7* LE PREMIER VERITABLE ENTRAINEMENT D'ANTON.

14 minutes de lecture

Anton entame son programme d’entrainement et

reste très concentré. Janis affirme que l’important est

de visualiser la magie blanche et être sûr que cela va

marcher. Le moindre doute pourrait faire rater le

processus de guérison, dans le pire des cas, cela risque

d’empirer les choses. Il fait de son mieux et suit les

conseils de son mentor. Pendant la pause, ils papotent

un peu :

« - Comment ça se fait qu’avec des dons pareils, tu en sois

encore à ce stade ? Tes parents sont assez doués pourtant.

Remarque Janis.

- Disons que je n’ai pas l’occasion de m’entrainer comme il

faut, il y a toujours quelqu’un pour me prendre à son

service. Explique-t-il.

- Je vois… cette fille doit souvent te réclamer. Dit-il.

- Ha ha ! Oui, mais ce n’est pas elle qui me dérangeait, au

contraire, c’est plutôt grâce à elle que j’arrivais à améliorer

mes compétences pour réparer les objets. Donc non, ce sont

plutôt les autres villageois qui me prenaient tout mon temps

pour faire leurs corvées. Explique-t-il.

- Vous avez l’air de bien vous entendre. Dit-il.

- Oh que oui ! Mais ça me chagrine de voir qu’elle ramasse

pour les bêtises des autres. Répond-il.

Solveig de son côté, est sortie du campement pour

s’habituer à ses poignards de combat. Elle s’attaque

au gibier alentours :

« - Yahaaa ! Mince raté… se plaint-elle, après avoir

essayer de toucher à ce qui ressemble à un cerf-sauteur.

- Tu étais loin de l’avoir… renchérit Kaiser.

- Oh toi ça va hein, le prochain, je l’aurait ! » Assure-t-elle.

En fin de journée, et après plusieurs tentatives, elle

décide de rentrer au camp. Malheureusement, elle revient

bredouille, moquée par les guérisseurs. Elle continue de

sourire et leur fait savoir que ce n’est que le début, leur tire

la langue, et rejoint Anton. Ils discutent de leur première

journée, et Anton s’en est beaucoup mieux sorti qu’elle,

l’avantage d’avoir un professeur.

Une semaine passe et Anton progresse petit à petit, en

réalisant de petits soins de base. Solveig a enfin réussi à

ramener un petit gibier de dix centimètres à peine, assez

nutritif pour un encas. Kaiser est un esprit très ancien,

même si sa maturité n’a pas suivi le pas. Il a donc conseillé

son invocatrice sur la façon de s’entrainer, même s’il avoue

que le mieux est d’avoir un vrai professeur qui démontre les

tactiques de combat. Certains éclatent de rire lui disant

qu’elle ne risque pas de grossir. Elle rougit, mais répond que

c’est mieux que rien, leur tire la langue et s’en va avec son

maigre butin. Elle utilise de mieux en mieux ses armes, mais

c’est toujours loin d’être suffisant pour une bataille dans un

donjon :

« - Franchement, heureusement que tu es là pour m’aider. Ce

n’est pas censé être ton rôle, donc j’espère pouvoir continuer

à compter sur toi Kaiser ! » dit-elle.

« - Ne t’inquiète pas, je te serais fidèle ! Prends ça comme un

remerciement de me permettre de rester en dehors du carnet

d’invocation ! Répond-il, flatté par ses paroles.

Trois mois passent et Anton se débrouille de mieux en mieux,

tandis que Solveig continuent ses efforts. N’ayant pas de

professeur pour l’aider, elle n’a que des mouvements primaires,

sans aucune technique. Mais n’ayant pas de mentor, cela reste

un gros progrès. Elle ramène de meilleurs gibiers qu’au début et

complimente Kaiser de son utilité, ce qui le rend heureux.

Voyant ses efforts et sa personnalité qui ne ressemblent en

aucun cas aux bibliothécaires cyniques, certains commencent à

lui apprendre une ou deux techniques par ci et par là. Petit à

petit, ils se lient d’amitiés et s’entraînent ensemble de temps en

temps. Le changement d’attitude du campement se fait sentir

dans une ambiance positive.

Une année passe depuis leur départ et Anton est devenu

un bon guérisseur. Quant à Solveig, elle maîtrise désormais

l’art du combat aux poignards. Entre-temps, elle a peaufiné

ses techniques de voleuse, améliorant sa classe au niveau

quatre, grâce à certains guérisseurs qui possèdent également

cette classe secondaire, et profitant de l’occasion pour

améliorer sa classe enseignante au niveau un. Anton quant à

lui, a pu améliorer sa classe masseur au niveau sept, étant donné

que Janis est un spécialiste en la matière, quelle chance ! Ils ont

tous deux améliorer leur classe principale au premier niveau.

En effet, parmi les guérisseurs, certains étaient doués à la magie

noire, car pour être assassin, il faut maîtriser toutes les autres

classes au niveau un minimum. Janis n’avait plus rien à apprendre

à Anton, décrétant qu’il apprendrait le reste pendant leur voyage.

La veille de leur départ, les guérisseurs ont célébrer la réussite

d’Anton et les progrès de Solveig.

Petite fête avec nourriture, boissons et présents qui pourrait

leur être utile, ainsi que quelques divertissements bien accueillis.

Un festin dont Solveig s’émerveille sans s’en cacher. Différentes

sortes de viandes de différentes cuissons, posée là, devant elle.

Leurs odeurs variées et attirantes réussissent à faire saliver

celle-ci et devient presque incontrôlable. Elle se jette presque sur

la nourriture comme une sauvage, mais ses bonnes manières de

la noblesse la freine dans son élan. Elle se sert alors comme tout

le monde, ce qui amuse la galerie. Les desserts sont de toute beauté

et les couleurs qui les accompagnent en feraient fondre plus d’un

devant ce magnifique spectacle. Solveig veut goûter chacun de ces

mets, et heureusement pour elle, il y en a à profusion. Elle assure à

Anton qu’il rate vraiment quelque chose de ne pas pouvoir

savourer ces merveilles, tout en se goinfrant de ce qui se trouve sur

la table.

Lui, préfère participer aux activités de la petite fête. Sketch,

danse, petite compétition amicale et chants. Kaiser et Aqua,

quant à eux, se nourrissent de leur élément, et les guérisseuses

se font une joie de pouvoir les nourrir jusqu’à ce qu’ils n’en

puissent plus. Kaiser ajoute tout content que ça fait bien

longtemps qu’il ne s’est pas autant senti heureux. Aqua est

également content mais avec la famille d’Anton, il l’était aussi,

confirmant à Kaiser qu’il n’aimerait pas être enfermé pendant

des années, surtout pour rien du tout. Kaiser le corrige, car ce

n’est pas quelques années, mais quelques siècles, et ça fait toute

la différence. Il regarde Solveig s’amuser et confie espérer qu’elle

ne change pas d’avis entre temps, en reconnaissant son manque

de maturité. Anton entend leur conversation et assure à Kaiser

que son invocatrice n’est pas mauvaise et qu’elle ne le renverra

pas dans la solitude sans une raison valable. Il révèle qu’elle a son

caractère un peu spécial, mais peu ressentir les émotions des

gens qui l’entoure. Il propose donc de ne pas y penser et assure

qu’ils passeront des moment mémorables ensemble. Sur ces belles

paroles, ils s’amusèrent toute la nuit.

Voici venue l’heure du départ pour notre duo de voyageurs.

Avant de partir, Solveig et Anton ont accepter une faveur des

guérisseurs de Greencall dont ils ont tant appris. Ne pouvant

pas y aller eux-mêmes, ils leur ont demander de purifier un

endroit où il faisait bon vivre, d’une végétation luxuriante, aux

nombreuses plantes florissantes de toutes part, toutes aussi

magnifiques les unes que les autres, il y a quelques décennies.

Néanmoins, ils préviennent de devenir plus fort avant d’aller s’y

frotter, car nombreux sont ceux qui périssent dans cet endroit.

Ils promettent de faire attention, et qu’ils verront bien ce qu’ils

feront le moment venu. Ils repartent à pied, décidés à rencontrer

des adversaires pour tester leurs nouvelles compétences. Solveig

est impatiente d’en découdre avec quiconque se mettra en

travers de leur route. Anton, plus calme comme à son habitude,

rappelle qu’ils risquent de tomber sur plus fort qu’eux, et qu’ils

doivent donc faire très attention. Kaiser assure qu’ils s’en sortiront

très bien avec leur niveau actuel, et qu’il faut vraiment avoir la

poisse pour tomber sur du costaud, surtout dans les environs.

Solveig s’est entre temps attaché à son esprit du feu, et ensemble,

se sont entraîner à combiner leurs attaques. Evidemment, Anton en

a fait de même pour son esprit de l’eau. Celui-ci pense d’ailleurs que

chacun des deux ont l’esprit qui leur correspond.

Pas de bataille depuis qu’ils ont quittés le camp des guérisseurs,

et Kaiser s’ennuie tellement qu’il s’amuse à faire des figures animées

avec ses flammes. Solveig en est amusée et incite son esprit à

continuer, ce qu’il fait sans attendre. Ils rencontrent ensuite des

marchands itinérants qui ont l’air d’avoir un souci, stoppant l’activité

de divertissement de l’esprit du feu. Anton leur demande ce qu’il leur

arrive, et l’un d’eux répond que ce sont les roues des charrettes qui se

sont cassés, et qu’ils ont dû mettre leur marchandise sur le côté,

espérant ne pas se faire surprendre par des bandits :

« - Vous n’avez pas d’autres moyens plus efficace qu’une simple

charrette ? demande Solveig.

- La simplicité est l’essence même de la vie ! » rétorque une des

marchands.

- Voulez-vous de l’aide ? demande Anton.

- Que voulez-vous en échange ? demande l’un d’eux, pensant que ce

n’est pas gratuit.

- Rien du tout. » Répond Solveig, qui ne parle pas du fait qu’elle peut

elle-aussi réparer.

Anton se rapproche donc de la charrette, tend ses bras en direction

de celle-ci, puis concentre sa magie dans sa réparation. Les personnes

qui l’entourent sont impressionnées par ses performances et

s’exclament que ce ne sont pas seulement les roues, mais leur moyen

de transport tout entier qui est réparé. Il demande ensuite à Aqua de

transporter leurs marchandises directement à l’arrière de la charrette

et de ranger comme ils le demandent. L’esprit de l’eau s’exécute et

rempli sa mission à la perfection, recevant automatiquement un

tapotement à la tête comme signe d’affection. Kaiser pense qu’il a de la

chance, car avec son invocatrice, cela ne risque pas d’arriver. Après avoir

terminé le rangement, elle leur demande dans quelle direction vont leur

petit groupe. Hésitants, ils disent se diriger vers un village de l’Est, pour

y livrer ce qu’ils transportent. Elle propose alors de les accompagner un

bout de chemin, car eux-mêmes partent dans la même direction. Anton

rassure qu’ils ne comptent pas les suivre jusqu’au bout car ils ont une

affaire à régler sur la route. Ils acceptent en faisant remarquer qu’ils n’ont

aucun combattant avec eux, et qu’il n’est pas nécessaire de les piller avec

violence :

« - Franchement les enfants, à quoi ça sert de réparer votre moyen de

transport, si c’est pour vous piller, autant tout vous prendre sans se

fatiguer hein ! s’exclame Kaiser.

« - Excusez-nous, mais rien n’est gratuit dans ce monde, et rare sont les

bons samaritains. s'excuse l'un d'eux.

« - Oui, mais il y en a quand même. Renchérit Solveig.

Pas facile de rester zen dans ce genre de situation, mais la tension s’apaise

progressivement, et ils finissent par faire la route ensemble vers l’Est.

Au fil de leur avancée, ils papotent de tout et de rien commençant

à se prendre d’affection entre eux, puis à s’échanger leurs coordonnées

via leur pass. Au bout d’une vingtaine de kilomètres, ils s’arrêtent à

une intersection, où nos deux voyageurs descendent de leurs moyen

de transport. Continuant leur route, les nuages s’assombrissent, et

Aqua prévient qu’il va très vite se mettre à pleuvoir. Solveig et Anton

n’hésitent pas à se protéger de la pluie avec des vêtements étanches,

et à peine enfilés que tombent rapidement des gouttes d’eau. Solveig

laisse échapper un souffle de soulagement, car elle ne veut vraiment

pas se mouiller bêtement pour tomber malade, on ne sait jamais. Un

vent glacial se lève soudainement pour accompagner la pluie, comme

si cela n’est pas suffisant. Kaiser se résigne à retourner dans le carnet

d’invocation, car ce n’est pas un endroit adapté pour lui :

« - C’est bon, je suis prêt à y aller, je n’ai plus le choix. » dit-il en fermant

les yeux. Solveig le prend alors dans ses mains, et le met à l’abri dans

ses vêtements, bien au chaud.

« - Pas besoin de faire ça tu sais, il y a assez de place pour toi dans ces

habits ! » s’exclame-t-elle en lui souriant.

Kaiser se blottit donc contre elle en rougissant. C’est la première fois

qu’on se préoccupe de lui de la sorte, et pense qu’elle n’est peut-être

pas fine, mais elle a un cœur en or. Au tour d’Aqua d’envier Kaiser, car

étant un esprit de l’eau, il n’a pas besoin de s’abriter. Anton ressent son

émotion et l’invite à s’abriter également pour le rassurer. L’esprit ne se

fait pas prier et se jette dans ses vêtements. Solveig et Anton se regardent

en souriant, car ils ont l’impression d’avoir affaire à des enfants alors

qu’ils ont plusieurs siècles derrière eux. Ils réussissent à s’endormir contre

leurs invocateurs, se purifiant mutuellement leurs énergies, sans que

ceux-ci ne s’en rendent compte. Pendant ce temps, Solveig et Anton discutent

de leurs esprits assez rigolos dans leurs manières d’agir. Ils espèrent

également devenir assez fort pour pouvoir directement les envoyer dans le

monde des esprits, car via le carnet d’invocation, chaque esprit marqué se

retrouve seul jusqu’à ce qu’il soit invoqué, comme Kaiser. Le carnet permet

certes de détenir jusqu’à une centaine d’esprit simultanément, mais cela les

isole chacun dans leur dimension, comme une prison solitaire. Evidemment,

il y a tout ce qu’il faut pour soigner et revitaliser un esprit, mais la solitude

pèse lourdement.

Fatigués de leur longue marche face au temps tumultueux, ils décident

de s’arrêter après avoir aperçus une cavité rocheuse. Ils foncent dans cet

abri naturel et se dépêchent d’allumer un feu pour se réchauffer, en

bouchant l’entrée comme ils peuvent. Heureusement que Solveig à

penser à se procurer de la poudre magique venant d’un guérisseur. Les

voici enfin au chaud et ils peuvent enfin souffler un peu. Elle sort la

nourriture de son inventaire, l’un des plats chauds déjà préparés et

engloutie son repas. Anton lui, reste en position assise et médite afin de

se nourrir de l’énergie naturelle environnante. Son amie essaie de faire le

moins de bruit possible pour ne pas le déconcentrer, ce qui a l’air de

fonctionner. A chacun son repas. Après avoir apposé un sort de protection

sur leur abri, ils se reposent en attendant que la tempête ne se calme.

Bizarrement, celle-ci se calme à peine trois heures après, et ils repartent

immédiatement en direction de leur quête, avec leurs esprits réveillés et

en pleine forme. Etonnamment, le soleil brille, et une petite brise de vent

légère se fait sentir, caressant ainsi leurs cheveux.

Ils arrivent enfin à ladite forêt ensorcelée, et comme prévu, cet endroit

est au premier abord, très glauque où aucun chant d’oiseau ne se fait

entendre. D’un pas décidé, ils entrent dans cette obscurité qui en ferait

fuir plus d’un. L’intérieur n’est pas meilleur et un froid glacial se fait sentir.

Solveig a l’impression de changer de dimension tellement l’ambiance est

différente de l’extérieur. Anton se sent triste pour cet endroit car il ressent

toute la mauvaise atmosphère abritant ces plantes. Il se concentre pour

ne pas se laisser submerger par l’émotion et continu à chercher la source

du problème. En se retournant, il voit déjà son amie vêtue d’une bonne

doudoune en peau de mammouth, accompagné de Kaiser, où on ne voit

plus que la figure. Anton n’en a pas besoin parce qu’il est directement en

lien avec la nature, ce qui lui donne certains avantages, disons naturels :

« - Dépêche-toi de parler aux arbres, il fait froid, et je n’ai pas envie de

pique-niquer ici. Presse-t-elle.

- Ce n’est pas comme ça que ça marche, il faut du temps. Répond-il.

- Je sais sais… Mais je n’aime pas trop cet endroit. Avoue-t-elle.

Des petites créatures apparaissent alors pour leur bloquer le chemin :

- Laisses les nous, ça nous réchauffera ! » insiste-t-elle.

Anton accepte avec plaisir pour qu’elle calme son impatience

perceptible à vue d’œil. Sans laisser le temps aux adversaires de

s’exprimer du comment du pourquoi, elle se lance à corps perdu

dans la bataille, les énervant et faisant réagir automatiquement

par des ripostes violentes.

Pendant ce temps, Anton vérifie qu’il n’y ait pas d’autres ennemis

aux alentours et demande à Aqua de lancer un sort de détection,

effectué sur le champ. Son amie se défoule au corps à corps via ses

nouvelles techniques d’assassin acquises pendant son

entrainement. Kaiser les réchauffent tellement qu’il se mettent à les

supplier d’arrêter de les torturer, en promettant de ne plus revenir

les embêter. Solveig n’est pas satisfaite de leur niveau, et leur

demande si ce sont les plus forts de ce lieu. Ils répondent en hurlant

de douleur que non, ce ne sont que de petits sbires :

« - C’est bon arrêtes, ce n’est pas la peine de leur infliger une douleur

inutile. Dit-elle à son esprit du feu, ce qu’il arrête immédiatement.

Aqua en profite pour les arroser d’eau froide. Ils s’agenouillent alors

comme des enfants et leur demandent ce qu’ils veulent d’eux. Solveig

commencent à poser des questions sur cet endroit, mais ils ne

répondent évidemment pas à toutes ses questions :

« - Je devrais peut-être les réchauffer à nouveau ? demande Kaiser.

« - Pas question, nous ne sommes pas des bourreaux. Répond Solveig.

Anton se rapproche d’eux en leur sommant de ne pas bouger :

« - Qu’est-ce que tu comptes faire ? demande-t-elle.

« - Je vais les purifier, ils sont chargés d’énergie négative, et leur défaite

leur a un minimum fait sortir de leur manipulation. Cela ne sert à rien de

s’acharner de cette façon. Assure-t-il.

Solveig accepte en haussant les épaules, ayant une confiance aveugle

en son ami. Il utilise alors sa magie blanche pour purifier leurs âmes

souillées. Ils se relèvent et nos amis s’imaginent se faire attaquer à

nouveau, mais au lieu de ça, ils s’illuminent et disparaissent dans une

belle lumière. Anton comprend à peu près ce qu’il se passe et assure

que la planète les a récupérés pour s’en occuper. Les esprits confirment

ses dires et promettent que dans ce genre de situation, ils ne peuvent

plus intervenir eux-mêmes jusqu’au déblocage du problème. Anton

acquiesce mais Solveig ne comprend toujours rien :

« - Ok, un truc spirituel encore, ce n’est pas pour moi, et merci pour

l’explication. Bon en route ! » s’exclame-t-elle en menant la petite troupe

avec confiance.

Ils avancent à petit pas et Anton décide de s’arrêter, et de camper

sur place. Quelle mauvaise idée dans un lieu aussi dangereux, Solveig

n’est pas rassurée mais se dit que son ami doit avoir une idée derrière

la tête. Quand le placement du camp se termine, il se positionne pour

méditer et elle le laisse tranquille. Plusieurs heures passent et Anton se

relève en rejoignant son amie. Elle lui demande alors s’il a réussi à

trouver quelque chose et il lui répond qu’il ne sait pas trop. Il vient

d’apprendre la triste histoire de cet endroit, mais estime qu’elle est

trop longue pour pouvoir la raconter tout de suite.

Anton avoue qu’ils ont de la chance qu’il y en ait encore qui ne sont

pas manipuler pour les guider, mais se demande s’ils feront le poids

face au problème véritable. Ne voulant pas inquiéter son amie, il garde

ses craintes pour lui-même et continue de suivre leurs petites plantes

rebelles. Ils rencontrent des créatures de temps en temps sur le chemin

mais continuent d’avancer en restant sur leur garde. Ils arrivent devant

ce que Solveig pense d’abord à un nid de serpents, car en ce moment,

c’est leur période de reproduction. Mais en regardant de plus près, elle

réalise que c’est un tapis de ronces qui semblent se mouvoir. Anton le

fixe et s’aperçoit qu’il y a quelque chose de vivant à l’intérieur.

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