10* FAIRE CONNAISSANCE.

12 minutes de lecture

Aux aurores, notre nouvelle équipe repart en direction du

village des mages. Ils marchent ainsi sur plusieurs kilomètres

tout en discutant, afin de passer le temps et de mieux se

connaitre. Solveig et Anton décident le matin même de présenter

leurs esprits accompagnateurs devant leurs équipiers :

« - Deux esprits aux éléments opposés, ils s’entendent bien ou

pas ? demande Maëlo.

- On s’entend bien, nous ne voyons pas nos différences

comme les humains, ce n’est pas un souci. » Répond Aqua.

Zia les observe en silence, pendant que son ami leur pose toutes

sortes de questions. A un moment donné, Solveig prend la parole :

- Tu n’aimes pas les esprits ? demande-t-elle.

- Tu plaisantes ? Je kifferais trop d’en avoir un ! s’enflamme-t-elle.

- Dans sa famille, c’est très mal vu d’en posséder un, soi-disant

c’est de l’esclavagisme ou de la maltraitance. Du coup, personne

de chez nous n’en détient, les barbares font trop peur ha ha !

explique Maëlo.

- C’est vrai que c’est de plus en plus fréquent, mais en général, ces

gens là sont punis à un moment ou a un autre. Exprime Aqua.

- Oui, et mon invocatrice me traite très bien ! » clame Kaiser.

Ils passent devant l’endroit où Zia et son ami ont rencontrés le

mystérieux voyageur :

« - Arf… perte de temps. Se plaint-elle.

- Oui, mais sans ça, on serait encore deux. » Indique Maëlo.

Celle-ci adhère cette remarque pertinente, et laisse tomber

cette mauvaise pensée. Elle aperçoit une parcelle de terre

non loin, sûrement liée aux entrainements de voyageurs, vu

l’état du lieu, et a une envie soudaine de se battre :

« - Et si on se faisait un petit entrainement pour voir ce qu’on

a dans le ventre ? Vous avez bien dit qu’Anton s’occupe de

votre stratégie, donc ça ne peut être que bénéfique non ?

demande Zia.

- Ha ha ! L’excuse… dit Maëlo.

- Moi ça me va, et toi Anton ? demande Solveig.

- Je n’y vois pas d’inconvénient. » Répond-il.

Maëlo n’est pas très à l’aise mais les suit quand même.

Arrivés sur place, Zia signale que c’est un excellent

endroit pour s’entrainer, car ça ressemble à l’endroit où

elle s’entrainait avec ses semblables :

« - Je préviens tout de suite que je ne maitrise pas encore toutes

les bases… dit Maëlo d’une petite voix.

- C’est un entrainement, pas un combat à mort ha ha, ne

t’inquiète pas ! rassure Solveig.

- Je propose de vous affronter un à un. Sauf Maëlo, parce que je

le connais déjà. Je ferais attention de pas vous blesser.

Suggère-telle.

- Tu as déjà affronter des Assassins et Séraphins ? demande

Solveig.

- Pas des masses, mais oui ! répond-elle.

- Ok! Je passe la première! » s’exclame Solveig, ce qui réjouit

Zia.

Maëlo lance le départ du combat, et toutes les deux se jettent l’une

sur l’autre au corps à corps.

Malheureusement pour Solveig, Zia a l’avantage de la force brute,

elle se met donc à esquiver ses attaques et utilise des attaques

combinées à sa magie. Voyant que cela ne suffit pas à vaincre la

barbare, elle utilise enfin ses tactiques d’assassin, toutes esquivées,

déviées ou bloquées par la furie, ripostant par la même occasion.

Après quatre coup reçus, Solveig arrête le combat avant de se

blesser :

« - Aïe, j’aurai des bleus ! gémit-elle.

- Ha ha, désolée ! Mais tu as des réflexes que beaucoup n’ont pas

tu sais ? Des assassins que j’ai affronter jusqu’à maintenant, la

plupart étaient peut-être plus fort, mais ils étaient assez lents à la

détente. Leur temps de réaction était médiocre par rapport à leur

niveau de classe. Explique Zia.

- Bon à savoir que je n’évolue pas ma classe principale sur une

base en carton… lance Solveig.

- Tu plaisante ? Même ton corps est endurant, et ça se sent que ce

n’est pas grâce à la magie de renforcement. C’est cool. » Assure-t-elle.

Solveig acquiesce et la remercie pour ce combat amical. Anton

avait bien observé le combat et comme à son habitude, a une

multitude de possibilités déferlant dans son esprit :

« - Avec plaisir hé hé ! A ton tour ! s’exclame-t-elle.

- Très bien, j’arrive, mais ne t’attends pas à quelque chose de

spectaculaire. Prévient-il.

Il se bat à son tour, différemment de son amie mais ne parvient

pas à toucher la barbare une seule fois. Il sourit nerveusement,

se disant que les champs de batailles ne lui sont pas inconnus, et

qu’elle doit en raffoler. Pas étonnant venant d’une barbare. Un seul

coup suffit pour le mettre hors service, et Zia le félicite d’avoir

tenu le plus longtemps possible :

« - Ok, pas mal, t’es super costaud ! J’ai dû frapper plus fort cette

fois. Dit-elle.

- Si je n’étais pas costaud, ça me ferait mal ha ha ! Mais je suis plus

doué en soins et réparations d’objets. Pour le reste, je ne connais

que les bases. S’explique-t-il.

- C’est déjà bien… du coup, il ne reste que toi Maëlo. Dit-elle.

- Aqua, tu pourrais t’en charger sans le blesser ? demande Anton.

- Bien sûr, je doute que Kaiser soit le meilleur choix pour cette tâche. commente-t-il.

- Mouahaha, tu as complètement raison mon pote ! » s’amuse l’esprit

du feu.

Malheureusement, son niveau est encore trop bas pour

pouvoir vaincre l’esprit. Il tente des attaques magiques comme

il peut, mais Aqua contre toutes ses tentatives, sans avoir besoin

d’en esquiver une seule. Il tente le corps à corps mais c’est pire,

même si l’esprit n’est pas doué au corps à corps, il a juste à se

liquéfier pour se faire toucher sans être blessé. Il lance alors un

sort de capture via l’eau, pour le paralyser définitivement, du

moins pour marquer la fin du combat. Il perd sans se blesser,

ravi d’avoir pu faire un combat amical comme tout le monde.

Anton annonce alors s’être fait une idée de base sur leurs

capacités, et pense pouvoir ressortir ces compétences et les

combiner en combat. Une fois de plus, ils reprennent leur chemin.

Ils arrivent à un tournant mais se confrontent à un barrage de

voyageurs tous aussi expérimentés les uns que les autres. Maëlo

demande qu’on les laisse passer mais ils refusent. Anton regarde

sur les côtés, mais à part un ravin d’un côté et une falaise à grimper

sans en voir le bout de l’autre, il n’y a pas d’autre passage. Solveig

avec son côté sociable leur demande pourquoi ils bloquent la route :

« - Nous avons reçus une information qui concerne de très rares

créatures susceptibles de passer sur cette route pendant l’évènement

du cochon d’or. » répond l’un d’eux.

Ils regardent alors leur interface mais ne voient aucun évènement

en cours mis à part Zia et Solveig:

« - C’est un évènement pour les statuts ou classes principales

avancées. informe Solveig.

- Ça se mange le cochon d’or ? demande Maëlo.

-Apparemment oui, mais c’est pas le but, bien que l’on puisse les

garder à la fin de l’évènement. » répond Zia.

Elle s’impatiente et demande à passer quand même en leur

disant de faire ce qu’ils veulent de leur cochon doré tant qu’ils

les laissent continuer leur route :

« - Si tu veux passer, ils faudra tous nous battre niark niark ! dit

l’un d’eux.

« - Ce n’est pas normal, l’évènement n’a pas encore commencé,

donc ce n’est pas à vous d’en décider ! explique calmement Anton.

Comme à son habitude, Zia sort sa massue et fonce dans le tas

sans que personne n’ait eu le temps de la retenir. Une bagarre

éclate et de la magie fuse de toute part, obligeant nos amis à

s’abriter. Parmi toutes les personnes expérimentées, aucune n’a

utilisé la diplomatie pour calmer cette violence.

Maëlo se rend compte de la force de son amie face aux

voyageurs aguerris, et espère ne pas rester un boulet

pendant tout le voyage :

« - C’est sûrement un évènement qui bloque la route de toute

façon… lance Solveig. L’un d’eux affirme ses dires en précisant

qu’une barrière est érigée plus loin :

- Pourquoi tu ne l’as pas dis plutôt ? demande Kaiser.

- La petite à foncer dans le tas sans crier gare sans nous laisser

le temps d’en placer une. Et puis la plupart adore embêter les

débutants. Explique-t-il.

- C’est loin d’être une débutante, et puis ça ne se fait pas ! » dit-il,

en désaccord.

Il hausse les épaules comme pour approuver sa remarque, en

précisant qu’ils ne font pas tous partis de la même guilde :

« - Laissez-moi passer et on verra si je passe toujours pas ! »

s’énerve-t-elle.

Mais ils continuent de la titiller, ce qui la met hors d’elle,

décidée à les massacrer :

« - C’est bon, arrêtez avant que ça n’aille trop loin ! interrompt

l’un d’eux.

- C’est vrai ça, je ne veux pas qu’un gardien vienne nous faire

la morale à cause de brebis galeuses ! » s’agace une autre.

A ces derniers mots, ils se résignent à la laisser passer, en

précisant que ce n’est pas à cause d’elle qu’ils arrêtent, mais

pour l’évènement :

« - Je n’en ai que faire de vos états d’âme ! » s’énerve-t-elle.

Elle passe mais est bloquée par une barrière :

« - A partir de là, tout le monde est bloqué ! se moque l’un de

ceux contre qui elle s’est bagarrée.

- Pas pour longtemps, qui nous dit qu’il faut pas briser cette

barrière pour passer ? » s’entête-t-elle.

Elle prend une de ses poses d’attaques avec sa massue, et

frappe de toutes ses forces en direction du blocage. En essayant

de forcer la barrière, un golem géant apparait juste devant muni

d’une énorme massue adaptée à sa grande taille. Personne ne s’y

attendait. Tous étonnés de voir un golem sorti de nulle part, ils

reculent tous automatiquement. Zia est trop proche pour pouvoir

s’éloigner et se reçoit un grand coup de massue pendant sa lancée,

ce qui la projette près du ravin. Ses compagnons la rejoignent

immédiatement en lui demandant si elle n’est pas blessée :

« - Petite rebelle neutralisée. Restes à ta place avant de te faire bobo

pour de bon. dit le golem de sa voix rauque et moqueur.

- Je rêve ou il se moque de moi le tas de granite ! s’emporte Zia, le

souffle coupé pendant un instant, tellement l’impact est brutal, se

dirigeant cette fois vers celui-ci.

- Tas de granite ? » s’étonne le golem, puis fronce les sourcils en

brandissant à nouveau sa massue.

Ses amis la retiennent et s’excusent pour elle, en l’éloignant le plus

vite possible :

« - Tu devrais écouter tes amis ! ironise-t-il.

- Je t’aurais transformé en gravier, c’est toi qui as de la chance

gro-lem ! » dit-elle sur un ton moqueur, en lui tirant la langue.

Les yeux du golem deviennent rouges et fais un pas en avant :

« - Boooooon, on s’en va, désolé du dérangement, aurevoir

haha ! » s’écrit Maëlo, anxieux, emportant son amie à l’aide des

deux autres.

En lui mettant la main sur la bouche pour éviter de se faire courser.

Plus loin, ils s’arrêtent enfin :

« - Mais qu’est-ce qui t’as pris de le provoquer ?! s’exclame Maëlo.

- Et lui alors ? réplique Zia.

- C’est le gardien de la barrière, c’est normal qu’il la défende… dit-il.

- Il n’avait qu’à le dire avant de me frapper, non mais ! » répond -elle.

Solveig prend la parole à son tour :

« - C’est un golem directement relié à la planète, ce n’est pas très

malin de faire ça… s’indigne-t-elle.

- Je crois surtout qu’elle l’a vexée dans son amour propre, il ne vaut

mieux pas qu’il apparaisse dans une épreuve contre toi sinon il fera

tout pour que tu échoue à mon avis. dit Anton qui n’aimerait pas

être à la place de Zia.

- Bref, ça nous dit pas comment on va faire pour passer, on va pas

attendre que l’évènement se termine quand même… se plaint Zia.

- Tu es beaucoup trop impatiente et ça te joue des tours petite furie !

dit une personne sortant du ravin.

- Encore toi ? qu’est-ce que tu fais là, t’es censé être avec ton groupe

de loosers… » dit la barbare en reconnaissant la personne.

C’était le mystérieux voyageur :

« - Tu t’étonnes encore pourquoi tu t’es fait éjecter comme une

balle… s’indigne-t-il.

- T’en veux aussi ? s’agace-t-elle.

- Non merci, je passe mon tour et je ne suis pas là pour ça. dit-il.

- Tu as eu un problème ? demande Anton.

- Hum, hum … comment dire… j’ai dû faire demi-tour pour annuler la

requête classée dangereuse qui finalement, n’a servie à rien. en

regardant Zia.

- Et? demande-t-elle.

- Et j’ai entendu dire que vous vous dirigez vers mon village natal, alors

je me suis dit qu’on pourrait faire la route ensemble ? demande-t-il

sans regarder Zia.

- C’est vraiment ton village natal ? demande Solveig.

- Oui, je suis né là-bas et j’y ai grandi ! dit-il fièrement.

- T’as dû être adopté, c’est pas possible, il n’y a que des mages puissants

dans ce village ! » s’étonne Zia, qui arrive une fois de plus, à casser le

voyageur.

Celui-ci la regarde d’un air agacé par ses paroles blessantes :

- Toujours le mot qui fait du bien toi. dit-il en serrant les dents.

- Je ne vois pas pourquoi on refuserait. dit Anton.

- Non non non non non ! Hors de question de me trimballer ce

boulet avec moi ! Si tu vois pas pourquoi on refuserait, je vais

t’énumérer quelques raisons. Il pleure dès qu’il est dans le pétrin,

il s’attire tout seul dedans et demande de l’aide à n’importe qui, il

n'a aucun courage, aucun sou en poche et se la raconte, et pour un

mage venant de ce fameux village, il n’a aucune technique en magie !

C’est déjà pas mal non ? dit-elle sans hésiter.

- Je ne sais pas non plus me battre au combat rapproché ! rajoute le

voyageur.

- En plus il est tout fier de sa faiblesse… s’énerve-t-elle.

- Et tu trompes sur une chose, j’ai des techniques magiques, dont ma

préférée, la téléportation ! se défend -il.

- C’est encore une technique pour fuir, tu devrais pas être fier de ça

grrrr il va me rendre chèvre s’il vient avec nous ! » assure-t -elle.

Maëlo essaie de la convaincre en disant qu’il ne devrait pas laisser

quelqu’un comme lui rentrer seul chez lui, de plus, vu qu’il vient du

village des grands mages, ce sera leur guide attitré.

« - Tu me désole vraiment Maëlo… soupire Zia en leur tournant le dos.

- Ça veut dire oui ? demande-t-il.

- Même si c’est pas de bon cœur, oui… » dit-elle d’un ton résignant.

Le voyageur rend l’argent que Zia avait donner pour la requête

dangereuse. Il leur confie avoir vu quelques cochons d’or dans le ravin,

et qu’il a eu tellement peur, qu’il est revenu sur la route :

« - Comment est-ce qu’on peut avoir peur d’un cochon… en plus doré !

dit Zia.

- Arrête de me critiquer, je ne suis pas un barbare moi ! se plaint-il.

- Maëlo non plus et il ne se cache pas à la moindre feuille qui tombe lui !

dit-elle.

- Moi non plus ! » dit-il.

- J’ai une idée, pourquoi on ne ferait pas l’évènement du cochon d’or

nous aussi, il nous montrera où il les a vus…euh… comment tu

t’appelles au fait ? demande Solveig.

- Peureux, boulet ou bébé qui pleure ? se moque Zia.

- Comment tu arrives à supporter sa méchanceté Maëlo ? quelle

tolérance… dit-il.

- Elle est plutôt gentille avec moi, tu dois avoir quelque chose qu’elle

n’aime pas chez toi… » répond Maëlo.

Le voyageur essaie d’ignorer les propos de la petite barbare :

« - Je m’appelle Natz de la famille des Mages légendaires. répond-il.

- C’est le seul truc cool chez toi, ton nom. dit Zia.

- Je vais prendre ça pour un compliment… dit Natz.

- En revanche il faut s’inscrire avec le golem je crois… dit Anton.

- Je croyais qu’il apparaissait que pour défendre sa barrière ?

demande Zia.

- Faut croire que non, tu as accéléré sa venue on dirait ha ha ha ! »

s’amuse Natz.

Ils se dirigent vers les inscriptions tandis que Zia espère que le golem

ne soit pas là à leur arrivée. Malheureusement, le golem est toujours

là et aperçoit Zia. Les autres voyageurs se sont inscrits et attendent

que les cochons d’or passent sur cette route. Le golem demande à Zia

si elle est venue se casser les dents, mais elle répond en rougissant que

non et s’excuse d’avoir réagi de la sorte, mentionnant le fait qu’elle est

impulsive et que c’est dans sa nature. Il accepte ses excuses mais

prévient qu’il n’y aura plus de prochaine fois.

L’équipe s’inscrit mais Natz ne fait pas parti de l’équipe et doit

s’inscrire tout seul :

« - Ça va être difficile pour t’inscrire, les cochons d’or risque de te

manger » se moque-t-elle.

Solveig rappelle que les inscriptions se font à partir du statut de

baron ou de classe principale de niveau six. A la surprise de tous, il

réussit à s’inscrire très facilement :

« - Hein ?! comment ça se fait que quelqu’un comme toi s’inscrit aussi

facilement, t’as une carte piston ou quoi ?! » s’étonne Zia qui n’en croit

pas ses yeux.

Avec un petit sourire en coin, il lui répond que c’est son petit secret :

« - Et toc la furie ! » dit-il en s’éloignant.

Elle est bien trop étonnée pour s’énerver contre lui. Ils partent ainsi à

la conquête de l’évènement. Qui c’est ce qui les attendent.

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