" Réveillez-vous ! Réveillez-vous M Kuro ! Vous êtes encore en retard ! Je vous ai préparé du pain au miel ! Allez, Réveillez-vous ", dans un vacarme assourdissant, la jeune femme rudoyait avec ardeur la porte de la pauvre cabane.

" Oui, je viens ", sursauta Kuro qui se brandit dans une surprise inconciliable, plein de chaleur et le cœur remué.

" ..., il est déjà l'heure, encore ! ", se disait-il avant de se lever, résolu à aller ouvrir la porte.

Bientôt le loquet se fit entendre et la porte s'ouvrit, le jeune femme le regarda avec rogne avant de lui tendre son pain puis s'en alla toute glacée d'indifférence.

Des fois, au lieu de s'énerver, elle lui demandait pourquoi es-tu devenu cela, et à lui de ne jamais rien répondre.

 Il était facteur, il ne s'autorisait que cette ambition. Il ne s'autorisait que ce qui ne lui surchargeait pas l'esprit. Puisque vous savez, la nuit, il vendait son esprit aux rêves. Les pensées laissent à peine respirer ceux qui cherchent à vivre par des dialectiques.

Le ton de la journée était doux.

" Que cherche la mort près de la vie ?" Se demandait-il ?

L'éternelle récurrence de Nietzsche était-ce vraiment ce qu'il croyait.

Il se lavait chaque matin et à chaque clair de lune dans le fleuve, c'était à vrai dire sa vraie seule préoccupation. 

J'aimerais bien vous dire tout ce qui s'est passé, mais il n'est pas encore tant. Laissez-moi d'abord briser vos cœurs... 

Car ce n'est que par la douleur que la compréhension entre.

On aurait dit que le brouillard de l'aube dans les étoiles qui restaient de la nuit,

La jeune femme ? Elle s'appelait Hikaru, elle avait trente-six ans et elle était très belle, sublime.