23* ENTRAINEMENT ET RECHERCHE INTENSIVE.
Aux premiers rayons du soleil, et après un bon
repas animé, les cinq amis commencent leur journée
chacun de leur côté. Zia se précipite vers son lieu
d’entrainement encore la bouche pleine de nourriture,
gourde d’eau à la main. Aujourd’hui, c’est toujours Hyek
qui l’entraine. Et à peine arrivée qu’elle s’empresse de
sortir son épée, juste après les salutations. Sa joie de
vivre leur donne du baume au cœur :
« - Toujours aussi motivée à ce que je vois ! dit Hyek, en
lui montrant immédiatement la technique de la veille.
- Toujours ! » dit-elle en observant la démonstration de
son mentor, avant d’essayer de la reproduire.
Elle ne compte pas abandonner dès le début, surtout
qu’elle se sent comme chez elle. Petit à petit, elle
commence à comprendre le fonctionnement de la
technique et arrive à combiner sa magie avec son épée,
même si ce n’est pas encore parfait, et que cela se voit à
vue d’œil. Sous les consignes de son mentor, elle tente de
casser le petit rocher pas loin d’elle mais n’arrive qu’à le
fissurer :
« - Ce n’est pas encore ça, mais c’est un bon début. Dit-elle.
- Concentre mieux ta magie sur toute la surface de ton
arme, et maintiens-la. » lui dit le professeur.
En suivant ses instructions, elle s’aperçoit que la magie
est instable et que de temps en temps, elle se dirige plus
sur une partie qu’une autre. Trop aléatoire pour appeler ça
une technique pour le moment, mais elle fait de son mieux
pour la maitriser. Plus tard, Hyek propose de faire une pause,
et profiter de cette occasion pour débriefer de la matinée.
D’après lui elle s’en sort très bien, même si elle ne s’en rend
pas compte. C’est le lot des barbares de toujours en vouloir
plus que de raison, mais assure que dans ce village, ils ont
dépassé ce stade en s’adaptant comme ils le peuvent. Dès
qu’ils reprennent leurs activités, elle se concentre de toutes
ses forces vers la réussite de son objectif actuel. A un moment,
Hyek doit s’absenter et lui demande de continuer sans lui, car
ce qu’elle fait n’est pas dangereux pour l’instant. Il lui promet
de revenir pour continuer son enseignement, ce qu’elle accepte,
toujours concentrée sur sa technique.
Pendant ce temps, Maëlo n’est toujours pas en entrainement
et profite du paysage du village en se détendant. Il en profite
pour se dégoter des livres de recettes qu’il n’a toujours pas lu.
Il visite plusieurs boutiques et s’aperçoit que les livres de cuisines
pullulent dans les environs. C’est un grand dilemme pour lui, car
il les veut tous, mais n’a pas le luxe de pouvoir tous se les
acheter. Et même s’il y arrive, il n’est pas sûr que son inventaire
ait assez de places libres pour tout ça. D’ailleurs, si les livres
prennent toute la place, il suffit qu’il tombe sur un objet intéressant,
pour devoir le laisser sur place, chose qu’il risque de regretter par
la suite. Il cherche alors une solution pour pouvoir tous les assimiler
d’une façon ou d’une autre, mais pour le moment, tout ce qu’il
arrive à faire, c’est chou blanc.
Le temps passe, et il pense enfin avoir une idée qui se tient.
Il en achète plusieurs, puis les lis dès qu’il le peut. Petit à petit il les
remplace, en vendant ceux déjà assimilés. Et s’il peut les échanger
contre d’autres livres, c’est tout bénéfique. Fier de son idée hors du
commun, il se rend compte que c’est bientôt l’heure de son
entrainement, et remet ses achats à plus tard, se dépêchant de se
rendre sur son lieu d’apprentissage. Il arrive sur place dans les
temps et son professeur est ravi de le voir arriver à l’heure, preuve
que c’est un garçon motivé, malgré ses interrogations de la veille.
Le mage commence par énumérer différentes magies que lui-même
compte lui inculquer :
« - Alors ce que nous allons t’enseigner, bien sûr on en avait parler
entre nous, ce sera la magie des éléments à un niveau élevé utilisable
en cuisine. Ensuite, il y aura celle de la matérialisation. Tout bon
restaurant se doit d’avoir une bonne décoration et de bons outils
de travail, sans compter ceux des clients. Je ne t’apprendrais aucune
technique de téléportation, car c’est totalement inutile en cuisine. Et
si tu le désires vraiment, demandes à Natz de te l’enseigner, il s’est
spécialisé dans cette catégorie ce chenapan. Celle également de la
vérité. Certains clients sont de mauvaises foi et grâce à cette magie,
il te sera facile de les détecter, même les restaurateurs déguisés
malsains envers toi et ton futur restaurant. Je pense que c’est tout.
Ah oui, et de temps en temps on te filera quelques astuces de nos
expériences respectives en tant que queux. » Annonce-t-il
sérieusement, avec un clin d’œil en fin de discours.
Maëlo pense que ça a l’air plutôt strict, mais cela lui plait, et accepte
avec plaisir les conditions qui ne sont aucunement négatives.
Anton reprend son entrainement avec Astavia, qui n’offre
aucun cadeau envers son premier élève :
« - La magie se visualise, la magie se ressent, elle se déverse à flot,
et savoir l’utiliser est tout un art. Concentre-toi sans te crisper
quel que soit la situation. Même les plus calmes peuvent
désespérer et faire des tentatives inutiles dû à leur stress. On
se bloque soi-même en forçant la magie à aller au-delà de ses
pensées. Une fois les pensées dépassées, elle ne nous
accompagne plus, elle rejoint la personne qui l’accepte telle
qu’elle est, sans l’exploiter. Dans une situation désespérée, on
pense que la magie nous appartient et on la bloque dans un
espace restreint, alors qu’elle a besoin de liberté, d’être dirigé
sûrement par une énergie stable. Une énergie déstabilisée,
contaminera forcément la magie. Et la magie blanche a besoin de
sûreté, pas de confusion. Quel que soit ton niveau de stress, de
désespoir, l’important est de ne surtout pas bloquer cette magie. La
magie ne nous appartient pas, elle nous améliore, nous aide.
Respecter la magie sous toutes ses formes n’est pas maitrisé par
tous les Séraphins, et c’est bien pour ça que certains s’en
détournent. » explique-t-elle sans se demander si ce qu’elle dit est
la bonne façon d’expliquer ou non.
Anton est subjugué par ses paroles, tellement elles sont
sincères :
« - Elle parait si transparente, et n’a l’air ne faire qu’un avec la
nature. » pense-t-il, en fixant son mentor.
Elle regarde alors et remarque qu’il reste pensif :
« - Il y a un problème ? J’ai peut-être mal expliqué, tu veux que
je réexplique ? » dit-elle en se demandant si elle a fait une erreur
dans son discours, peut-être que ce n’est pas compréhensible
et qu’elle parle trop avec son cœur au lieu de réfléchir à bien
formuler ses phrases.
- Euh, non c’est très bien expliqué ! Enfaite, je suis bluffée par le
niveau de transparence avec la nature. Vous étiez tellement en
phase avec vos paroles et relié à la terre, que j’ai cru vous voir
disparaitre petit à petit, ha ha je suis vraiment désolé, je n’ai pas
l’habitude ! » s’excuse Anton, gêné par la situation dans laquelle
il s’est mis.
Celle-ci rougit et le pardonne en lui demandant de se
concentrer davantage sur son apprentissage. Il accepte en
s’inclinant, avant de continuer ses activités. Elle le trouve
assez étrange dans ses manières de s’incliner et s’excuser
constamment, toujours avec le sourire qui n’a pourtant pas
l’air faux. Au contraire, un sourire naturel et sincère. Solveig
de son côté, recherche des mentors dignes de ce nom mais
n’en trouve aucun qui puisse l’aider. Ce n’est pas qu’ils ne
veulent pas, mais c’est plutôt elle qui refuse, ressentant
certaines pulsions dérangeantes à son égard. Elle ne fait que
penser à celui qui lui a fait peur la veille :
« - En y repensant, je m’énerverais aussi si on ne me répondait
pas après avoir salué quelqu’un. » regrette-t-elle amèrement.
En regardant vers un stand, elle pense l’apercevoir se
dirigeant calmement vers l’angle d’une rue. Elle décide de le
poursuivre, décidée à lui demander de l’aide. Il tourne alors
et disparait de sa vue. Arrivée de l’autre côté, elle ne voit plus
personne :
« - Mince, il a dû croire que je voulais me venger de ce qu’il
m’a fait la dernière fois ! nooooooon ! » s’emporte-t-elle
intérieurement.
Elle ne compte pas lâcher l’affaire et continue dans cette même
rue, espérant le voir à nouveau. Celui-ci sort alors de derrière
un miroir poussiéreux, pas loin de là où elle vient de partir :
« - Ce n’est pas croyable de vouloir se venger de plus fort que
soi, je suppose que c’est la nouvelle jeunesse, même si je suis
encore dans la fleur de l’âge. » dit calmement l’homme en
mangeant sereinement une brochette de fromage encore
chaude achetée à un stand précédent, la regardant disparaitre
au loin.
Il se dirige alors dans la direction opposée à celle-ci sans changer
de rythme.
Plus tard, elle croise Natz se baladant avec quelques membres
de sa famille, en lui demandant s’il n’a pas vu le fameux type
dont elle lui a parlée la veille. Il lui assure que non, lui conseillant
de ne pas le harceler, car les gens du coin n’aiment pas ça :
« - Mais je ne le harcèle pas du tout, je le cherche ce n’est pas
pareil, enfin bref, je le trouverai ! c’est parti ! » s’exclame-t-elle,
changeant de direction, bien motivée.
Un frisson parcourt alors celui-ci, qui espère ne pas avoir affaire
à la personne qu’elle recherche, si c’est vraiment celui auquel il
pense :
« - Tu crois que c’est lui ? demande une de ses cousines.
- J’espère bien que non, je suis peut-être balèze en magie, mais
ça s’arrête là. Répond-il nerveusement.
- Ha ha, et là il vient te demander des comptes ! ha ha ha ! s’amuse
un de ses grands frères.
- Ce n’est pas drôle, je ne veux absolument pas l’avoir sur le dos, il
craint trop. » réplique-t-il encore plus nerveux.
Solveig continue alors de courir dans tout le
village à la recherche du seul mentor qu’elle trouve
digne d’elle, sans rien demander aux passants, ne
voulant pas que ce soit trop flagrant. Elle désespère
de ne pas le trouver, mais sa consolation est qu’il
habite ici, donc elle doit forcément le trouver dans
ces lieux. Elle se remotive aussitôt qu’elle désespère.
Blackchill est vaste, et l’homme mystérieux n’a pas
besoin de se cacher à longueur de temps, surtout
si elle le cherche au mauvais endroit.
Natz se retrouve seul car les membres de sa famille
l’accompagnant, sont partis autre part, à la recherche de
boutiques bien spécifiques pour gaspiller leur argent de
poche, selon celui-ci. Il commence à penser à ce que Zia
lui a parler à propos de renforcer son corps et pense que
ce n’est pas une si mauvaise idée. Mais imaginant
s’entrainer avec les barbares qui risque de lui broyer les os,
il se refuse de leur demander de l’aide. A la base, l’image
qu’il a des barbares n'est pas aussi brutal, mais Zia lui en à
persuader du contraire, depuis qu’il s’est ramasser une raclée
de sa part, même si cela n’a rien avoir avec un combat. Il s’en
souvient encore et ne veut pas que cela se reproduise. Il
cherche alors à savoir comment est-ce qu’il pourrait bien
renforcer sans corps sans souffrir le martyr, avec un très bon
résultat. Il pense alors contacter quelques guerriers pour l’aider,
puisqu’eux aussi s’entraine au corps à corps. Ils sont juste
moins brutaux que les barbares.
Il commence à questionner les guerriers qu’il connait déjà,
afin d’avoir plus d’infos sur un possible programme non violent :
« - On peut te balancer des pétales de roses pour commencer
ton renforcement ! » se moque l’un d’eux sans que Natz ne lui
aborde la parole.
« - Je ne t’ai pas sonné toi, retournes donc taper tes cailloux et
laisses moi tranquille! » réplique-t-il.
Celui-ci rigole à plein poumon, ce que Natz pense être un peu
trop exagéré pour être naturel. Décidant de l’ignorer, il repart
dans sa quête de trouver un bon guerrier sur la même longueur
d’onde que lui. Il pense alors à un ancien guerrier désormais
sellier qui voyage de temps à autre pour vendre quelques-unes
de ses pièces fabriquées par lui-même.
« - Hey salut mon grand, tu t’es enfin décidé à rendre visite à un
pauvre vieillard sans défense comme moi ? » tacle-t-il avec un
grand sourire.
« - Sans défense, ça reste à voir, mais je te salue quand même
l'ancêtre. » dit-il familièrement.
L’ancien guerrier est un homme assez banal ayant les
cheveux et les yeux bruns avec une cicatrice au niveau de
l’œil gauche fait par une arme blanche. Sa couleur de peau
est plutôt marron clair et ne donne pas l’impression de
savoir se battre. Dans le passé, il avait confié à Natz que
cette ancienne blessure était le résultat d’un poignard
d’assassin extrêmement agile qu’il a réussi à battre de
justesse pendant une bataille à mort, chose très rare dans
ce monde. D’ailleurs, ce n’est pas censé être autorisé.
Après quelques politesses, Natz expose sa recherche et
l’homme lui répond positivement. Il ne fait pas parti de ceux
qui se fait violence pour arriver à un résultat traumatisant,
même si l’entrainement peut porter ses fruits. Il propose
d’utiliser sa classe secondaire de sellier dans sa boutique,
afin de le rendre suffisamment endurant pour suivre un
programme pas trop violent par la suite.
Natz a des doutes quant à ses motivations et lui demande
si ce n’est pas juste pour gagner de l’argent sur son dos, mais
celui-ci lui rit au nez, expliquant que c’est un échange de bon
procédé. Il travaille dans sa boutique d’équipement en
échange de l’entrainer non violemment pour renforcer son
corps. Il assure pouvoir établir un super programme
d’entrainement modifiable au fil du temps, selon sa progression.
Et quoi de mieux que de l’avoir souvent à ses côtés pour
analyser ses progrès. Natz n’est pas tout à fait convaincu mais
accepte sa proposition, sachant que sa réputation de guerrier
n’est plus à prouver :
« - Je ne vois pas comment tu vas bien pouvoir analyser mes
progrès dans ta boutique, mais j’accepte ta condition Diggory. »
répond-il calmement.
Cependant, Natz prévient qu’il ne compte pas commencer
tout de suite, et préfère profiter pleinement de sa famille pour
le moment, même si à vue d’œil, il n’a pas l’air accompagné par
qui que ce soit. Amusé par ses paroles, l’homme confie que
cela ne l’étonne pas du tout, car à chaque fois qu’il le voit
accompagné, il se retrouve toujours seul. Pas étonnant quand
on n’a pas les mêmes centres d’intérêts que ses proches. Natz
soupire avouant être tout à fait d’accord avec lui, lui disant être
prêt pour la semaine d’après. Diggory acquiesce en lui
souhaitant une bonne balade. Il repart ainsi à ses occupations,
se disant que la seule personne qui ne le laisse jamais en plan est
son grand-père. Ce n’est pas que ses proches le rejettent, c’est
juste qu’ils ne communiquent pas vraiment de la même façon.
Ils préfèrent donc se séparer pour s’amuser chacun de leur côté
au lieu de s’ennuyer en famille.
A la fin de la journée, Solveig est épuisée de sa recherche
non fructueuse et se jette sur la bonne nourriture cuisinée
par la mère de Natz ainsi que d’autres proches de la famille.
Etant donné que le planning de Maëlo est plus que souple,
il est rentré beaucoup plutôt que ses amis et a mis la main à
la patte lui aussi, de bon cœur, l’occasion d’apprendre de
nouvelles recettes de cuisine :
« - Hmm ! Ch’ est trop bon ! dit Solveig en s’empiffrant comme
à son habitude.
- Ravi de voir que tu as toujours un bon appétit malgré tes
recherches infructueuses! » dit-il.
Elle rétorque qu’elle n’a peut-être pas encore trouvée son
mentor, mais qu’elle n’abandonne pas pour autant, et elle
fera tout pour le retrouver chaque jour qui passe. Natz
rentre avec Anton qu’il a croisé au passage, et tout a l’air
de bien se passer pour eux. Zia rentre quelques minutes
après, affamée. Elle rejoint donc Solveig, qui est toujours
à table.
La nouvelle arrivante lui conseille de changer de mentor
avant de perdre trop temps pour rien :
« - Pas question, c’est lui que je veux ! J’ai fait la bêtise de le
chasser, bien qu’il soit parti tout seul… je ne ferai pas l’erreur
de le laisser filer comme ça ! » assure Solveig.
Plus tard, Zia rejoint une fois de plus Uzforn pour lui parler
du cas de son petit-fils, et celui-ci l’invite à le rejoindre près
d’un feu.
« - Je suis parti aux archives après l’entrainement, mais je n’ai
pas eu accès à ce qui m’intéressais. D’après les bibliothécaires,
il faut être du village pour accéder à toutes les archives. »
explique-t-elle.
« - C’est un peu normal, sinon n’importe qui saurait tout sur
nous. » répond-il en souriant.
Elle lui rappelle alors le pourquoi de son envie de fouiller
les archives, il lui répond donc que peut-être en étant
accompagnée d’un villageois, elle aura plus de facilité à voir
ce qu’elle veut.
Elle rétorque alors qu’elle ne connait personne de ce village :
« - Vraiment personne ? insiste-t-il. Elle réfléchit et le regarde
ensuite.
- Comment j’ai fait pour ne pas y penser avant sérieux… »
se blâme-t-elle.
Il ricane en la rassurant que cela peut arriver à tout le monde :
« - Ta réaction prouve que tu ne veux pas spécialement le
faire en cachette, c’est plutôt bon signe par rapport à tes
valeurs. » lui sourit-il.
« - Oui mais… c’est le principal concerné, je vais lui demander
de m’accompagner quand je le verrai. » rougit-elle.
« - Je suis d’accord ma petite furie ! Je suis content de voir que
tu ne veux pas créer de secret me concernant ha ha ! »
s’exclame Natz, en sortant de sa cachette.
Elle lui fait remarquer qu’il donne
l’impression d’être un mauvais espion
en sortant de nulle part. Se doutant
qu’il se trouve ici depuis le début de la
conversation. Natz lui confirme ses
pensées, mais ne la blâme pas pour
autant. Au contraire, elle essaie de
l’aider de son plein gré, ce qu’il apprécie
particulièrement. Ils se disent alors de
faire un tour aux archives de temps en
temps pour avancer sur le mystère qui
entoure Natz. Pour le moment, ils comptent
passer une bonne soirée pour être en
forme le jour suivant.
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