21* LE VILLAGE NATAL DE NATZ.
A peine arrivés qu’ils aperçoivent déjà de la
magie pour les accueillir. Des enfants s’amusent
à l’entrée du village en s’envoyant de la magie
inoffensive les uns sur les autres, utilisant leur
familier pour se déplacer plus rapidement. Natz
les interpelle en disant vouloir aller voir le chef
accompagné de ses amis. Ils semblent surpris de
sa phrase, mais s’écartent du chemin pour ne pas
le gêner, en le saluant. Les gens les regardent assez
bizarrement, mais pas dans le mauvais sens. Ils
s’arrêtent devant une assez grande tente bien décorée,
de multiples couleurs vives :
« - Je vous conseille de vous éloigner de quelques
mètres de distance de moi. Ohé grand chef tu es là ? »
appelle Natz.
Ils s’exécutent en se demandant pourquoi. Une
boule lumineuse jaillit de la tente, en direction de
Natz. Il l’évite facilement en souriant, et celle-ci
explose à l’impact, juste derrière lui:
« - C’est quoi cette attaque en plein village ?!
s’exclame Maëlo.
- C’est très mauvais grand chef ha ha ! » se moque
Natz.
Un homme sort de la tente dans leur direction.
« - C’est ça, tu ne feras pas le malin très longtemps,
viens subir ta punition insolent ! » gronde un homme
sortant de la tente.
Il s’arrête net en voyant la petite équipe :
« - Du calme mon grand, je suis venu te présenter mes
amis. sourit-il.
- Toi avoir des amis ? qu’est-ce que tu leur as fait ?
comme si Natz s’en était pris à Solveig et les autres.
- Mais rien du tout, ne sois pas jaloux. rétorque Natz.
- Bonjour monsieur. dit Anton, suivi des autres.
- Bonjour jeunes gens, il ne vous a pas agresser ? pire,
manipuler ? pire, fait chanter, pire… commence-t-il à
dire en s’approchant d’eux.
- Arrête tes bêtises, si c’était le cas je ne m’en cacherai
pas pff ! » dit-il.
Natz présente alors l’équipe sous le regard méfiant
du chef, puis explique la raison de leur venue dans ce
village :
« - Hm, je vois. Dans ces cas-là, vous pouvez entrer dans
la tente, nous allons en discuter. reprend le chef avec
calme.
- Merci beaucoup monsieur. dit Solveig.
- Pas toi, tu restes dehors nuisible. dit-il en stoppant la
lancée de Natz.
- Euh, j’habite là aussi je te signale. réplique-t-il.
- Depuis quand ? je te rappelle que tu n’es pas revenu
avec tes camarades, et tu n'as envoyer aucun message
pour prévenir de ton retard, et tu as rater la cérémonie
de ta fratrie. dit-il d’un ton sec.
- Oh ça va, tu ne vas pas en faire tout un plat, et j’ai
envoyé un message, je n’y peux rien si tu ne sais pas lire.
répond-il.
- J’imagine la fratrie. » lance Zia, imaginant des clones de
Natz.
Celui-ci la regarde d’un air désapprobateur, se disant que
ce n’est pas le moment de l’embêter :
« - Nous n’avons rien reçu, donc tu es fautif. répond le chef.
- Peu importe, tu es sûr que tu ne veux pas que je rentre ?
dit Natz, d’un ton désinvolte.
- Tu m’énerve viens. » râle le chef.
En entrant, ils restent bouche bée. L’intérieur est
immense, alors que la tente fait tellement petit vu
de l’extérieur :
« - Encore de la magie, j’avoue que ça m’étonne. dit Zia.
- Oui, toute notre famille vit ici. Répond-il.
- Un village dans un village, il n’y a pas ça chez nous ! »
s’exclame Solveig.
Anton explique alors la raison de leur venue plus en
détail, à l’homme sorti de la tente :
« - Très intéressant, vous avez des objectifs différents
mais communs à la fois. Vu que Natz est parti, je vais
en profiter pour raconter son histoire. Ce n’est pas un
mauvais garçon, mais ses décisions en donne l’impression.
C’est important si vous voulez faire équipe avec lui.
commence le chef.
« - On se fiche de ce qu’il a fait, on le veut dans notre
équipe. dit Zia.
- Même si on est un peu curieux. dit timidement Solveig.
- Même beaucoup. S’amuse Anton.
- Natz est mon petit-fils. Mais c’est assez compliqué. Oh
excusez-moi, je suis tellement pressé que j’en ai oublié ma
présentation. Je m’appelle Uzforn de la famille des mages
légendaires. dit-il.
- Oh ce n’est pas grave, au pire quelqu’un me résumera
l’histoire. Et merci pour la petite présentation ! dit Zia.
- Et ta classe Apothicaire… lance Maëlo.
- C’est pas pareil. se défend-elle.
- Bref, continuez donc s’il vous plait. » dit Anton.
Zia se dit qu’elle doit maintenant écouter les vieilles
histoires d’un petit vieux, en se disant qu’il a l’air bien
pressé de raconter ses petits ragots :
« - À sa naissance, il avait comme une énergie maléfique
émanant de lui, ce qui en avait effrayé plus d’un, jusqu’à
ses propres parents. Mais ils l’ont quand même gardé,
en cherchant des solutions pour faire partir tout ça. Il
était tellement fort qu’on avait eu du mal à lui apprendre
à se maitriser. Plus il grandissait, plus il avait des
souvenirs qui ne lui appartenait pas. Un jour, il a échappé
à la surveillance de ses parents, et des êtres ignobles en
ont profiter pour l’attirer vers eux. Ils lui ont appris les
pires atrocités. Il a pris cela pour un jeu sous leur influence.
Vous connaissez les cinq meilleurs fins gourmets du
Nord ? demande-t-il.
- Oui, on les a même croisés. dit Maëlo, se remémorant
encore la scène.
- En leur compagnie, il a rapidement augmenté son statut
jusqu’à Duc. Voyant ses talents, ces gourmets en voulaient
toujours plus de sa part. Il avait commencé a affronté des
gardiens de la planète en les tuant dans d’affreuses
circonstances. Jusqu’à ce qu’il tombe sur un gardien plus
fort que lui, ce fût sa première défaite. dit-il.
- C’est gore quand même, on ne dirait pas à le voir.
dit Zia, d’un air assez compatissant.
- Après sa défaite, son pass s’est assombri et il est
passé au statut sombre. Il a demandé pourquoi on
le punissait alors qu’il n’a fait que suivre les règles
du jeu. Le gardien était perplexe mais lui a quand
même expliquer pourquoi. Natz commençait à se
remettre en question mais c’était trop tard pour son
pass. En rentrant avec son groupe malfaisant, il s’est
expliqué avec eux, et les a finalement quittés. Le
problème c’est qu’au lieu de rentrer, il a commencé à
errer, voyager et combattre dans des donjons,
espérant retrouver un pass normal. Tu parles qu’il l’a
gardé comme tel. Il n’a rencontré que des hypocrites,
des gens malfaisants, ou simplement des gens
inintéressants pour lui. C’est pour cela que ça m’a
étonné qu’il vous considère comme ses amis. » dit-il.
Solveig ne peut s’empêcher de poser une question
qu’elle se pose depuis un petit moment :
« - Pourquoi il nous appelle, les enfants, à chaque
fois ? demande-t-elle.
- Ils lui ont mis dans la tête qu’il a reçu un sort très
ancien et qu’il s’est réincarné plusieurs fois, en gros
qu’il a eu plusieurs vies. répond-il.
- Et c’est vrai ? demande Maëlo.
- Nous n’en savons rien, mais il a hérité de l’énergie d’un
ou plusieurs de nos ancêtres, évidemment. dit-il.
- Pourquoi vous l’avez pas alors ? demande Zia.
- L’énergie obscure a dû se concentrer au fil des
générations, et est sortie une fois prête à être utilisée.
C’est tombé sur Natz, ou peut-être que l’énergie elle-même
choisie ses réceptacles, nous ne le savons toujours pas. »
dit-il.
- Mais il n’a pas grandi ici alors ? demande Anton.
- Si. On l’a cherché dès qu’on a remarqué son absence.
Quand on l’a retrouvé, il n’avait pas loin de huit ans, et il
venait à peine de terminer un donjon de classe élevée,
en protégeant une équipe qu’il ne connaissait même pas.
Ils étaient en train de le remercier avant de partir. » dit-il.
- C’est trop triste ! dit Maëlo, les larmes aux yeux.
- On lui a dit qu’on venait le récupérer mais il ne voulait pas
sous prétexte qu’il n’avait plus de pass normal. Quand il
nous a expliquer la situation, on l’a convaincu que ce n’était
pas vraiment de sa faute, puis on est rentré à la maison.
Mais ça ne nous a pas empêcher d’aller rendre visite à ces
mécréants et dire nos quatre vérité, accompagnés de
menaces. Depuis, ils se tiennent à carreaux. » dit-il.
Zia éclate de rire :
« - Je comprends mieux sa réaction ! Il jouait donc les faibles
pour s’intégrer. Je préfère ça, je n’aime pas les poltrons qui ne
font aucun effort. Ah oui, qui étaient ses compagnons bloqués
à la forêt lugubre ? demande-t-elle.
- Oh, des habitants du village qui voulaient avoir leur
première expérience de voyage, ainsi que quelques membres
de la famille, mais il faut croire que Natz n’est pas doué pour
leur donner envie de continuer. dit-il, en rigolant.
- Ça, je confirme ! approuve-t-elle.
- Voilà, vous connaissez en gros son histoire. dit-il.
- Oui, mais vous ne lui avez pas parler de cette histoire
d’ancêtre ? demande Solveig.
- Bien sûr que si. Mais il a tendance à revivre les souvenirs de
ceux qui ont possédé cette énergie obscure. Quant à savoir
comment l’annuler, mystère. On cherche encore. Il me semble
qu’une dizaine d’entre eux ont eu ce problème mais n’ont pas
pu résoudre ce problème. Deux ont essayer d’annuler sans
résultats, Trois ont essayer de maitriser cette énergie mais se
sont fait envahir, et tous ont sombrés. Natz a l’air de se
contenir pour le moment. explique-t-il.
- J’ai lu quelques livres à ce sujet mais je ne me souviens pas
avoir vue un quelconque remède. assure Solveig.
- Oui, mais ce qui me console, c’est que Natz essaie de se faire
des amis, mais c’est compliqué. Je suis vraiment heureux que
vous le soyez. sourit-il.
- Vous avez parlé de punition à son encontre, c’est quoi ?
demande Maëlo.
- Aucune. C’est juste pour éviter qu’il s’ennuie. L’ennui pourrait le
faire sombrer alors on fait ce qu’on peut pour éviter cela. dit-il.
- A l’aveuglette quoi. dit Zia.
- C’est exactement ça, hélas. Mais on ne fait pas semblant de
l’apprécier non plus, on est de la même famille, et ça s’est sacré
chez nous. dit-il.
- Je peux comprendre, nous aussi ! dit Zia.
- Il a dû le ressentir, c’est pour ça qu’il a dû vous coller ha ha,
désolé pour ça. dit-il.
- Mouais, s’il était resté lui-même dès le début ça aurait peut-être
été mieux, mais bon ça peut se comprendre vu le niveau de
violence de sa vie. » comprend Zia.
Ils papotent ainsi pendant un long moment, pendant que
Natz faisait un petit tour. A la fin de la discussion, il accepte
qu’ils restent dans ce village pour s’entraîner et leur laisse
se balader librement tant qu’ils ne mettent pas la zizanie. Il
leur propose même d’habiter avec sa famille pendant ce
temps, ce qu’ils acceptent sans hésiter. Par la suite, ils
décident de parler plus sérieusement de ne pas se cacher
des choses gravent, qui pourrait nuire à leur amitié. Ils
prennent alors la décision d’inscrire Natz dans leur équipe,
dans la joie et la bonne humeur. Déterminés à se trouver un
bon professeur, Solveig et Anton proposent de passer une
bonne nuit de sommeil avant de rechercher à fond le
lendemain. Maëlo veut en faire de même, et demande à Zia
si elle aussi veut bien apprendre la magie. Pas très convaincue
de pouvoir faire des ravages avec la magie, Natz lui propose
de rencontrer des barbares experts dans ce domaine pour la
convaincre, en même temps que les trois autres seront à la
recherche de leur professeur. Ne sachant pas trop quoi faire
pendant qu’ils s’entraineront, elle accepte.
A un moment donné, elle s’éloigne d’eux pour retrouver
le grand-père de Natz afin de parler un peu plus à son sujet :
« - Il se fait tard jeune fille. dit-il en souriant.
- Vous l’avez bien élevé on dirait! » clash Zia, reconnaissant la
même façon de parler que son nouvel équipier officiel.
Il rigole, puis l’invite à s’assoir à sa table, demandant la raison
de sa venue. Elle lui répond franchement, et il accepte sa
demande. Puis la barbare commence à parler de ce qu’il s’est
passé pendant l’évènement flash, sans trop donner de détails,
s’intéressant plutôt à la partie du combat de Natz. Elle assure
avoir vue son apparence changer et lui demande s’ils ont déjà
entendu parler des démons-gardiens de l’énergie obscure de
la planète, chargés à l’origine, de sa purification.
Malheureusement, cela lui dit vaguement quelque chose, et
Zia assure qu’il faudrait creuser dans cette direction pour en
savoir plus.
A son avis, Natz serait un démon gardien, car il
correspond à leur description, et l’histoire du chef appuie sa
théorie de démon-gardien. Il confie avoir des archives dans
leur village, mais que tout le monde n’y est pas autorisé.
Elle le regarde fixement et lui demande alors de lui
donner l’autorisation, puisque c’est une grande figure
des lieux, sauf s’il cache quelque chose au sujet de son
petit-fils, directement au concerné :
« - Oh, mais c’est que tu es vraiment méfiante, et pourquoi
tu t’intéresses autant à mon petit-fils ? C’est peut-être toi
qui as des choses à cacher ? » demande-t-il sournoisement,
faisant tilt à Zia, qui comprend automatiquement qu’il
parle d’amour.
« - Je vois où tu veux en venir, mais détrompes-toi, c’est
vraiment pas mon truc. J’ai rien à cacher, et j’aime pas les
secrets. En général, c’est le genre de choses qui gâche
des vies inutilement. » répond-elle franchement.
Le vieil homme est agréablement surpris par sa
réaction, et lui donne directement l’autorisation de
parcourir les archives pour se renseigner ce dont
elle vient de parler avec lui. Elle le remercie d’accepter
sans faire passer d’épreuves ridicules avant de lui en
donner cet accès, et assure qu’elle apprécie la
compagnie de Natz, précisant qu’il l’a déjà aidé plusieurs
fois. Il lui demande donc de lui faire part de ses
informations si jamais elle trouve quelque chose à ce
sujet, ce qu’elle promet de faire sans hésiter. Elle
retourne ensuite vers ses amis. Natz sort alors de
l’ombre pour s’assoir près de son grand-père :
« - Je suppose que tu as tout entendu garnement. »
sourit-il.
Il acquiesce en disant qu’il apprécie également cette
fille, mais pas seulement. Toute l’équipe. Il lui
demande s’il est au courant de cette histoire de
démon-gardien, et le vieil homme lui assure qu’il n’a
pas menti à Zia, que c’est trop important pour le lui
cacher, étant le concerné direct. Il ne veut pas le
reperdre pour des broutilles pareilles, et est d’accord
avec cette fille, quand elle parle des secrets :
« - La preuve, à cause de ces secrets, on n’en est pas
plus avancé ! se plaint le vieil homme, exaspéré de ne
rien pouvoir faire pour son petit-fils en l’état actuel
des choses.
- Tant pis. dit Natz, nonchalant.
- Tu devrais contacter notre mère nature, pour lui
demander des explications à ce sujet, tu en es capable. »
dit le grand-père, en le regardant.
Natz fait alors la moue, comme si ce n’est pas la première
fois qu’on le lui dit :
« - Non, je n’en ai aucune envie, et de toute façon elle ne
m’aime pas, alors ce n’est pas la peine. » répond-il, tel un
enfant qui boude.
L’homme l’attrape alors par les épaules et le somme
de faire ce qu’il vient de lui dire parce qu’il se rend la vie
plus compliquée tout seul. Natz clame alors qu’il ne
compte pas s’abaisser à lui poser les questions qu’il se
pose, parce que si elle le voulait vraiment, elle le lui
aurait dit depuis longtemps ce qui le turlupine, et il
n’en serait forcément pas là. Son grand-père le lâche
alors désespéré par sa réaction d’enfant têtu qui agit
par caprice. Il soupire avant de lui proposer de manger
avec lui, ce qu’il accepte malgré ce qu’il vient de se passer :
« - Franchement, j’espère qu’en étant avec tes amis, tu
réussiras enfin à mûrir. Souffle-t-il à Natz.
- Hmm ! Je ne sais pas, mais la nourriture est excellente ! »
s’exclame-t-il en se goinfrant de son repas partagé avec
son grand-père.
Après avoir terminé, il rejoint également ses amis dans
leurs discussions. Ils se demandent si chacun d’entre eux
trouvera le professeur adapté à leurs capacités. Natz
assurent qu’ils sont dans le bon village pour progresser,
et qu’ils ne sont pas obligés de n’en avoir qu’un seul. Il
leur parle également de leurs classes secondaires qu’ils
peuvent peaufiner, car il y a un peu de tout dans cet endroit.
Il promet même de leur donner de bonnes adresses pour
commencer leur recherche. Mais il préfère attendre le
petit matin pour éviter d’échauffer certains esprits, et qu’il
vaut mieux se reposer pour l’heure. Zia avoue qu’ils ont
beau se reposer entre chaque combat, ce n’est pas suffisant
pour être en pleine forme à chaque fois. Solveig suppose
que Natz n’a pas d’activités spécifiques puisqu’il est chez lui
et risque donc de s’ennuyer. Il essaie de les rassurer qu’il
compte simplement profiter de sa maison pendant ce temps.
Anton lui dit que ça va peut-être aller au début, mais
que leur apprentissage risque de durer très longtemps, car
la magie a de multiples possibilités :
« - Ha ha, ne vous inquiétez pas, je m’y ferai, aucun souci
là-dessus. Répond Natz.
Zia le regarde attentivement, en se disant qu’il a tellement
appris à s’adapter aux autres, qu’il continu même avec eux :
« - T’as qu’à endurcir ton corps, tu te briseras sûrement moins
vite les os comme ça. soupire alors Zia.
- Pourquoi tu ne le dis pas à Maëlo ? Il est encore moins
endurant que moi. réplique-t-il.
- Je n’ai rien dis-moi. intervient Maëlo.
- Lui, il a déjà quelque chose à faire, c’est pas ton cas. Alors
bouges-toi un peu et fais quelque chose de ton temps, au lieu
de le perdre pour des broutilles ! le tacle Zia.
- Attention, tu te fais engueuler ha ha ! s’amuse Solveig.
- Hé ho, je fais ce que je veux, et je profite de ma maison si
je veux d’abord, en plus on vient à peine d’arriver, laisses
moi respirer un peu. se plaint Natz.
- J’ai pas dit tout de suite, mais pour éviter de t’ennuyer. Je sais
quand même ce que c’est de vouloir profiter de sa famille. »
dit Zia, se demandant quelle image est-ce qu’il peut bien avoir
d’elle.
Anton parle alors de ce qu’ils ont vécus, et de ce qu’ils peuvent
vivre à l’avenir, une fois aguerris. Ils changent ainsi de sujet
en se lançant dans une discussion palpitante, passant une
bonne soirée dans la famille de Natz, très bienveillante
envers nos amis.
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