce que tu ne me diras ne m’empêchera de m’engager. Sommes-nous clairs, désormais ?

Une autre personne aurait pu prolonger son discours du regard. Guère Jizo : lui qui quémandait la paix avant le conflit, il se détourna en direction de la porte sitôt qu’on y frappa. Voilà la libération. Imprime bien ces mots dans ton esprit, Vouma, et peut-être que tu cesseras d’empoisonner le mien.

Derrière le seuil se présenta Nwelli, ce qui détendit aussitôt les traits de Jizo. Il sonda toutefois son faciès entrecoupé entre les ombres du couloir et avisa sa moue coutumière. Pointant un doigt hésitant à sa droite, elle incita son ami à la talonner.

— C’est Taori, dévoila-t-elle d’une voix tracassée et vibrante. Elle n’a pas quitté sa chambre depuis un moment. Je croyais qu’elle bondirait de joie maintenant qu’elle est libre ! Pourtant… Il y a des maux que des cordes tranchées ne guérissent pas.

Jizo se rua, son cœur ratant un bond. À hauteur de Nwelli, une goutte de sueur perlant jusqu’à son menton, ses pensées se bousculèrent. Il faillit même bousculer inquisiteurs et mages sur son chemin, à qui il s’excusa promptement avant de presser le pas. Sur ses foulées s’alignaient quelques portes entrouvertes, sauf une qu’il reconnut sans sourciller.

Nwelli et Jizo se permirent de toquer, et une faible voix le leur répondit.

Oh, Taori… Orpheline au cœur brisé, mais pas à cause de la perte de tes parents. Elle était assise contre le sommier de son lit. Ses pieds nus glissaient sur les motifs carrelés de sa couverture en lin tandis que sa tête s’inclinait vers ces formes simples et pourtant rassurantes. Bras enroulés autour de ses genoux, des plis parcheminant sa figure. Esseulée au cœur d’une vaste forteresse.

Ses amis se positionnèrent de part et d’autre du lit. Peut-être qu’une main tendue la consolerait, hélas Taori restait encore trop repliée sur elle-même. J’aurais aimé voir son visage s’illuminer, mais les circonstances ne s’y prêtent pas. À nous de nous assurer de lui redonner le sourire.

— Nous sommes là pour toi, souffla Nwelli. Si nous pouvons faire quelque chose, n’importe quoi, dis-le-nous !

— Pouvez-vous faire de ce monde un havre de paix, pour que plus jamais je n’aie recours à mes pouvoirs ? demanda Taori.

Nwelli se pinça les lèvres, si secouée qu’elle dut s’agripper contre le mur derrière elle. De tels propos ébranlèrent aussi Jizo qui passa outre les ricanements de Vouma. Il se rapprocha de Taori, incapable de la gratifier d’un sourire, mais apte à la fixer résolument.

— Nous nous battrons pour, assura-t-il.

— Jusque quand ? douta Taori. Vous avez remué ciel et terre pour me délivrer. Mais vous avez vu comme moi les ravages que j’ai produits… Indescriptible. Apocalyptique, peut-être ?

— Tu n’y es pour rien ! Ce sont tes parents qui t’y ont forcé. Et ils ne sont plus là, désormais.

— Merci d’avoir tué mon père. J’aurais voulu avoir de meilleurs parents, comme les tiens. Si je n’étais née dans une autre famille, je n’aurais pas été autant malchanceuse. Si je n’étais pas née tout court…

— Ne dis pas des choses pareilles !

— Pourquoi ? La nouvelle de cette bataille va se répercuter au-delà des frontières. J’étais et je resterai une cible de choix pour les chasseurs de mages.

De nouveau Vouma se gaussa, de nouveau Jizo se retint de l’insulter. Au lieu de quoi se consacra-t-il à Taori, vers qui il se pencha. Un soutien plus distant de Nwelli lui fournit l’impulsion nécessaire. Cédaient les gestes lorsque les mots échouaient, mais même cet effort porta à peine ses fruits.

Supplier est vain. Espérer est futile. Il faudra bien davantage pour aider Taori. Mais quoi ?

Dans le mutisme s’étendait le non-dit, et des idées qui jamais ne se matérialisèrent. Jizo et Nwelli eurent juste à ciller une seconde, puis une aura s’empara petit à petit de la quiétude de la pièce. Des filaments lumineux apparurent du sommier, diaprant d’une pléthore de nuances, et se répandirent sur l’ensemble des dalles. Surprenait la brillance en contraste avec la grisaille extérieure. Yeux dilatés, cheveux hérissés, Jizo et Nwelli admirèrent les ramifications d’une magie influant jusqu’à des profondeurs insoupçonnées.

— Quand j’étais petite, raconta Taori, j’avais comme tout monde entendu parler de la destruction d’Oughonia. Je m’y connaissais peu sur la magie, et j’avais du mal à croire qu’une telle entité puisse détruire un pays entier. Et puis papa et maman ont réveillé mon potentiel. Maintenant, je comprends. Et ça me démoralise.

— Mais tu as entendu comme nous les récits de Fliberth et Muzinga pendant le voyage de retour ! contesta Nwelli. Les mages ne sont pas seuls responsables de cette catastrophe.

— Aux yeux de nos détracteurs, ça n’aura aucune importance. À la dernière bataille, pour la première fois, j’ai eu un aperçu de ce à quoi cette guerre devait ressembler. Et vous me répondrez que je n’ai pas déclenché ça de mon plein gré ? Qu’est-ce que ça change ? Il suffit que nos ennemis me capturent et ils se serviront encore de moi ! Comme l’ont fait mes parents, comme l’a fait Godéra.

— Nous les en empêcherons ! déclara Jizo.

— J’ai envie d’y croire, mais je perds espoir…

Toute tentative échouait. Une onde de morosité fendit la figure de Jizo quand ses consolations se vautrèrent. Malgré le soutien de Nwelli, il demeura muet, contraint d’assister à la taciturnité de Taori.

Je ne suis pas le mieux placé pour l’aider, en réalité. Comment je lui donne tort alors que l’idée de notre mort prochaine me guette ?

Voilà un destin que nous ne pourrons pas fuir.

Soudain la pièce plongea derechef dans l’obscurité, comme si la magie elle-même s’était éteinte. Non que Taori avait cessé de se replier, deux silhouettes avaient plutôt rappliqué. Un soupir d’allègement combla Jizo et Nwelli : il s’agissait de Wenzina et Tréham.

Ils déchantèrent toutefois aussitôt en apercevant leur mine. Lèvres retroussées, paupières plissées, ils dévisagèrent longuement Taori. Les jeunes personnes se suspendirent à leur jugement si inattendu et improvisé, dans l’attente de leur prise de parole, aussi sèche que glaciale :

— Tu as beaucoup souffert, concéda Wenzina. Mais tu as entendu comme nous, Taori. Les heures des lamentations se termineront bientôt. Et à ce moment-là, il faudra reprendre la lutte.

— Et si je ne veux pas ? réfuta Taori.

Nonchalante, ses répliques dictaient peu sa gestuelle. Il fallait s’y attendre. Il manquait à Jizo et Nwelli l’aspiration nécessaire pour réagir, car Tréham et Wenzina se rapprochèrent des rebords du lit, se firent plus insistants.

— Tu es sans doute traumatisée, dit Tréham. Tu dois te reposer, d’accord. Mais nous avons besoin de toi !

— Pour me faire capturer et être utilisée contre vous ? craignit Taori.

— Ça n’arrivera plus, comme Jizo l’a affirmé ! rétorqua Wenzina. Bon sang, Taori, nous nous débrouillons pour les combats à petit nombre, mais une guerre avec des milliers de gens ? Sans toi, c’est impossible ! Seuls tes pouvoirs nous permettront de vaincre.

— Vous savez, je ne m’attendais pas à ça… Que vous parliez comme mes parents.

Transpercèrent les paroles à la manière d’un poison. Même Jizo en était paralysé, observant ses parents s’offenser sous la puissance de la réprobation. Tous deux reculèrent alors que des sombres rictus creusèrent leurs joues.

— Comment oses-tu ? répliqua Wenzina. Nous qui nous sommes voués corps et âme pour te secourir ! Ce n’était pas pour te voir chouiner.

— Nous ne souhaitons que ton bien, renchérit Tréham.

— Si c’est vraiment le cas, alors vous devriez me laisser libre d’agir ! riposta Taori.

— Se défiler face à une situation imminente est un luxe que nous ne pouvons plus nous permettre. Nous avons vu ce dont tu étais capable ce jour-là, Taori ! Grâce à toi, nous pourrons balayer des vagues ennemies en un rien de temps. Il te suffit de…

— Voilà donc tout ce que je représente à vos yeux…

— L’idée n’est pas de te vexer ! Mais les forces impériales sont si nombreux que seuls les mages pourront faire la différence ! Et de tous les membres de ce groupe, tu es sans aucun doute la plus…

Des regrets à éprouver, des ténèbres à endurer. Taori se hissa debout sur le matelas, et un flux noirâtre se mit à l’envelopper. D’abord sa peau, puis ses yeux se veinèrent de nuances obscures face auxquelles nul ne demeurait impavide. Mais c’étaient surtout ses contempteurs qui étaient ciblés sous la dangereuse accumulation de sa magie. Pitié, qu’ils ne s’affrontent pas !

— Sortez de ma chambre, tous autant que vous êtes ! tonna-t-elle. La paix, je veux juste la paix !

Dans la sombreur de son regard s’amplifiaient des grondements. De quoi inciter les autres occupants à détaler prestement, non sans claquer la porte derrière eux. Sitôt la mage obtint-elle ses désirs que le silence s’abattit dans sa chambre. Ils demeurèrent quelques instants au seuil de sa porte, désireux de percevoir quelques murmures, mais il n’en fut rien. Alors ils s’en éloignèrent, s’égarèrent au sein du couloir.

Jusqu’au moment où Jizo jugea ses parents, bras croisés, lesquels n’osèrent même pas le fixer.

— J’imagine que vous êtes fiers de vous ? vitupéra-t-il.

— Fiston, fit sa mère, nous nous sommes juste mal exprimés. Nous sommes du même côté.

— Et nous voulions l’aider ! insista son père.

— Vous vous y êtes très mal pris, critiqua Jizo. Toute sa vie, on a imposé à Taori son destin, captive d’une prison aussi physique que mentale ! La dernière chose qu’elle a besoin d’entendre, c’est qu’elle est juste un outil de plus pour quelque ambition que ce soit ! Vous vous êtes comportés comme des égoïstes. Et je suis déçu, car je sais que vous valez mieux que ça. Beaucoup mieux.

Jizo opéra un demi-tour sans même attendre la réaction de ses parents. Pendant qu’il se braquait vers un moment de sérénité, Wenzina et Tréham s’évertuèrent à se rattraper, et se ratèrent ce faisant. Seule Nwelli lui gratifia d’une once de baume sur son organe vital, mais il ne put que lui échanger un bref sourire avant de se murer à son tour.

Je n’en reviens pas. Ils avaient regagné ma confiance et mon amour, et ils sont tombés aussi bas ? Ils ont intérêt à se rattraper.

Taori, pardonne-moi… Je dois être à la hauteur.

Les heures défilèrent durant lesquelles Jizo s’efforça d’évacuer ses sentiments. Cela impliqua de fermer les rideaux de sa chambre, de se couper des cérémonies funéraires desquels il disposait un trop bon aperçu. Il se référait à l’éclat issue du feu ronflant. Même s’il était apathique, le repos ne l’enveloppa tout de suite, puisque assaillirent les images des récents événements. Avec elles l’envie d’avoir agi autrement. Avec elles les déroulements alternatifs, et à la clé un meilleur dénouement.

— Hypocrite, siffla Vouma.

Inondé de transpiration, parcouru de tremblements, Jizo ouvrit grand les yeux. Dans l’obscurité de la nuit était réapparu l’innommable. L’esclavagiste s’était assise sur la chaise en bois à côté de son lit, un genou croisé sur l’autre, et lorgnait le jeune homme.

— En quoi ? répliqua Jizo.

— Tu m’as bien semoncée, tout à l’heure. À me raconter combien tu étais obligé de te battre. Dans ce cas, pourquoi tu respectes celui de Taori de ne pas s’engager ?

— Parce que c’est son choix. Je n’ai pas à la forcer.

— Elle va rester planquer comme une couarde et tu vas l’applaudir ?

L’irritation crispait Jizo, dont les dents se resserraient, dont les veines ressortaient. Si Taori était présente, et qu’elle la voyait, elle ne ferait pas autant la fière. Il fut tenté de lui jeter un oreiller en pleine figure, mais il s’interrompit au milieu de son idée. L’hostilité se matérialisa au regard, au grognement.

— Tu es soumis à ses désirs, voilà tout ! lança Vouma. Et si elle était l’égoïste, et non tes parents ?

— Taori est perdue et souhaite la paix. Ce n’est pas en lui imposant son destin qu’elle ira mieux, au contraire.

— Oh, tu connais mon avis sur le libre-arbitre. Certains êtres humains méritent d’être asservis.

— Si même une impératrice tyrannique pense le contraire, cela en dit long sur toi. Moi qui croyais que tu t’étais améliorée depuis que tu étais privée de ton corps… Je me berçais d’illusions.

— Continue de m’insulter puisque tu es incapable d’autre chose. Tu…

Frappa la sensation de répétitivité en même temps que le crissement. Prise au dépourvu, Vouma disparut et céda sa place à une Nwelli d’abord plus rassurante. Mais il déchanta sitôt qu’il parvint à sa hauteur, comme des rictus striaient la figure de son amie. Oh non, que s’est-il passé, encore ?

— Taori est partie, dit-elle sur un ton alarmé.

— Quoi ? paniqua Jizo. Comment ?

— J’ai essayé de discuter avec elle dans sa chambre, et quand j’ai ouvert la porte, elle n’était pas là.

— Fuir plutôt que subir… Nous devons la retrouver au plus vite et ensuite nous déciderons d’une solution !

— Quand ?

— Maintenant !

Aucune hésitation ne les entrava. Jizo et Nwelli se fixèrent avec résolution. Après quoi ils s’en furent au cœur de la sorgue, exactement comme le fit Taori, emportant juste une poignée de provisions avec eux.

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