2* UNE INDECISION.
Non loin de là, dans un village de taille plus modeste et cette
fois sans forêt dans les environs, vivent des personnes avides de
richesse où chacun fait de son mieux pour trouver son gagne-pain
idéal, le village Argenbagne. Les chasseurs de primes sont fréquents
dans cet endroit, mais se tiennent quand même à carreaux, ne
serait-ce que pour profiter tranquillement du paysage et ne pas se
mettre à dos certains sauvages en ces lieux. Il y a également quelques
guerriers assez forts, mais les mages se font plus rares. Les paysans
sont eux-aussi avides d’argent et dès qu’ils voient qu’ils peuvent tirer
du bénéfice d’une situation, ils n’hésitent pas à saisir l’opportunité.
En particulier dans une famille de tisserands, où ils privilégient
l’élégance et le sens des affaires. Ils n’hésitent pas à manipuler les
sentiments des clients pour arriver à leur fin. Si un homme marié
demande des conseils vestimentaires pour plaire à sa maîtresse, le
tisserand en question va tout faire pour vider le plus possible son
portefeuille et lui conseiller par-dessus le marché d’en offrir
également à sa femme, qui est souvent moins dépensière, sans
penser aux conséquences, afin de lui soutirer plus d’argent. Celui-ci
en fait de même pour les femmes mariées qui demandent conseil
pour leurs amants. Un autre exemple, si des parents viennent
renouveler la garde-robe de leur enfant, et que celui-ci préfère des
habits bon marché, le tisserand va immédiatement mettre son grain
de sel pour convaincre ceux-ci de lui acheter quelque chose de mieux,
et bien sûr de plus cher.
Ces tisserands ne forcent pas les gens à acheter leurs produits,
mais sont clairement doués pour convaincre. Dès qu’ils atteignent
l’âge de pouvoir négocier, ils apprennent à s’occuper du textile, sa
valeur, comment le confectionner, analyser les clients pour les
persuader d’acheter leur produit. Ils apprennent l’importance des
couleurs et leurs mélanges, le style utilisé, ou encore les matériaux
choisis avec précautions pour vendre le fruit de leur travail. Le tout
est de récupérer l’intérieur du porte-monnaie d’un client, tout en lui
vendant une marchandise de qualité supérieure. Ce sont assurément
des rapaces à l’affût du moindre sou, mais certainement pas des
escrocs. Le produit le moins cher ne vaut pas moins de quinze pièces
de bronze, et le plus cher trente pièces d’or. Choisir le business en dépit
de l’état d’âme, c’est ce qui dérange Maëlo.
Ce garçon aux cheveux noir, aux yeux violets et de peau bleu marine
est passionné de cuisine et veut devenir Queux, ouvrir son propre
restaurant avec des recettes venant du monde entier, faire plaisir à sa
clientèle. Etant d’une famille de tisserand, il est automatiquement au
statut de Paysan. Il est du genre à aider toutes les personnes qui en ont
besoin, sans en tirer un bénéfice spécifique, mise à part leur réjouissance.
Pour lui, rien ne vaut un sourire sincère. Il ne se voit pas tenir la boutique
de tisserand de sa famille et vendre des produits qui risque de blesser
émotionnellement la clientèle, et ce, juste pour une question de finance.
Surtout si c’est pour risquer de provoquer la zizanie dans la vie de cette
clientèle par la suite. Quand il a du temps, il lit des bouquins sur toute
sorte de recettes de cuisine :
« - C’est bien beau tout ça, mais j’ai lu tous les livres du village, et ça fait
déjà trois mois qu’il n’y a aucune nouveauté… gémit-il.
- Apprends les par cœur pour éviter de t’ennuyer, je te préviendrais dès
qu’il y aura de nouveaux arrivages. » répond le libraire.
Malheureusement, à force de toujours relire les mêmes bouquins, il
en a retenu tout leur contenu. Des petits plats salés venant des mers, tels
que des plateaux gourmands de fruits de mers bien garnis, un goût plus
mielleux venant des forêts, ou une texture aussi sèche que les déserts arides,
sans oublier le sucré du nectar des fleurs qu’il n’a encore jamais vu en
dehors des livres. A travers ses lectures incessantes, il apprend à connaître
les cuisiniers les plus reconnus de l’histoire, qu’il tient en admiration. Chacun
ayant son parcours plutôt intéressant et différant les uns des autres, venant
de tout horizon, ce qui le stimule encore plus dans son projet. Malheureusement,
il y a aussi les mauvais queux, et il espère ne pas devenir comme cela un jour
car il les tient en horreur. En effet, certains vont trop loin dans leurs
préparations et dégustations. Certains ont des titres bien spécifiques qui ne
réjouissent que les concernés.
Le reste de son temps, il réunit de l’argent, afin de pouvoir s’inscrire en
tant que voyageur. Étant enfant de tisserand, il propose souvent son aide
contre rémunération, se motivant à faire des bénéfices, afin de recevoir
des petits bonus. De temps en temps, il réalise de petites quêtes internes.
Livraison de colis et courriers, surveillance de bébés en l’absence des
parents. Il évite tout ce qui est trop manuel, du style labourage des champs
ou ramassage des détritus, ainsi que du simple nettoyage comme le ménage.
Il n’est doué dans aucune classe de combat mais compte s’inscrire en tant que
Mage, espérant s’en sortir un minimum et progresser au fil du temps.
Auparavant, en essayant d’apprendre à devenir un guerrier, il avait réussi à se
blesser avec une épée factice. Pire encore, pour être barbare, il devait tenir une
arme lourde dans sa main dirigeante, mais même à deux mains, il avait eu du
mal à la porter, pour en plus tomber en arrière tellement son poids pesait. Le
verdict ne s’est pas fait attendre pour savoir que ce n’est pas pour quelqu’un
comme lui. Tant pis, il s’est résigné depuis un petit moment déjà de ne pas être
doué au combat rapproché et compte également se servir de ses futures
compétences de mage pour sa cuisine.
Il a tendance à agir en solitaire pour se développer et possède une carte de
valeur de monnaie offerte par un de leur client dont il avait réussi à vendre un
de leur produit phare. Voici ce qu’il y a d’écrit :
100 pièces de bronze= 1 pièce d’argent.
100 pièces d’argent= 1 pièce d’or= 1 000 pièces de bronze.
100 pièces d’or= 1 plaque de bronze= 1 000 pièces d’argent= 10 000 pièces de bronze.
10 plaques de bronze= 1 plaque d’argent= 1 000 pièces d’or= 10 000 pièces d’argent
= 100 000 pièces de bronze.
10 plaques d’argent= 1 plaque d’or= 100 plaques de bronze= 10 000 pièces d’or
= 100 000 pièces d’argent= 1 000 000 pièces de bronze.
10 plaques d’or= 1 plaque diamant= 100 plaques d’argent= 1000 plaques de bronze
= 100 000 pièces d’or= 1 000 000 pièces d’argent= 10 000 000 pièces de bronze.
Cela servira à se repérer dans ses finances, pendant ses voyages :
« - Comme si un simple tisserand pouvait atteindre la dernière ligne de cette
carte. Néanmoins, c’est bon à savoir en cas de conversation avec un riche. » se
dit intérieurement Maëlo. Seuls les barbares peuvent posséder de telles
richesses, du moins c’est ce que pensent la plupart des villageois. Après tout,
les barbares sont ceux qui sortent le plus souvent accomplir des quêtes.
En général, ils s’inscrivent très jeunes au bâtiment des voyageurs et partent
en groupe pour s’habituer plus rapidement aux batailles. Le garçon s’est
d’ailleurs lié d’amitié avec l’une d’entre eux.
Les barbares se retrouvent souvent à la taverne pour parler de leurs
exploits, boire et rire comme des bourrins. Adeptes des épreuves de force,
ils n’hésitent pas à partir au combat quand il s’agit de récupérer un gros
magot qu’ils se partagent équitablement. Francs de nature, cela provoque
quelquefois des bagarres, mais ils ne s’en soucient guerre. Leurs
entraînements sont basés sur la résistance et la force brute, sans magie,
d’où leur équipement assez primitif mais très résistant. Zia fait partie de
cette famille sauvage et authentique qu’elle affectionne, mais aimerait de
temps en temps un peu de calme et de douceur. Ses cheveux sont roux,
ses yeux de couleur ambre, et sa peau de couleur rouge. Son corps est très
robuste en raison de l’entrainement quelque peu spécial des barbares. Elle
aimerait apprendre autre chose que la loi du plus fort, et découvrir le monde.
Celle-ci ne compte pas nier ses origines et est inscrite au bâtiment des
voyageurs avec pour classe principale Barbare. Participant aux batailles de
sa famille, son inscription au bâtiment des voyageurs s’est faite très rapidement.
Depuis ses cinq ans, elle amasse de grosses récompenses et a réussie à se
hisser au statut de Baron. Elle compte partir avec Maëlo dès qu’il aura le
courage de voyager et n’hésite pas à le motiver, en essayant de lui donner ce
courage. Elle s’impatiente devant l’hésitation de son ami qui trouve l’excuse
du manque d’argent, alors qu’elle assure pouvoir payer les frais. Elle sait très
bien que ce qui le retient est son manque de compétence au combat,
accompagné de la peur de devoir affronter l’avis de sa famille, et le rassure en
lui disant qu’ils trouveront bien quelqu’un ou quelque chose en cours de route.
D’ailleurs, elle a déjà sa petite idée sur la question. Et pour sa famille, lui seul
peut s’en occuper. Malgré toute la bonne volonté de son amie à le motiver, il
refuse toujours de s’inscrire pour le moment. Elle lui fait part de son départ
pour un raid de donjon assez élevé en compagnie de quelques membres de sa
famille, comme bien souvent. Maëlo s’excuse une nouvelle fois en lui souhaitant
bonne chance pour son voyage. Elle le déculpabilise en lui assurant que ça lui
donne l’occasion de se remplir encore plus les poches et peut-être des objets
intéressants pour elle.
Un de ses cousins qui fait partis du lot vient la récupérer en saluant son ami
au passage. Après avoir hurler leur chant de guerre habituel, ils se mettent en
route vers le donjon ciblé, dans la joie et la bonne humeur :
« - Je doute qu’on explose les records, mais si on peut se faire un max de butin,
c’est tout bénef ! Lance un des cousins.
- Moi jveux le matos, le fric je m’en fous ! Poursuit Zia.
- Si tu t’en fous je le prends, j’ai déjà le matos qu’il faut hé hé ! Lance une de ses
cousines.
- Ah là là encore les filles qui raflent tout, moi je veux les deux alors partage
partage hein ! » termine le cousin.
Pendant son absence, Maëlo réussi à amasser les dernières petites pièces qu’il lui
manquait pour acheter sa tenue de queux basique. Cette tenue lui donne plus de
chance de trouver de meilleurs ingrédients selon le niveau. Il ne lui manque plus
qu’à se donner du courage pour partir, et c’est loin d’être gagné. Rien qu’en
pensant au face à face de sa famille, il maintient son hésitation :
« - J’aimerais bien avoir réglé ce souci avant qu’elle ne revienne de son raid…
quel lâche… » se lamente-t-il.
Dans le même temps, Zia s’amuse comme une folle au donjon, et se donne du
mal à vaincre ses adversaires. Ses équipiers ne sont pas mieux qu’elle, et
attaquent tout ce qui bouge, ne laissant pas la moindre chance aux créatures
de battre en retraite. Une fois l’objectif atteint, ils récupèrent leur butin et se
retrouvent à l’extérieur du donjon, se partageant alors le butin équitablement.
Ils sont épuisés par ce raid des plus animé, mais restent dynamiques et n’ont
qu’une hâte, raconter leur exploit à la taverne. Leur temps de donjon est d’une
heure et demie et n’ont pas réussi à battre le record actuel, qui est de vingt
minutes et cinq petites secondes. Tant pis, après tout, ce ne sont pas les plus
forts de la région.
En rentrant sous un soleil de plomb, ils se rendent en effet à la taverne
pour vanter leur exploit. Comme à son habitude, elle est remplie de barbares
enjoués. Maëlo est aussi présent mais ne boit pas d’alcool, contrairement à
son amie qui est habituée à ce rituel depuis toujours. Après une bonne cuite,
tout le monde au dodo ! Le village devient si calme dans ces moments. Il se
trouve en bas d’une jolie montagne peuplant beaucoup d’espèces végétales
improbables et habitée par une magnifique cascade jalousement gardée par
les villageois. L’eau est si claire que l’on peut y voir son reflet très distinctement.
Elle se purifie automatiquement et reste potable même après s’être nettoyer
dedans. A quelques mètres de là se trouve un désert rocheux, où les barbares
s’entrainent depuis très longtemps.
C’est aussi ici que Maëlo s’entraine à la magie, bien que ce ne soit pas
un grand succès. Il en ressort de la magie du feu qu’une petite flamme à
peine suffisante pour allumer une mèche. Pour ce qui est de celle de l’eau,
elle reste quasiment inexistante, seule une toute petite goutte d’eau apparait
à chaque tentative. Pour ce qui est de la terre, il peut à peine remuer
discrètement une minuscule zone d’un centimètre de rayon. Pour celle du
vent, une brise à peine perceptible peut se faire sentir et encore, uniquement
dans un lieu en absence de courant d’air, aussi minime soit-il. Pour ce qui est
des sorts de guérison, il n’est pas en mesure d’utiliser une seule technique de
base. Il n’a pas encore essayé la magie noire, mais a bien trop peur de tenter le
coup, en raison de ses nombreux échecs. Surtout que celle-ci reste dangereuse
en cas de dérapage.
Et ce ne sont pas les barbares qui pourront l’aider, puisqu’aucun d’entre eux
n’utilise de magie. De toute façon, il préfère s’améliorer tout seul, ce que Zia
n’adhère pas. Elle lui rabâche souvent que ce n’est pas comme ça qu’il va s’améliorer,
puisque ça ne marche pas depuis le début. Il faut qu’il change de méthode s’il veut
arriver à un début de résultat positif :
« - Même si ça ne se voit pas, je progresse ! » se défend-il.
« - Oui, ta petite flamme est passée d’un millimètre à deux millimètres en quelques
mois… pas rassurant mon pauvre. » fait remarquer son amie, essayant de le
convaincre de se faire aider par quelqu’un de compétent.
« - Je fais ce que je veux ! » termine-t-il en ignorant ces propos.
Elle hoche alors les épaules comme à son habitude et le laisse galérer dans
sa bêtise, préférant poursuivre elle aussi son entrainement.
A chaque fois qu’il tente de parler de son envie de partir à l’aventure à ses
parents, il se rétracte au dernier moment, préférant attendre encore un peu.
Les proches de Zia lui suggèrent de partir seule à l’aventure et de chercher un
compagnon de route en chemin, avant qu’elle ne devienne trop vieille, le temps
qu’il se décide à agir.
« - Il n’en a pas l’air, mais il a du potentiel, et je ne veux pas d’inconnus dans
mon équipe. dit-elle catégoriquement.
- Fais-nous signe quand ce sera la bonne, mais attention aux rides ha ha ! »
taquine l’un d’eux.
Elle les regarde partir, puis se retourne vers son ami qui tente encore de
s’entretenir sérieusement avec ses parents. Une nouvelle fois, il change de
sujet à la dernière minute, faisant soupirer Zia d’agacement, avant de rejoindre
les siens. Un petit entraînement de groupe routinier pour se maintenir en
forme est prévu pour cette petite barbare. Elle exige d’entrée de jeu d’affronter
le plus fort d’entre eux pour éviter de perdre son temps. Sachant que cela peut
durer des heures et des heures, elle décide de faire au plus court pour pouvoir
s’adonner à ses autres occupations.
Nonobstant, sa détermination dans son combat n’en est pas moins agressive,
et reste aussi acharnée que d’ordinaire. Une fois vaincue, et à la suite d’un bon
bain au parfum naturellement exquis, elle se retire dans ses quartiers pour se
concentrer sur ses classes secondaires. Secrètement, elle sort un des
nombreux livres de son inventaire pour commencer à le dévorer. Une fois ses
livres lus, elle les met de côtés au cas où elle pourrait faire du troc un jour.
Ultérieurement, Maëlo pense au moyen de se débloquer de sa situation, mais
pour le moment, il doit aider l’une de ses tantes à la boutique en l’absence de la
fille de celle-ci, partie en voyage commercial pendant quelques jours. Ce jour-là,
une cliente fidèle mais capricieuse entre chez eux, pour voir les nouvelles
confections de manteau pour les grands froids, bien que pour le moment, la
chaleur du soleil se fait bien ressentir, sans aucun nuage à l’horizon. Maëlo lui
montre alors ce qu’elle recherche, après avoir entendu son souhait, tel un génie
exauçant les vœux. Bien que capricieuse, elle ressort toujours légère de cette
boutique, et c’est vraiment tout ce qui compte pour la tante de Maëlo.
Le troisième jour, un individu étrange et tout couvert entre dans leur
boutique. Cette personne n’est clairement pas du village et pique la curiosité
de Maëlo qui demande directement après l’avoir bien accueilli, ce qu’il
cherche chez eux. Celui-ci répond qu’il recherche une tenue contre les froids
extrêmes, et une autre pour les chaleurs extrêmes. Notre ami le dirige
machinalement vers le bon rayon, en précisant que toutes les tailles ne sont
pas forcément exposées, et que s’il veut en essayer à sa taille, il devra juste
passer devant le miroir magique, mettre le vêtement choisis devant lui, et son
reflet sera directement habillé comme il se doit. Il s’exécute puis choisis quelques
habits divers avant de payer, sans se laisser manipuler par les ruses de la tante. Il
discute un peu avec Maëlo qui lui communique une information sur un endroit
en particulier où il pourrait se faire entraîner afin de devenir un excellent mage.
Il repart en lui souhaitant un bon courage. La tante demande à son neveu ce que
c’est que cette conversation bizarre, mais celui-ci répond que c’est sans intérêt,
avant de vaquer à ses occupations.
Le lendemain, sa cousine rentre de son voyage, ce qui le libère de sa corvée.
Subséquemment, il rend visite à son amie en lui confiant qu’il a l’intention de
s’inscrire avant d’en parler à ses parents, comme ça s’ils refusent, ce sera trop
tard pour faire marche arrière. Zia a encore les cheveux ébouriffés et lui dit de
faire comme il le sent, même si elle ne cautionne pas trop cette réaction.
« - Au moins j’aurais le courage de les prévenir, et s’ils refusent, ça ne changera
rien puisque je serais déjà inscris ! » explique-t-il.
« - Mouais je vois où tu veux en venir, de toute façon c’est ton problème. Je serai
prête et t’attendrai devant ta maison au cas où. assure-t-elle.
Sachant qu’il n’aura pas le courage d’affronter les décisions de ses parents, il
préfère utiliser cette méthode. Tout ce qu’il veut c’est qu’on le laisse partir
tranquillement sans encombre et sans ressentiment. De son côté elle en parlera
à sa famille qui, pour sûr, voudra sans aucun doute célébrer la nouvelle. Une fois
inscrit, il prévient ses parents de sa décision. Comme prévu, ils montrent leur
désaccord face à lui, mais Maëlo leur explique la situation. Ne voulant pas perdre
leur enfant bêtement, ils acceptent malgré eux, préférant profiter de sa présence
avant le départ, ne manquant pas de faire sourire Zia, impatiente de pouvoir enfin
voyager avec son ami.
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