9* UNE RENCONTRE BENEFIQUE.
Solveig et Anton fixe le tapis de ronces juste devant
eux et se demandent ce que cette chose fait ici. Cela
n’a pas l’air maléfique d’après lui, mais ça ne lui dit pas
pourquoi c’est là. Ils sont interrompus dans leurs
pensées quand quelqu’un les interpelle:
« - Bonjour ! Ils lèvent la tête et aperçoivent un petit
groupe de voyageurs en face d’eux.
- Bonjour. répondent-ils en même temps.
- Vous n’auriez pas rencontrer des voyageurs perdus par
hasards ? ils sont neuf. reprend l’individu.
- Ils doivent pas avoir l’air très forts et malins! continue une
autre.
- On recherche mes compagnons de route mais n’écoutez
pas cette fille, elle ne sait que se moquer des gens. » termine
ce dernier.
Solveig et Anton viennent de croiser la route de Zia,
Maëlo et le voyageur. Anton leur dit de faire attention
au tapis de ronces, ce que les trois compères n’ont pas
encore remarquer. Ils se rejoignent et parlent de leur
présence en ces lieux. Maëlo propose de faire équipe
pour régler le problème de chacun. Anton est
naturellement doué pour reconnaitre les mauvaises
personnes et accepte, en demandant à son amie si elle
est d’accord. Elle n’y voit aucun inconvénient et a confiance
en son jugement.
A ce moment-là, les esprits du feu et de l’eau ne sont
pas visibles à l’œil nu et décident de faire profil bas, en restant
à l’abri dans les vêtements de leurs invocateurs. Zia fait
remarquer à Maëlo que c’est une bonne équipe parce qu’ils
discutent avant de faire un choix, visant son ami. Maëlo trouve
que l’objectif de Solveig et son équipier est plus dangereux
que le leur, et se demande s’ils vont y arriver. Au contraire, Zia
est ravie d’avoir enfin un défi à sa portée et trouve cela bien
plus intéressant. Ils décident alors de trouver le problème de
cette forêt lugubre, ainsi que le sauvetage des équipiers du
voyageur. D’après Anton, il y a peut-être un lien entre leur quête
respective. Surtout qu’une fois le lieu purifié, ils auront la
végétation de leur côté, ce qui est loin d’être négligeable.
Ils commencent à se présenter brièvement, se sentent
assez à l’aise les uns avec les autres. Mis à part Zia qui garde
son côté parano, très utile jusqu’à présent. Elle ne les sent
pas mauvais, mais préfère rester sur ses gardes au cas où.
Après quelques temps de recherche, ils trouvent enfin la
source du problème. L’endroit même où le sort maléfique a
pris racine. Anton propose une stratégie pour annuler ce sort.
Le plan est que pendant que Solveig absorbe les effets de la
magie noire directement à la source, Anton essaie d’utiliser sa
magie blanche jusqu’à ce que le sort se brise. Maëlo quant à lui,
devra ériger une barrière magique autour d’eux pour éviter
tout débordement néfaste. Le voyageur qui n’a servi à rien
jusqu’ici est responsable du renforcement magique. Il n’hésite
pas à faire remarquer à Zia qu’elle ne sert à rien maintenant.
Elle lui rappelle qu’il n’est toujours pas remis de ses blessures
et que ça risque de s’empirer s’il continu :
« - Tu pourras toujours surveiller les créatures qui s’approchent ! »
essaie de se rattraper celui-ci. Zia trouve ce petit rattrapage
vraiment limite mais bon, elle préfère passer l’éponge, et s’occupe
des alentours en cas d’attaques venant de l’extérieurs. Nos amis
amorcent leur stratégie et compte sur leur rôle respectif pour venir
à bout de cette malédiction. Après de longues heures, ils fatiguent
sans que le sort n’ait l’air de bouger. Solveig suggère de mieux se
synchroniser car ils n’ont pas le même niveau. Anton acquiesce et
essaie de se synchroniser lui aussi. Epuisé, il décide de continuer
jusqu’à ce qu’il n’ait plus du tout d’énergie. Solveig inquiète,
demande à son ami s’ils ne devraient pas arrêter pour l’instant et
réessayer plus tard. Mais ressentant la souffrance des arbres, il ne
peut se résoudre à arrêter.
Alors qu’il épuise presque toute sa réserve, il ressent une autre
magie. Le sort commence à se briser et Solveig encourage son
équipier à terminer ce qu’ils ont commencé. Cinq minutes après, le
sort se brise, laissant échapper une fumée verdâtre brillante qui
se propage tout autour. Les magiciens ont l’air épuisés, en
particulier le petit guérisseur qui a tout donné, il lui reste juste
assez d’énergie pour se déplacer. Progressivement, la forêt retrouve
son éclat d’antan, laissant nos amis bouche bée. Janis et les siens
n’avaient pas mentis, c’est vraiment magnifique. La végétation si
ténébreuse et repoussante jusqu’à présent est devenue une
merveilleuse forêt. Anton regarde le voyageur et celui-ci lui sourit
en disant qu’ils peuvent maintenant chercher ses compagnons dans
une meilleure ambiance.
Ils commencent à chercher un peu partout, toujours éblouis par
la beauté du lieu et croisent des fées qui les remercient de les avoir
libérés de ce sort maléfique. Ils ne trouvent personne et en
reviennent au tapis de ronces. Rien n’avait changer de ce côté-là.
Solveig commence à se dire que c’est peut-être lié aux égarés. Zia
parle alors du mur de roses qu’ils ont rencontrés dans la caverne
qui a l’air de mener juste en-dessous de ce tapis. Ils partent tous
ensemble devant ce mur en restant à bonne distance. Cette fois, le
voyageur ne risque pas de s’approcher du mur au risque de se
retrouver dans la même situation qui l’a mené à ses blessures.
Solveig se souvient de livres qui se trouve dans la bibliothèque de
sa famille et connait la formule magique pour annuler tout ça.
En effet, les équipiers du voyageur sont tombés vers le tapis de
ronce et un mur de roses s’est ensuite élevé pour une raison
inconnue ; sûrement pour les empêcher de partir s’est dit Solveig :
« - Tu as besoin d’aide ? demande Anton.
- Non merci, reposes-toi, ce sera du gâteau. Magie noire contre
magie noire, qui gagnera ? haha c’est moi ! » annonce Solveig,
assez amusée par la situation.
Elle lance alors un sort de magie noir, qui dissocie la synchronicité
végétale. Les fleurs se retirent dans les parois et le tapis de ronce
disparait :
« - Enfaite, le tapis de ronce que j’ai pris pour des serpents ne sont
que les épines de ces roses! » dit-elle fièrement et toujours avec le
sourire.
La vue est enfin dégagée et nos amis continuent leurs
recherches. Zia n’en revient pas que ce soit aussi facile pour
Solveig de passer le mur d’épines, alors que les trois types de
niveau élevés ont pris la poudre d’escampette. Pourtant,
d’après leur discussion, ils affirment être tous deux de niveau
un. Elle compte leur demander des explications plus tard,
une fois cette situation résolue. Ils aperçoivent un feu de
camps pas très loin, et le voyageur se ruent vers celui-ci.
Ses neuf compagnons étaient tranquillement assis autour de
ce feu, attendant que quelqu’un vienne les secourir. Ils se
rejoignent et s’enlacent en pleurant tous en chœur, étonnant
les autres :
« - Un parfait groupe de boulets… » désespère Zia en mettant
sa main sur sa figure, croyant avoir tout vu.
Elle remarque néanmoins que certains ont un air de famille,
et devient nostalgique quant à ses anciennes quêtes familiales,
mais détourne le regard avant d’être aperçue avec cette tête
non imposante. Cette fois, c’est Maëlo qui guide tous ce beau
monde vers l’extérieur, ce qui les arrange bien, car les rescapés
bien lotis ne connaissent pas le chemin. A vrai dire, Solveig et
Anton non plus puisqu’ils viennent à peu près de la direction
opposée. Zia le laisse faire et préfère admirer le nouveau
paysage, plus reposant, au point de penser à une petite sieste
sur place, s’il n’y avait pas d’étrangers avec eux. Kaiser et Aqua,
toujours invisibles sauf aux yeux de leurs invocateurs, sortent
de leur cachette pour profiter du nouvel environnement.
Anton remarque que le fameux voyageur suit les deux
esprits du regard, même si cela se fait brièvement. Cette
parenthèse ne l’empêche pas de continuer à parler à ses
compagnons retrouvés, qui n’hésitent pas à lui répondre.
Ils racontent comment, en faisant leur test de courage, ils
se sont faits capturés et enfermés. Ils avaient si peur de
mourir, qu’ils s’étaient promis de prendre de grandes
vacances pour se remettre de leurs émotions, et éviter
de reproduire cette bêtise à l’avenir, ainsi que de profiter
au maximum de leurs semblables, ce que le mystérieux
voyageur approuve.
Zia les juge encore intérieurement de leur cas désespérant,
mais se dit que le point positif est qu’ils ont au moins
compris une leçon importante. Plus de peur que de mal
apparemment, ce sont des gens vraiment chanceux. Juste
avant de sortir de la forêt, les deux esprits rejoignent
rapidement leurs invocateurs. Solveig sourit en pensant qu’ils
donnent vraiment l’impression d’être des enfants, ce qui
l’amuse. Ils ressortent tous de la forêt en remerciant Maëlo de
les avoir guidés. Le groupe de voyageurs repartent vers leur
village natal, soulagés de s’en être sortis, en remerciant
profondément Zia et son ami, précisant que sans eux, ils
n’auraient jamais pu rentrer en un seul morceau. Zia dit
simplement de faire attention à l’avenir, précisant qu’elle est
contente que tout soit enfin terminé. Maëlo propose de
retourner au village où ils ont acheté leur équipement pour
prendre une douche et se reposer. Zia craint que quelqu’un
ne les empêche encore d’avancer et suggère plutôt de
reprendre la route.
Mais Maëlo est difficile au niveau de l’hygiène corporelle
et insiste en disant qu’elle pourra se désaltérer à la taverne.
Peu convaincue mais ayant faim et soif, elle cède une fois de
plus. Solveig regarde son ami qui devine tout de suite qu’elle
aussi a faim. Ils se dirigent donc tous les quatre au village
Villeurzieu. Zia est tout de même soulagée d’être enfin
tranquille et ne plus être entourée de personnes
dérangeantes. Même mieux, La nouvelle compagnie est
plutôt plaisante, et elle peut enfin se permettre de souffler
un peu en tapant la discute. Quoi de mieux qu’une bonne
compagnie pour apaiser les esprits.
Après tout, ils voulaient tous voyager partout dans le
monde. Ils commencent à parler de leur petite vie d’avant
leur rencontre sans aller dans les détails, car ce n’est pas
comme s’ils se connaissent depuis des lustres. Au fil de la
discussion, ils ont l’air de très bien s’entendre, proposent
donc de faire équipe sur le long terme et voir ce que ça
donne. Au pire, si cela ne leur convient plus à un moment
ou à un autre, ils n’auront cas se séparer tout simplement.
Nos amis prévoient donc de s’inscrire au bâtiment des
voyageurs en tant qu’une seule équipe dès qu’ils seront
arrivés. De toute façon, aucun des deux duos ne veut faire
partie d’une guilde, donc une équipe est largement suffisante.
Ils commencent à dévoiler leurs objectifs et rêves respectifs,
chacun impressionné par les dires des autres.
Des profils si différents avec autant de motivation les uns
des autres :
« - C’est super excitant cette histoire, ça promet ha ha !
s’enflamme Solveig.
- Tu m’étonne, j’aurais jamais cru ça possible vu le faux
départ qu’on a eu niark ! poursuit Zia, dans le même état.
- Ha ha, elle s’ennuiera beaucoup moins maintenant que Zia
a trouvée avec qui parler de bataille. souffle Maëlo un peu
gêné, tout en souriant.
- Ça fait plaisir à voir ! J’espère qu’on va bien s’entendre et ça
a l’air plutôt bien parti ! » déclare Anton souriant lui aussi,
amusé par la situation, de son calme naturel.
En arrivant au dit village, tous les quatre s’inscrivent
officiellement au bâtiment en tant qu’équipe. Les filles
n’ont qu’une hâte, c’est de passer à la taverne du coin,
afin de se restaurer et s’hydrater. Maëlo leur demande
s’ils boivent de l’alcool, et répondent que non. Zia est
donc la seule à en boire, mais cela ne la perturbe pas le
moins du monde et propose de les guider, puisque c’est
une habituée, et qu’elle a droit à des réductions pour sa
fidélité. Une fois lancés, ils racontent plus en détails
certains passage de leur vie. Ils comparent aussi leurs
pass voyageurs et sont tous intéressés par celui de leurs
nouveaux compagnons de route :
SOLVEIG
Statut : Comte.
Classe principale : Assassin. 1/10
Classe secondaire 1 : Alchimiste. 8/10
Classe secondaire 2 : Enseignante. 1/10
Classe secondaire 3 : Voleuse. 4/10
ZIA
Statut : Barbare.
Classe principale : Barbare. 8/10
Classe secondaire 1 : Barde. 7/10
Classe secondaire 2 : Apothicaire. 3/10
Classe secondaire 3 : Nourrice. 0/10
MAËLO
Statut : Paysan.
Classe principale : Mage. 2/10
Classe secondaire 1 : Queux. 2/10
Classe secondaire 2 : Marchand. 7/10
Classe secondaire 3 : Camériste. 0/10
ANTON
Statut : Pantin.
Classe principale : Séraphin. 1/10
Classe secondaire 1 : Artisan. 5/10
Classe secondaire 2 : Masseur. 7/10
Classe secondaire3 : Fossoyeur. 5/10
Zia demande à Solveig comment elle a fait pour être
au statut de noble, et celle-ci répond qu’elle est
directement née avec ce statut grâce aux siens.
Contrairement à ce qu’elle pense, Zia ne commente pas
désagréablement, et dit juste que chacun a sa vie. Elle lui
retourne donc la question, et Zia répond qu’elle a
enchainée les raids de donjons, quêtes de haut niveau,
et quelques évènement bien gratifiants. Les garçons plus
discrets, ne semblent pas poser de questions sur leur
statut, c’est donc aux filles d’intervenir pour se renseigner
à ce sujet. Solveig commence par Maëlo, et celui-ci avoue
que c’est un enfant d’artisan qui n’a pas de grandes
batailles à son actif comme son amie.
Solveig dit alors que ce n’est pas elle qui va le juger. Zia
demande alors à Anton comment est-ce qu’il a bien pu
accumuler des dettes à son âge, à moins qu’il se soit fait
arnaquer. Anton sourit et répond que son statut actuel est
grâce à son amie, ce qui étonne les deux autres, n’hésitant pas
à la fixer bizarrement. Il rajoute que sinon il serait encore bloqué
dans leur village en tant qu’esclave, avec sa famille encore sur
place, à continuer les corvées. Zia s’enflamme en disant que ça
c’est de la motivation, et que faire équipe est la meilleure qu’ils
puissent faire, délirant sur leurs probables futures batailles.
Ils discutent ainsi un bon moment avant de sortir de la taverne,
pour se diriger vers l’auberge où se trouve Maëlo et son amie.
Solveig paye une chambre pour deux, étonnant Zia et son ami,
qui eux, ont pris une chambre séparée. Solveig justifie que même
avec des lits séparés, ils se rassemblent avant de s’endormir, car
ils ont un lien de cœur fraternel, bien que cette idée ne soit pas au
goût de tout le monde. Zia pense alors à ses semblables qui
dorment tous ensemble, après une buverie et rigole pensant qu’au
moins ces deux-là n’en ont pas besoin. Chacun se rend dans sa
chambre en se souhaitant une bonne nuit de sommeil, car ils doivent
repartir à l’aube. Zia ne se fait pas prier pour se prendre un petit
bain avant de roupiller sans demander son reste. Maëlo, lui, se
prend un bon bain moussant pendant un bon moment avant de
sortir et s’habiller d’une des nombreuses tenues offertes par sa
famille. Evitant de poser le regard sur certaines d’entre elles,
tellement ça le gêne. Il s’endort ensuite en pensant à eux.
De leur côté, et après avoir chacun pris leur bain à la suite, ils
s’installent dans leur lit et papotent de leur journée riche en
émotion. Les esprits prennent part à la discussion et sont étonnés
qu’ils se soient si vite liés d’amitié. Solveig est surexcitée et
demande à Anton de l’aider à se calmer, sinon elle ne pourra pas
s’endormir. Il impose alors son énergie dans la pièce afin de
l’apaiser, ce qui fonctionne petit à petit, se laissant emporter par
son énergie. Elle précise que c’est génial de s’être liés d’amitié
avec des gens pareils, car les personnes avec une essence comme
la leur n’est pas fréquente par les temps qui court. Son ami
acquiesce et en profite pour parler de la faveur que les guérisseurs
du camp leur ont demander à propos de la forêt qu’ils ont réussis à
libérer. Solveig promet de leur envoyer un message à ce sujet juste
avant de partir le lendemain. Puis elle voit l’air interrogateur de
celui-ci. Anton repense à ce qu’il s’est passé au moment où le sortilège
s’est brisé. Il n’hésite pas à lui parler la magie extérieure qu’il a
ressenti à ce moment-là. Il commence à réfléchir à cette question,
mais Solveig l’arrête dans sa lancée prétextant qu’il aura tout le loisir
de ruminer là-dessus plus tard, parce qu’elle ne sait pas se calmer
comme il le fait si bien. Elle suppose néanmoins que si c’était maléfique,
la personne ne se serait sûrement pas donner la peine de les aider et
aurait attendue qu’ils s’épuisent avant de faire quoique ce soit.
Il acquiesce disant qu’ils verront bien ce qu’il se passera par la
suite. Solveig pense que c’est une chance d’être tombés sur leurs
nouveaux camarades, car cela leur donne un nouvel objectif, le
village de grands mages puissants, Blackchill. Surtout que pour
leur classe principale, ils doivent maitriser beaucoup de choses
pour passer au suivant. Elle espère y trouver un peu de tout sur
place, car c’est un endroit excellemment bien réputer pour évoluer.
Ce n’était pas prévu dans leur programme, mais après tout
pourquoi pas, ils n’ont rien à y perdre, juste du bénéfice. Anton est
d’accord avec elle et espère lui aussi, en profiter au maximum.
Solveig s’endort petit à petit, jusqu’à partir au pays des rêves.
Malheureusement pour Anton, il repense encore à cette histoire de
magie extérieure. Il est quasiment sûr que ça émanait du
mystérieux voyageur. Il a même l’impression qu’il s’est rendu compte
qu’il l’a remarqué, à moins que cela ne soit qu’une simple coïncidence.
A la suite de quoi il se pose beaucoup de question pendant assez
longtemps. Aqua lui rappelle qu’il doit dormir pour être opérationnel
le lendemain matin. Il s’allonge donc, étant d’accord avec sa logique,
puis ferme les yeux. Aqua souffle de soulagement. Mais celui-ci rouvre
les yeux pour dire que si c’est un ennemi, pourquoi est-ce qu’il voudrait
les aider. Aqua le regarde assez dépiter, ne sachant pas quoi faire pour
l’endormir. Kaiser s’approche alors pour émettre d’autres hypothèses
qui amènent à se poser encore plus de questions. Aqua rouspète
déclarant qu’il ne fait qu’empirer les choses, mais celui-ci ne s’arrête pas
en chemin et force Anton à réfléchir de plus belle. Au bout d’un moment,
Anton s’endort calmement en regardant les étoiles. Kaiser confie que c’est
ce qu’il faisait avec un de ses anciens invocateurs car à force de forcer, il
s’épuise automatiquement et ne trouve plus de question et réponse
raisonnable, ce qui démotive la réflexion. Après cette brève explication,
ils s’endorment eux aussi, près des deux autres.
Annotations