22* A LA RECHERCHE DE PROFESSEURS.

15 minutes de lecture

Une belle journée s’annonce pour cette

équipe renouvelée. Après que Natz finisse de

donner les renseignements importants au sujet

des mages du village, Solveig, Anton et Maëlo

partent chacun de leur côté pour trouver le

meilleur professeur qu’ils puissent avoir :

« - Ah oui, n’hésitez pas à avoir plusieurs

enseignants, ce n’est pas interdit! » sourit-il,

ravi de pouvoir les conseiller.

Pendant ce temps, il compte partir à la

rencontre des barbares magiciens du village

en leur présentant Zia. Elle se demande de

plus en plus si c’est possible pour elle d’utiliser

la magie, elle qui n’en a jamais fait à part celle

du feu, de l’eau et de la terre, rien que pour le

quotidien. Natz essaie de la rassurer en disant

qu’il n’y a que de bons magiciens dans ce village.

Du moins, ceux qui ont déjà voyager. Dans une

clairière assez modeste, des personnes à l'allure

de guerriers s’entraînent à l’épée, la massue et

autres armes similaires combinés à différentes

magies :

« - Je te présente nos meilleurs barbares. »

sourit-il.

Ceux-ci les saluent comme le font les

barbares habituels. Natz présente son

amie, puis leur demande de converser

avec elle, précisant que c’est une grande

fille qui peut se passer de sa présence.

Ils acceptent et discutent aisément de

barbare à barbare. Le courant passe

immédiatement entre eux et décident de

continuer leur discussion à la taverne. Elle

accepte sans hésiter et avoue que ça lui

manque, car depuis le premier village où

Maëlo s’est équipé, elle n’y a pas remis les

pieds par manque de temps. En buvant

des chopes d’alcool à la chaine et mangeant

des tonnes de viande, ils conversent sur la

façon de réussir à combiner la magie avec

leur style de combat. Bien difficile à imaginer

pour Zia, la compréhension théorique est là.

Se disant que Natz a raison sur ce point-là,

elle questionne si l’un d’entre eux peut lui

enseigner ce mode de combat.

Ils la regardent attentivement :

« - Comment se passe l’enseignement dans ta

famille ? Tu as eu un mentor ? » demande l’un

d’eux.

- Non, j’ai appris un peu avec les adultes ou

simplement ceux qui avaient quelque chose à

m’apprendre. Pourquoi ? répond Zia en

finissant par une question à son tour.

- Parce que chez nous c’est pareil, on t’enseignera

ce qu’on pourra, et tu t’arrêteras quand tu le

voudras. répond le même barbare.

- Chouette, c’est comme chez nous !

s’exclame-t-elle.

- Tu as des familiers en ta possession ?

demande-t-il.

- Oui, je les utilise surtout quand je suis en

difficulté, mais depuis que j’ai commencé à

voyager avec mon ami d’enfance, je n’en ai pas

eu l’occasion. répond-elle.

- Ok, on t’apprendra comment les utiliser de la

bonne façon, dès que tu pourras utiliser la

magie à tes techniques de combat. » termine

l’un d’eux.

Ils suggèrent donc de s’amuser avant de

commencer l’entrainement de Zia, qui se fera

par celui ou celle qui le voudra bien le lendemain

matin. En effet, les barbares sont très résistants

aux lendemains de cuites. De leur côté, les trois

compères trouvent eux aussi plusieurs

enseignants volontaires, et n’ont que l’embarras

du choix. Excepté Solveig qui reste difficile sur la

question:

« - Ils ont l’air aux anges, j’adore ! C’est un peu

dommage pour elle, mais ce n’est que le début, je

ne m’en fais pour Solveig. » s’amuse Natz, content

de leur être utile.

Etant hébergés dans la famille de Natz, ils

rentrent se reposer avant de tous commencer

l’entrainement au petit matin. Ils se racontent

bien évidemment leur journée riche en

résultats. Zia propose de faire des petits

entrainements en équipe de temps en temps

pour se synchroniser dans les donjons à venir,

incluant Natz dans le lot. Il accepte avec plaisir

et se sent à sa place dans le groupe. Ils passent

ainsi une nuit très agréable.

A l’aube, comme prévu, chacun se lève pour

partir dans leur coin. Zia se dépêche de rejoindre

ses semblables et constate en arrivant, qu’ils sont

déjà beaucoup sur le pied de guerre. Elle les salue

directement avant de se rapprocher au plus près

d’eux. Ils l’accueillent amicalement, et un des barbares

se dévoue pour sa première leçon. Il se présente

sous le nom de Hyek, famille des barbares du Nord,

et précise que les siens lui ont déjà présenter Zia en

son absence. Contente que les présentations ne

durent pas des plombs, elle assure être prête pour

l’entrainement.

Il acquiesce disant qu’il gagne également

du temps en évitant d’expliquer le mode d’apprentissage,

puisqu’ils sont semblables. Il lui fait alors une

démonstration de force dès le départ, alliant épée

et magie, vers un point fixe :

« - On dirait le fonctionnement des guerriers ! remarque

Zia.

« - En effet, mais les guerriers maitrisent mieux ce sujet

que nous. A la différence, c’est que nous sommes capables

de l’intégrer directement à notre corps, mais ça, ce ne

sera pas pour tout de suite. » Explique-t-il.

Il lui montre alors comment enflammer son bras pour

frapper sur une cible, précisant qu’en plus de leur force de

frappe de base, ils peuvent aussi altérer l’état de

l’adversaire en le brûlant. En concentrant le même élément

dans une de ses mains, il touche une pierre qui chauffe

automatiquement, sans que celle-ci ne se désintègre ni ne

la casse. En fonction de la puissance et de la maitrise de la

magie utilisée, ils peuvent plus ou moins contrôler les dégâts

infligés :

« - Wow ! et ça va mettre combien de temps pour maitriser

tout ça ? s’impatiente Zia, ses yeux brûlants d’excitation.

- ça dépend toujours de la personne qui étudie. Mais avant de

penser à l’utiliser directement avec ton corps, tu devras

maitriser ça via ton armement. Tu ne dois pas sauter les

étapes. Répond-il.

- Ok, je vois ! Avant que tu demandes, j’utilise la magie du feu

et de la Terre. Pas en combat bien sûr, mais pour les petits gestes

du quotidien. Confie-t-elle.

- Mais c’est déjà bien ! On va commencer par celle de la terre, le

feu est trop dangereux pour un début. En revanche, ne t’attends

pas à réussir en un mois seulement. » Dit-il.

Elle lui demande s’il maitrise l’eau et le vent également,

mais ce n’est pas le cas de celui-ci. Il avoue en être incapable car

dès qu’il essaie de le faire, il mélange tout, donc il préfère sans

tenir à deux éléments. Elle certifie qu’elle compte écouter ses

consignes même si elle n’en a pas l’air. Celui-ci pouffe de rire en

lui demandant qui pourrait croire qu’un barbare est obéissant.

En y réfléchissant, elle trouve stupide de sa part d’avoir prononcé

cette phrase à un semblable, et assure tout simplement être

prête à commencer.

Cette fois, le mentor démontre une technique de base,

combinant l’élément de la terre avec son épée, puis frappe

un petit rocher, avant de lui demander d’en faire de même.

Il lui remet alors une épée de qualité futile pour commencer

l’entrainement. Passionnée par cet entrainement, elle tente

de faire la même chose mais échoue. Il lui remontre alors

étape par étape le processus de la technique, cette fois sans

frapper une seule cible, juste en restant en face d’elle. Celle-ci

n’a pas l’air d’avoir trop de mal à la développer. Le plus difficile

maintenant, est de la combiner à son épée, offerte par Hyek :

« - Je peux pas faire ça avec ma massue ? demande-t-elle.

- Non. Les contours ne sont pas les mêmes, sers-toi uniquement

de cette épée. » Répond-il.

Elle se reconcentre alors sur sa magie et sa nouvelle épée, et

tente à de nombreuses reprises de combiner le tout.

Pendant ce temps, Anton retrouve un des mages rencontré

la veille, pour lui demander s’il est toujours d’accord pour

l’entrainer. Pour le moment, il n’a rien vu de cette personne,

car sa tunique de couleur blanche et dorée, cache entièrement

son corps. Mais comme Anton ne ressent rien de mal émanant

de ce mage, il estime pouvoir lui faire confiance. Le mage

répond que puisqu’après une bonne nuit de sommeil, il est

toujours dans la même optique, alors il n’y voit aucun

inconvénient. Ils marchent ensemble un moment avant d’arriver

devant un lac paisible où l’on peut voir plusieurs créatures

barboter tranquillement dans l’eau. Cette personne lui demande

s’il est sûr de lui, car son enseignement risque d’être intense,

mais cela ne lui fait pas peur, décidé à progresser correctement.

Le mage a l’air de le fixer un moment, puis se décide à soulever

la capuche de sa tunique, faisant apparaitre son visage.

Anton rougit en dévisageant une belle femme, qu’il prenait

jusqu’alors pour un homme aguerri :

« - Oh, vous êtes une femme ! laisse-t-il échappé.

- Pourquoi, c’est interdit, tu as changé d’avis ? soupire-t-elle,

s’attendant à ce genre de réaction.

- Non non, pas du tout ! Je ne m’y attendais pas, votre voix avait

l’air si grave. » s’incline-t-il.

Etonnée de le voir s’incliner de la sorte, elle confie avoir utiliser

un simple sort de changement de voix, prétextant qu’en général,

elle n’est pas prise au sérieux autrement. Il assure donc ne pas

juger sur le genre d’une personne, c’est simplement que la

surprise est au rendez-vous.

« - Très bien, comme je ne me suis pas présentée hier, je m’appelle

Astavia, des mages légendaires. déclare-t-elle.

- D’accord, vous faites donc partie de la famille de Natz ? demande

Anton.

- Oui, il m’a demandé de chaperonner, un de ses amis. Et comme

tu es le seul à être apparu devant moi, alors tu seras le seul que

j’enseignerai! » affirme-t-elle.

Il accepte et déclare être prêt à travailler dur, et que c’est ce

qu’il sait faire de mieux. Elle l’observe, en se disant que son énergie

a l’air si pur, comme s’il vient à peine d’arriver au monde. Au

passage, Natz lui a raconter son ancien statut d’esclave, et c’est

ce qui l’étonne, car il n’y a vraiment aucun ressentiment de sa

part. Elle se demande également comment des personnes aussi

différentes, et pas qu’un peu, peuvent s’entendre aussi bien.

Enfin, l’important est de pouvoir l’entrainer, le reste importe peu.

Sur la demande de son professeur, Anton dévoile qu’il maitrise les

bases de la magie blanche, et le nécessaire pour être un Séraphin

de niveau un. Au niveau de la guérison, il est plutôt bien évolué

puisque cela fait partie de ses dons naturels qu’il a développé avec

Janis, un guérisseur aguerri.

Dans ses explications, elle ne sent pas une seule once d’égo,

et est soulagée de ne pas être tombée sur un de ces nombreux

frimeurs egocentriques. Elle fait part de ses résultats d’analyses sur

la façon de l’entrainer, mais précise qu’elle n’a encore jamais entrainer

personne. Anton la rassure qu’il ne compte pas étudier avec une

personne qui a enseigné son savoir à des milliers de personnes,

surtout que certains tocs néfastes peuvent apparaitre au fil du

temps, si cela n’est pas surveillé. Elle rougit pour ce qu’elle prend

pour un compliment et sans arrière-pensée, se disant une nouvelle

fois qu’elle est tombée sur le bon élève. Avant de commencer, elle

demande qu’ils officialisent leur contrat de Professeur à élève. Il

demande des explications par curiosité, et elle affirme qu’avec un

premier élève confirmé, elle pourra participer à des évènements,

dont elle n’a pour le moment pas accès.

Il accepte avec son sourire sincère habituel :

« - Je me demande s’il se rend compte de la chance qu’il a. » se dit-elle

intérieurement, en pensant à Natz.

Il signe donc officiellement leur contrat, et elle lui promet de l’initié

jusqu’à ce qu’il réussisse à assimiler son parcours d’apprentissage.

De son côté, Solveig peine à trouver le bon professeur qui

pourrait lui enseigner ce qu’il faut, car pour le moment, toutes les

personnes qu’elle rencontre lui donne un ressenti de perversité,

ce qu’elle évite impérativement. Dommage, parce que tous les

mages du coin sont puissants, et il faut croire qu’elle ne tombe

que sur les mauvais au niveau comportement. Même les femmes

rencontrées ont l’air d’avoir un grain dans la tête. Elle s’arrête un

moment en pensant que peut-être que tous ceux qui maitrisent

la magie noire se laisse déborder et prennent les émotions

négatives comme acquises. Peut-être que même elle, risque de

devenir pareil sans qu’elle ne s’en rende compte. Elle risque

d’assouvir certains besoins néfastes contre ses principes, sans

qu’elle ne puisse s’en empêcher. Pire, développer le côté obscur

qui se cache au fond d’elle, comme une bête féroce n’attendant

plus que le bon moment pour bondir.

Elle s’enfonce ainsi dans ses idées saugrenues, toutes plus

folles les unes que les autres, et se perd dans son imagination

sans limite :

« - Je risque de devenir… une des pires criminelles et provoquer

des choses horribles que je risque d’apprécier. commence-t-elle

à chuchoter.

- Hum, bonjour ! salue une personne non loin d’elle, d’une voix

grave et assez glauque.

- Pire, l’assassin le plus détesté de tous… continue-t-elle sans

faire attention à la personne qui l’interpelle.

- Euh… Bonjour ! dit la personne, insistant un peu plus.

- Pire, le déchet aux poignards d’assassin… marmonne-t-elle

sans s’arrêter.

- Il y a quelqu’un dans cette boite ? commence à s’agacer la même

personne, d’une voix plus glauque.

- Aucun assassin ne pourra m’entrainer de toute façon, je ne suis

peut-être pas au bon endroit ! suppose-t-elle toute seule, sans

avoir continuer ses recherches.

- Hey… cette fois la voix grave et glauque semble perdre patience

face à sa façon de le snober.

- Oui c’est ça, je dois changer ma façon de chercher mon mentor.

Ils sont forcément tous pervers, je dois donc imposer une mixture

encore inconnue contre ce fléau, avant de trouver le bon ! »

conclu-t-elle, donnant l’impression d’être dans son petit monde

imaginaire.

D’un seul coup, elle sort de ses pensées et ressent une

pression maléfique énorme envers elle. Sans qu’elle n’ait le

temps d’esquiver, un poignard se tient déjà sous son cou, et

une main imposante semble lui tenir le haut de la tête.

Essayant de se forcer à bouger, elle s’aperçoit en retard qu’elle

est paralysée par des liens magiques :

« - De…de la magie noire ! » arrive-t-elle à prononcer, tellement

la pression est grande.

C’est la première fois qu’elle a aussi peur de toute sa vie, et

n’arrive même plus à bouger le petit doigt. Elle se rend compte

qu’elle respire difficilement, aussi essoufflée qu’après un combat

intense. Elle ferme alors les yeux pour essayer de reprendre son

souffle, et analyser la situation, comme le ferait Anton :

« - Bonne réaction. Tu es plus apte à m’entendre maintenant ? »

demande la voix ignorée depuis un moment par Solveig.

La pression disparait et elle rouvre les yeux, et

remarque que les liens ont disparu, ainsi que le

poignard sous sa gorge également. Elle se

retourne vers l’inconnu et voit son poignard

dans sa main :

« - Ça ne va pas la tête, c’est quoi ce comportement

de rustre?! s’énerve Solveig, encore touchée par

ce qu’il vient de se passer.

- Tu t’étais perdue dans ton imagination débordante,

et quand je salue quelqu’un, je n’aime pas que l’on

m’ignore. répond-il en rangeant son poignard dans

sa manche du même côté.

- Et puis quoi encore, ça ne se fait pas de faire peur

aux gens comme ça. Si tu cherches du travail, ce

n’est pas comme ça que tu en auras ! » dit-elle plus

doucement, essayant de reprendre ses esprits.

Il la regarde sans rien dire attendant qu’elle se calme :

« - Va voir ailleurs si j’y suis ! lance-t-elle.

- Très bien mademoiselle, mais j’ai cru comprendre

qu’une certaine Marquise recherchait un mentor qui

excelle dans son domaine pour parfaire ses techniques

assez médiocres d’assassin, et qu’elle était déjà bien mal

partie pour en trouver un seul, sans une once de perversité.

Me serais-je trompé dans ma modeste analyse ? Dans ce

cas, je vous laisse vaquer à vos occupations, en m’excusant

du bouleversement que ma présence vient de provoquer

dans votre intense réflexion. » se moque-t-il en ricanant

sournoisement avant de partir en disparaissant rapidement.

Une fois parti, elle tire la langue dans le vide à l’intention de

celui qui lui a provoquer une grande frayeur :

« - Encore un peu et j’aurais fait pipi dans ma culotte. » se

plaint-elle.

Quelques temps après, elle se remet de ses

émotions et repense à la façon dont cet

homme la bloquer si facilement :

« - Je n’ai jamais ressenti une pression comme

ça, et sa lame sur mon cou, quelle maitrise…digne

d’un… » elle s’arrête net en remarquant sa bêtise.

Elle vient juste de laisser passer sa chance d’avoir

un bon mentor, d’autant plus qu’elle n'a ressenti

aucune perversité émanant de lui. Des larmes

semblent couler sur ses joues, et s’en voulant

intérieurement d’avoir répondue à ses émotions

du moment au lieu de suivre sa raison, elle sourit

bêtement dans le vide.

Maëlo discute tranquillement avec plusieurs mages

maitrisant toutes sortes de magie. Le courant a l’air de

bien passer, quel que soit le mage avec lequel il papote,

et n’a que l’embarras du choix :

« - Certains ou certaines d’entre vous serez d’accord

pour m’entrainer ? demande-t-il.

- C’est à toi de choisir, nous sommes beaucoup ! fait

remarquer un de mages présents.

- Euh… ben je ne sais pas comment choisir, je ne suis pas

fort, alors toute aide est la bienvenue ! assure-t-il.

- Hmm… Poses-toi la question, qu’est-ce que tu veux

maitriser pour toi-même ? conseille l’une d’entre eux.

- Euh … je ne me suis jamais posé la question… Mon rêve

devenir queux et d’ouvrir mon propre restaurant, avec des

recettes du monde entier ! Du coup, je n’y ai pas réfléchi…

Alors, je dirais plutôt, toute magie qui s’en rapporte ! »

répond-il, grand sourire aux lèvres.

Certains mages du secteur commencent à se proposer

pour l’entrainer. Il accepte leur aide sans hésiter, et les

remercie d’avance de leurs futurs enseignements.

Contrairement à ses amis, Natz se la coule plutôt douce en

compagnie de sa famille dont il a bien l’intention d’en profiter.

Il attend patiemment que ses camarades rentrent pour savoir

si leur recherche d’enseignant s’est bien passé ou non, en

espérant que ce soit positif pour chacun d’entre eux. Son

grand-père prévient alors son petit-fils que les mages de ce

village ne sont pas tous nets dans leur tête, et qu’il vaut mieux

qu’ils tombent sur la bonne personne. Natz assure qu’il a

confiance en eux :

« - S’ils ne trouve pas la bonne personne aujourd’hui, ils la

trouveront un autre jour, je ne m’en fais pas pour eux. »

dit-il avec un grand sourire.

Le vieil homme a une larme à l’œil en voyant le sourire

sincère de son petit-fils, et ne peut s’empêcher de l’enlacer

très fort dans ses bras, ce qui fait rougir le petit mage

surpris mais à la fois content de cette réaction. Malgré son

passé tumultueux, c’est quelqu’un de très câlin. Dans la

soirée, ils se rassemblent tous à table et Natz n’a pas la

patience d’attendre pour leur demander comment leur

journée s’est passée. Anton le remercie d’avoir contribuer à

sa recherche, car son professeur est une perle rare, et qu’il a

déjà commencé son entrainement. Maëlo assure qu’il a pu

trouver plusieurs professeurs et qu’il commence à se mettre

au travail le lendemain dans la matinée. Zia remercie Natz pour

lui avoir fait découvrir la magie des barbares, et qu’elle kiffe

son entrainement. Il est très content mais remarque que Solveig

n’est pas aussi enthousiaste que les autres.

Il lui demande alors pourquoi elle déprime :

« - Non seulement je n’ai trouvé que des pervers et dérangée

de la tête, mais quand je suis tombée sur le bon, je l’ai chassé

sans réfléchir aux conséquences ! se lamente-t-elle.

- Comment ça se fait ? demande Natz.

- Ben, il m’a fait peur donc j’ai réagi au quart de tour et je l’ai

chassé ! Ce n’est qu’après coup que je me suis rendu compte que

j’avais laissé passer ma chance ! » dit-elle, les larmes se

déversant sur ses joues.

Natz essuie ses larmes et la rassure que ce n’est que le premier

jour de recherche et qu’elle peut toujours continuer le lendemain.

Elle s’exclame alors que ce n’est pas normal car tous les autres

ont réussis sauf elle. Anton assure que ce n’est pas une

compétition, mais que chacun a eu sa chance, donc elle aussi.

Il faut juste qu’elle patiente encore un peu. Après une assez

longue discussion, ils décident de se détendre car si certains

commencent et d’autres reprennent leur entrainement, Solveig

compte continuer ses recherches le jour suivant.

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