5* LES DEBUTS DE SOLVEIG ET ANTON.

13 minutes de lecture

Le dragon disparaît après avoir utilisé toute son énergie.

Solveig et Anton se retrouve donc à pied sur la route des

brigands. L’air est assez sec, et le soleil n’attend plus que

les quelques nuages qui le cachent se décident à visiter

d’autres endroits. Le chemin en question est rempli de

petits cailloux où il ne vaudrait mieux pas passer en calèche,

si on ne veut pas avoir mal aux fesses dû aux nombreux

chaos que l’on pourrait subir. Celui-ci est assez grand pour

faire passer au moins trois calèches côte à côte. Le paysage

n’est pas désagréable, et de petits animaux se faufilent dans

les roches. Cette route mène directement à un camp de

guérisseurs bien réputé dont Solveig a souvent entendue

parler dans son foyer. Un bon endroit pour améliorer les

capacités naturelles d’Anton, avant de songer à partir en

expédition.

Elle souhaite en profiter pour se renseigner sur ce

qui pourrait leur être utile pour leur aventure, comme les

bonnes adresses ou les endroits à éviter :

« - J’espère qu’ils sont vraiment fiables. interroge Anton.

- Evidemment, ils sont très bien réputés, et puis Greencall est

rempli de guérisseurs aguerris, c’est l’idéal pour toi. En même

temps, j’améliorerais ce que je peux chez moi aussi. Je doute

de pouvoir trouver des Assassins dans ce camps, mais qui ne

tente rien à rien ! encourage Solveig.

- Si tu le dis, on verra bien. répond-il de son sourire habituel.

- En attendant, faut qu’on traverse cette route. » termine-t-elle.

Tout se passe bien sur le chemin, jusqu’à ce qu’ils tombent

dans une embuscade auquel ils s’attendaient vu le nom de

cette route. Elle est très mal réputée chez les marchands,

puisqu’ils se font souvent piller leurs marchandises. Solveig

possède des poignards d’assassin offerts par son oncle le plus

jovial de sa famille, mais ne sait pas encore s’en servir. Alors elle

décide d’utiliser la magie, et son épée avec laquelle elle s’entraîne

depuis longtemps à son village natal, ce dont elle est douée.

Anton quant à lui, n’utilise qu’un bouclier pour se protéger et

possède un bâton de combat en guise d’arme. Les brigands les

encerclent et leur annonce d’avance la couleur à leur égard :

« - Tremblez mes petits ! Vous avez affaire aux plus grands brigands

de tous les temps ! Mouahahaha ! Donnez-nous tout ce que vous

avez sur vous, ou vous en paierez le prix fort ! » clame l’un d’eux.

- Génial, le premier brigand du voyage, est petit, trapu, poilu, et en

plus il bave, beurk… dit Solveig assez écœurée par son apparence.

- Et il sent très mauvais… qu’est-ce qu’il a sur le visage ? questionne

Anton en se bouchant le nez.

- Des furoncles… mais c’est vraiment dégoûtant ! se plaint-elle,

mettant sa main devant sa bouche.

Ils comptent piller jusqu’aux vêtements qu’ils portent sur eux,

indignant Solveig qui ne supportent pas ce genre de comportement

malsain. Etant de famille noble, elle manifeste des manières quelques

peu bourgeoises dans certaines occasions. Elle leur annonce à son

tour que tout ce qu’ils vont réussir à gagner, c’est une fessée

déculottée et qu’elle va prendre plaisir à le faire. Anton ne fait qu’un

signe de tête pour confirmer ses dires. Devant leur insolence, les

bandits chargent dans leur direction, déterminés à obtenir ce qu’ils

veulent. Anton prévient Solveig qu’ils sont une bonne centaine face à

eux :

« - Pas mal pour une première bataille ! lance-t-elle d’un rire nerveux.

- Exact, il va falloir assurer, sinon on est mal ! » termine Anton.

Les brigands sont très nombreux pour une route de cette taille,

et elle se dit qu’ils ont vraiment dû amasser une grosse fortune en

ce lieu pour être aussi confiants. Une raison de plus pour leur

donner une bonne leçon. Solveig fait comme elle peut pour dévier

les attaques massives de leurs adversaires, sachant que si son épée

prend de plein fouet leurs attaques, elle risque de se briser trop

rapidement. Au contraire, Anton bloque les attaques et frappe

directement les brigands comme il peut. Son bâton ayant été renforcé

par un des membres de sa famille, il peut se le permettre. Tous deux

évitent de s’éloigner l’un de l’autre et commencent à utiliser les objets

de combat comme les bombes éblouissantes ou de confusion. Solveig

n’hésite pas à utiliser des sorts de capture. Elle allie combat rapproché

et magie élémentaire pour booster ses assauts. Elle pense à une

attaque massive pour en battre un maximum en peu de temps.

Malheureusement, elle ne peut pour le moment pas invoquer son

dragon, et doit donc se débrouiller autrement :

« - Mince, je ne vois pas ce que je pourrais faire pour remplacer mon

dragon ! dit-elle à voix basse, tout en esquivant les attaques avec peine.

- Si tu as une idée je suis preneur, je ne peux pas me concentrer et

penser à une stratégie en plein combat ! dit Anton, essoufflé.

- Je pensais utiliser mon dragon mais je ne peux pas l’invoquer avant un

bon moment ! A moins que… commence-t-elle.

- A moins que quoi ? demande rapidement son ami.

- J’ai une idée mais je ne sais pas ce que ça va donner. Hésite-t-elle.

- Vas-y, on n’a pas le choix de toute façon ! » la presse-t-il.

Elle décide donc d’invoquer l’esprit du feu gagné au tournoi pour

l’aider à combattre. Une fois invoqué, celui-ci ne cache pas sa joie

d’être enfin à l’air libre et attendait ce moment avec impatiente en

l’exprimant à voix haute :

« - Oh yeaaaah ! Enfin liiiiiiiibre ! s’écrie l’esprit du feu, dansant sur

place.

« - Esprit du feu, je t’ai invoqué pour que tu m’aide à me débarrasser

de ces odieux brigands. Et ne t’attaque pas à ce garçon, c’est mon ami.

En es-tu capable ? demande nerveusement Solveig, essayant

néanmoins de garder son sang-froid. Il arrête de danser et la fixe du

regard, comme pour l’analyser, sans trop s’attarder dessus :

« - Evidemment que je peux, je suis un esprit légendaire, mais c’est

plutôt à l’invocatrice de supporter ma puissance ha ha ! annonce-t-il

avant de se lancer sur les adversairees.

Solveig est soulagée de le voir suivre ses consignes, car un esprit n’est

pas forcément bon, et ceux qui sont néfastes attendent la moindre

occasion pour épuiser le mana de son invocateur jusqu’à épuisement,

pour se libérer de son contrat:

« - Une fois que ce sera fait, je le ramène immédiatement dans le carnet

d’invocation. Il a l’air d’être maléfique. Il n’a aucune manière et son ego

est démesuré. D’autant plus qu’il est de classe légendaire, c’est la

meilleure d’entre toutes. » pense-t-elle, en surveillant son mana. Voyant

cela, Anton décide à son tour d’invoquer son esprit, offert par son père.

Un esprit de l’eau qu’il a accepté avec joie. Solveig voit l’esprit de l’eau et

se dit qu’il est si mignon, surtout qu’il est classé dans les esprits purs,

contrairement au sien. Ne l’ayant jamais utilisé jusqu’à présent, sa nature

n’est toujours pas affichée dans son carnet d’invocation.

L’esprit de l’eau se retourne vers Anton comme pour attendre

les instructions :

« - Bonjour Aqua, peux-tu nous aider à vaincre ces bandits s’il te plait,

l’esprit du feu est avec nous. Demande calmement, mais toujours pressé.

- Bien sûr, je suis là pour ça ! » répond-il, avant de se lancer lui aussi dans

la bataille. Solveig se dit que son ami a de la chance d’en avoir un comme

ça, le jalousant presque. Pendant que l’esprit du feu balance des sorts

élémentaires, celui de l’eau en fait de même avec son propre élément.

Pour améliorer leur chance de réussite, ils alternent leurs attaques afin

d’économiser leur énergie et les rendre plus efficaces. Le résultat ne se

fait pas attendre, et le combat touche et nos amis commencent à prendre

le dessus.

Au bout d’un certain temps, ils réussissent à les battre et faire fuir le

reste du groupe, qui promettent au passage de se venger à l’avenir.

L’esprit de l’eau revient automatiquement vers Anton :

« - Et voilà le travail ! » dit-il calmement, qu’Anton n’hésite pas à féliciter

en lui tapotant la tête. Il demande alors à l’esprit dénommé Aqua s’il veut

bien l’accompagner en dehors du carnet d’invocation pendant le voyage,

ce qu’il accepte sans hésiter. Après avoir brûlé les vêtements des brigands,

et ne laissant que leurs sous-vêtements, l’esprit du feu revient également

vers Solveig :

« - Ha ha, les amateurs, ça leur apprendra ! » s’exclame-t-il dynamiquement.

Solveig le félicite, mais n’est pas rassurée et ressort son carnet d’invocation,

ce qui effraie l’esprit du feu annonçant clairement qu’il ne veut pas rentrer

là-dedans.

Solveig prend cela comme une marque de désobéissance :

« - Ce n’est pas toi qui décides, tu ne me rassure pas du tout, et ta

personnalité laisse à désirer. Retournes-y ! » ordonne-t-elle.

- Mais… j’ai bien fais ce que tu m’a demander, alors pourquoi tu

veux me ramener dans cet enfer ? demande-t-il en fixant le carnet

dans les mains de son invocatrice.

- Parce que je l’ai décidée, donc tu n’as pas à discuter. Dit-elle d’un

ton sec.

- Ça fait plus de huit cents ans que je suis enfermé là-dedans, et tu

veux m’y renvoyer ? Tu n’as donc pas de cœur… » tente-t-il de convaincre.

Aqua se cache derrière Anton, pensant que Solveig est une méchante

fille. Anton intervient alors :

« - Bon aller sois gentille, laisses lui une chance au moins. Il t’a quand

même écouté alors que vous n’avez établi aucun contrat tous les deux. »

Explique sagement son ami.

L’esprit du feu acquiesce d’un hochement de tête faisant apparaitre

une auréole de feu au-dessus de sa tête :

« - Je te promets que je me tiendrais à carreau maîtresse ! dit-il

doucement, faisant rire Anton et son esprit de l’eau.

- Bon d’accord, je veux bien te laisser une chance… commence-t-elle.

- C’est vrai ? merci beaucoup maîtresse ! s’exclame-t-il. Aqua et son

invocateur pouffent de rire à nouveau.

- hum hum, oui bon voilà, mais ne m’appelle pas maîtresse, appelle moi

Solveig d’accord ? poursuit-elle, en rougissant.

« - Euh… oui d’accord m… Solveig ! répond-il.

Elle range alors son carnet dans son inventaire et demande à son

ami d’arrêter de se moquer d’elle, ce qu’il fait en conséquence :

« - Je m’appelle Kaiser et j’espère qu’on va pouvoir s’entendre. Je

m’excuse si je n’ai pas les manières dont tu souhaiterais mais chacun

de nous à sa propre personnalité… se présente-t-il.

« - Je… ce n’est pas grave, c’est Anton qui a raison. J’aurais dû te

laisser une chance dès le début, je ne vaux pas mieux que le reste

de ma famille… mais attention, pas de poignard dans le dos. »

Avertit-elle. Aqua reste sur l’épaule de son invocateur et entame la

conversation :

« - Je suis bien content que ce soit toi mon invocateur et pas elle…

dit-il.

« - Ha ha, elle n’est pas méchante, et je suis sûr qu’ils vont bien

s’entendre. répond Anton.

- Elle n’en a pas l’air mais ils ont tous les deux une personnalité

enflammée. Explique-t-il.

- C’est vrai que ça ne se voit pas. Continue-t-il.

- Elle a des manières quelques peu bourgeoises, mais elle est très

sympa. » termine Anton.

Marchant en direction du camp des guérisseurs, ils apprennent

progressivement à faire connaissance entre invocateurs et esprits.

En arrivant à Greencall, une petite fée les accueille et leur

demande de la suivre, ce qui les étonne puisque leur arrivée

n’est pas censée être connue. Elle salue au passage les deux

esprits accompagnateurs. Ils acceptent l’invitation et se rendent

compte que ce campement est naturel, principalement fait de

roche, entouré d’eau de source et de mousse douillette. Ils

arrivent à une caverne et Solveig imagine déjà des créatures

affamées qui les attendent dedans prêt à bondir au moindre

relâchement de leur vigilance, car elle a tendance à avoir une

imagination débordante. Anton lui, reste confiant et s’attend à voir

le chef des lieux. Au bout de dix minutes, ils arrivent à la fin de

cette caverne. La fée s’arrête et leur demande de toucher la paroi

en face d’eux:

« - Pas question, je suis sûre que c’est la bouche d’un monstre

géant, qui n’attend plus qu’on entre pour nous dévorer ! clame-t-elle

en montrant la paroi du doigt.

- C’est le monstre qui devrait avoir peur que tu ne le dévore hé hé ! »

se moque son ami.

La fée est amusée par la réaction de cette fille, et Anton

s’exécute avant même que son amie ne puisse l’en empêcher.

La paroi s’illumine et la fée passe en première pour rassurer

Solveig. Anton lui propose de lui tenir la main pour passer, mais

elle refuse en passant devant lui. Il la suit en souriant, puis regarde

derrière lui et s’aperçoit que la paroi ne s’illumine plus :

« - Je vois, un portail magique. Malin. Observe-t-il.

« - Ce n’est pas juste malin, on gagne en espace. Bienvenue Anton,

viens donc t’asseoir avant que ton équipière ne dévore tout. » Dit une

voix masculine familière. Il se retourne et voit son Solveig déjà à

table, s’empiffrant de bonne nourriture. Du poisson grillé enrobé de

sauce salée mélangé à une douceur mielleuse, accompagné de bons

petits légumes cuits à la vapeur enrobés de caramel. Sans parler des

quelques céréales assez massives dans un plat à part. Il s’excuse

pour elle, puis reconnait la personne en face.

A ses trois ans, cet homme est venu diagnostiquer ses

capacités, car cela fait partie de la routine familiale. Il avait

découvert ses dons de guérison, de réparation et renforcement

des objets. Il s’inquiétait cependant de sa nature trop gentille

envers les gens, en tant qu’esclave, craignant que celui-ci se

laisse exploiter sans broncher par n’importe qui. C’était selon

cet homme, du gâchis pour ses talents qui risquait de ne jamais

s’éveiller. Depuis, Anton est devenu un grand garçon et s’en est

plutôt bien sorti, mieux que ce qu’il ne pouvait espérer. Celui-ci

lui redemande de s’asseoir, ce qu’Anton fait de bon cœur. Il

apprend que sa famille a envoyé un familier messager pour

expliquer sa situation afin de demander son aide pour s’occuper

de lui et son amie, jusqu’à ce qu’il maîtrise un minimum ses dons.

L’homme avait prévu refuser, car il ne s’entend pas du tout avec

la famille de Solveig.

Mais en voyant la tournure de la conversation, l’homme

s’aperçoit que Solveig ressemble plus à un de ses oncles en

particulier, le seul avec qui il arrive à discuter sans se battre.

Au fil de la discussion, il s’aperçoit que nos deux amis n’ont

pas décider de faire ce voyage sur un coup de tête, et ont fait

de leur mieux pour bien se préparer pour la suite. Anton

dévoile sans aucune hésitation que c’est grâce à son amie qu’il

en est là aujourd’hui, et que beaucoup de monde la juge sans

la connaitre, ce qui le chagrine au plus haut point. Il précise

qu’elle a le cœur dans la main et que c’est loin d’être une hypocrite.

Celle-ci parle alors la bouche pleine et affirme que sa famille a

tellement parlée de ces guérisseurs qu’elle n’a pas hésité à vouloir

venir demander leur aide. Evidemment, elle ne connait pas le passé

tumultueux entre ces guérisseurs et sa famille, et déballe ce qu’elle

a sur le cœur en toute innocence. L’homme, un peu gêné pour elle,

lui conseille de faire attention quand elle s’adresse à quelqu’un,

surtout quand elle dévoile sa famille au grand jour, et se présente

sous le nom de Janis de la famille des guérisseurs égarés.

Il accepte de former Anton pour qu’il devienne un bon guérisseur

et demande à Solveig ce qu’elle compte faire en attendant car

l’attente risque d’être très longue :

« - Je vais m’entraîner aussi de mon côté, je dois maitriser mes

poignards si je veux espérer maitriser ma classe Assassin. Je compte

devenir très puissante. D’ailleurs, est-ce qu’il y en a qui sont ou ont

été de classe Assassin dans ce camp ? demande-t-elle.

Au plus heureux des hasards, certains d’entre eux peuvent prétendre

pouvoir l’aider, mais Janis la prévient qu’ils ne seront pas faciles à

convaincre, parce que toutes les rencontres qu’ils ont eu avec les

membres de la famille de Solveig ont été néfastes. Il s’attend à ce

qu’elle veuille partir et éviter de perdre son temps. Après avoir

terminée de manger, elle sourit en disant que ce n’est pas grave, et

qu’elle apprendra toute seule, en gagnant de l’expérience autrement,

félicitant dans la foulée l’excellent repas dont elle a raflé. L’homme la

remercie en la dirigeant vers les bonnes personnes.

Comme Janis l’avait prévu, personne ne veut entraîner Solveig.

Kaiser ne peut s’empêcher de faire remarquer que pour des

guérisseurs, leur mental laisse à désirer :

« - Mais qu’est-ce que c’est que ces guérisseurs en carton ! De mon

temps, ils ne faisaient pas autant de manières ! ça a bien changé, et

je dis pas ça en bien ! s’énerve-t-il.

- Tu as promis de te tenir à carreau. dit Solveig.

- Oui c’est vrai. Désolé, mais ce genre de jugement me sort par les

trous de nez ! s’explique-t-il, faisant sortir des flammes par ses narines.

- Ce n’est pas grave, j’ai l’habitude de m’entraîner dans mon coin. A

la différence c’est que maintenant, je n’ai pas besoin de me cacher

hé hé ! » sourit-elle, en commençant à s’éloigner.

« - Oh elle est trop mimi, c’est trop triste. » dit-il la larme à l’œil, avant

de fusiller du regard les guérisseurs, et suivre son invocatrice.

Anton est triste pour elle et lui dit qu’ils devraient reprendre la

route ensemble pour régler ce problème ailleurs. Hors de question

pour elle de laisser passer cette chance pour son ami, et lui dit

donc qu’elle sortira du campement pour s’entraîner dans son coin.

Et puis ce ne serait pas correct vis-à-vis de la famille de son

compagnon de route de les snober de la sorte :

« - Par contre, tu as intérêt à t’accrocher, Janis n’a pas l’air tendre,

tu vas tenir le coup ? taquine-t-elle, pour lui donner du courage.

- Plutôt deux fois qu’une ! Mais fais attention, je risque de te dépasser

ma pauvre. » se moque-t-il.

- Pouah ! Il n’est pas arrivé le jour où tu me dépasseras.

s’enflamme-t-elle.

- Hum hum ! On n’a pas les mêmes affinités non plus. précise-t-il.

-Ah oui c’est vrai ha ha oups ! » se calme-t-elle.

Sur ces mots, Anton retourne vers son tout premier professeur, et

s’attend bien à avoir la vie dure vis à vis de son entrainement. Quant

à Solveig, elle se demande si elle va vraiment pouvoir s’améliorer

dans cet endroit qui semble vouloir écraser sa motivation.

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