25* CHACUN SON DEVELOPPEMENT.

14 minutes de lecture

Par un temps pluvieux sans orage mais néanmoins

sombre, Solveig discute avec Trikon à l’abri du temps,

dans un petit restaurant de fortune qui prépare de

bons petits plats chauds, bien que ce soit le matin de

bonne heure. Il fait encore nuit, donc il n’y a pas grand

monde pour l’instant. Bien qu’il ne soit pas le plus

souriant du coin, Solveig maintient sa personnalité

joyeuse face à lui en expliquant son rêve, et pourquoi

elle le veut comme mentor. Observant attentivement

sa façon de parler, celui-ci est ravi de voir que ce ne sont

pas des paroles en l’air et qu’elle n’essaie pas de lui mentir

pour embellir son histoire. La franchise est quelque

chose qu’il apprécie particulièrement et n’aime pas tourner

autour du pot. Après qu’elle a fini de s’expliquer, il s’explique

à son tour des modalités d’entrainement non négociable si

elle s’accroche encore à cette idée de mentor. Son

entrainement est strict, et la moindre erreur peut lui coûter

la vie si elle ne reste pas attentive. Il lui explique que malgré

les apparences, il bouge souvent, particulièrement ces

temps-ci.

Il lui confie devoir régler un problème interne en ce

moment donc pas le temps de s’occuper d’elle :

« - Une fois terminé, je t’entrainerais hors du village, car

ce n’est pas ici que tes talents d’assassins pourront exploser.

Tu devras te séparer de tes amis pendant ce laps de temps

qui risque de durer quelques années car ce n’est pas en

une semaine que tes capacités se développeront comme

il faut. Comme un bébé a besoin de grandir, tu te dois

d’explorer ton corps et ton âme en totalité. explique-t-il,

attendant sa réaction.

- Très bien, je serais prête pour le jour J. » assure-t-elle,

trouvant la fin de sa phrase étrange.

Néanmoins, elle ne ressent rien de louche de sa part et

décide de lui faire confiance pour le moment :

« - Je t’ai préparé un petit programme de mise en forme en

attendant ton entrainement véritable. » dit-il, en lui

envoyant son programme directement via son interface.

Bien sûr, il avait pris soin de lui demander ses

coordonnées juste avant, ce qu’elle a acceptée avec

plaisir:

« - C’est bon je l’ai reçu merci. dit-elle toujours de bonne

humeur.

- Bien, sur ce, je me retire. dit-il en payant son addition et

celle de Solveig, avant de partir.

- Finalement, il est plutôt sympa, même s’il ne vaut mieux

pas s’attendre à une conversation extraordinaire avec lui

ha ha! » s’amuse-t-elle, avant de partir à son tour, profitant

de ces instants de calme pour lire son petit programme

préparé par Trikon.

Zia s’entraine d’arrache-pied afin de maitriser sa

combinaison, et commence à faire les dégâts

souhaités par cette petite technique. Hyek lui

demande alors un petit duel rien qu’avec cette

technique, ce qu’elle accepte sans hésiter, même si

elle sait très bien qu’elle n’a aucune chance face à lui.

Le fait d’utiliser sa nouvelle technique en combat réel

lui donne une petite montée d’adrénaline qu’elle

affectionne particulièrement. Il commence le combat,

et elle utilise directement sa petite technique. Etonné

qu’elle puisse l’activer aussi rapidement, il tente de la

pousser dans ses derniers retranchements pour voir

ce que ça donne. Sans surprise, elle se donne à fond,

d’ailleurs un peu trop, et utilise toute sa force pour

frapper avec son arme imbibée de sa magie de terre.

Malheureusement son épée se brise sous l’effet de

blocage de son mentor, mais au lieu de s’énerver,

celui-ci est assez amusé par cette action :

« - Ha ha, pas mal, mais attention, tu as trop de force,

tu aurais pu me tuer ! » se moque-t-il. Elle regarde son

arme cassée et s’excuse pour ça, mais il la rassure

disant que ce n’est pas grave. De toute façon, ce n’est

qu’une arme futile bon marché. Il la félicite de sa ténacité

et sa réactivité. Bien qu’elle ne maitrise pas totalement

cette technique, elle a réussi à l’activer très rapidement

en plein combat. En temps normal, c’est très important

d’activer une attaque le plus rapidement possible, tout

en restant vigilant sur ce qui peut se passer autour. Il

sort de son inventaire une autre épée futile, similaire à

la précédente. Elle lui demande combien il en a et il lui

répond qu’il en a suffisamment pour son entrainement.

A vrai dire, il dit avoir prévu qu’elle en casse dès le

début, donc il a fait son petit stock en conséquence.

Mais il est agréablement surpris qu’elle fasse attention

à son arme, bien que cela ne lui appartienne pas de

base. Il ne lui manque pas grand-chose avant qu’elle ne

maitrise complètement sa technique, et une fois que

ce sera fait, il lui propose de faire une petite pause entre

temps, afin de digérer cela. Le temps nécessaire selon

lui, de casser la barrière mentale qui l’empêche

d’apprendre plus rapidement les combinaisons à venir.

Bien qu’elle soit déjà confiante, elle le sera encore bien

plus après cette étape. Elle accepte sans broncher, se

disant que si elle doit en passer par là, c’est qu’il y a

forcément une bonne raison. Elle continue donc dans

sa lancée, bien déterminée à en finir avant la fin de la

semaine.

Natz travaille depuis un petit moment à la boutique

et commence à s’habituer au fonctionnement de son

employeur. Celui-ci est content que Natz soit son

assistant car il n’est pas ce que l’on peut appeler, de

nature rebelle. Quand il lui demande quelque chose,

il répond toujours positivement et sans rouspéter. A

tel point qu’il a décidé de le rémunérer en conséquence,

ce à quoi Natz a agréablement réagit. En effet, la clause

du contrat ne prend pas en compte le fait d’être payé

avec de l’argent, mais juste par un programme

d’entrainement. Cela lui donne donc une motivation

de plus pour travailler avec son mentor. De plus, ce

n’est pas vraiment un mentor pour lui, mais une vieille

connaissance qu’il apprécie depuis longtemps.

Natz n’a pas un corps frêle à l’origine, mais comparé

aux guerriers et barbares, il ne fait clairement pas le

poids, n’ayant pas passé l’étape de leur entrainement

strict. En général, les mages ne s’y attèlent pas,

préférant se concentrer uniquement sur leurs sortilèges,

déjà bien gourmands dans leur planning. Pendant leur

travail, tous deux n’hésitent pas à discuter de tout et de

rien, ce qui met déjà une bonne ambiance entre eux.

Ensuite, les clients qui viennent acheter de nouveaux

équipements ou qui récupèrent des objets réparés,

peuvent ressentir cette énergie positive qui circule dans

cette boutique :

« - Je vois que tu as pris un apprenti pour t’aider, il

travaille bien au moins j’espère, et il n’est pas trop

rabat-joie ? ha ha ! s’amuse l’un des clients, un habitué

de l’endroit.

- Non, c’est l’employé modèle, et si tu veux le recruter,

sache que c’est impossible ! ha ha! » répond Diggory

tout aussi amusé que son client.

Natz les entend parler de l’arrière-boutique et ne

peut s’empêcher de rougir face à ces compliments à

son égard. En plus de déplacer l’équipement pour

son entrainement, il s’occupe de toutes les autres

tâches qu’un sellier doit s’occuper. Etant donné

que sa classe de sellier est élevée, Diggory n’a pas

besoin de rester derrière lui, à lui dire quoi faire

toutes les cinq secondes, et il apprécie beaucoup

cette autonomie. Natz ressent les effets liés à la

façon dont il n’utilise pas la magie pour déplacer

les affaires, et n’a jamais eu autant de courbatures

surtout en tant que sellier, mais ne s’en plaint pas.

Au contraire, il se sent plutôt vivant, et cela prouve

qu’il peut s’améliorer encore et encore. C’est donc

avec plaisir qu’il continu ses efforts en travaillant

dans la boutique de son mentor.

Pendant ce temps, Anton a réussi à assimiler la

leçon d’Astavia, lui disant de ne jamais l’oublier. Elle

compte le lui faire rappeler de temps en temps au

cours de leur programme. Elle commence alors à lui

inculquer quelques sorts utiles pour se dépêtrer de

pièges dans lesquels il peut tomber le plus souvent.

Le plus difficile va être de faire en sorte que ce soient

des automatismes, et elle pense que de ce côté-là, ça

risque d’être tendu parce qu’il réfléchit trop, et qu’un

automatisme se fait sans réfléchir :

« - Je vais avoir du boulot de ce côté-là, mais je ne

désespère pas, l’avantage c’est qu’il est très intelligent,

donc ça devrait aller. » pense-t-elle, plutôt confiante.

Elle lui explique alors la situation, et il promet de

faire de son mieux, même si lui aussi pense que ce

n'est pas de la tarte de changer ses vieilles habitudes,

bien qu’il soit encore qu’un enfant. Astavia décide de

changer de paysage, à l’extérieur du village mais

toujours aussi paisible. Cette fois, ils se retrouvent

dans une végétation à perte de vue. Puisqu’il est

connecté à la nature depuis toujours, elle compte lui

apprendre à ne faire qu’un avec celle-ci, jusqu’à en

exploiter son potentiel. Lors d’une de ses pauses,

Solveig lui rend une petite visite de courtoisie et en

profite pour lui parler de son départ avec son mentor

sans connaitre la date ni l’heure pour l’instant. Il avoue

que ça lui fait quelque chose car ils ont toujours été

proche l’un de l’autre, mais il reste très content qu’elle

puisse enfin s’entrainer avec quelqu’un. Depuis le

temps qu’elle cherche une bonne façon de s’entrainer,

c’est le moment de saisir cette opportunité.

Cette nuit-là, Trikon décide de passer à l’action

ayant réuni toutes les informations nécessaires à sa

tâche. Il pénètre dans une des chambres d’auberge

du village, appartenant momentanément à l’une

trois personnes infiltrées. Sortant de son bain,

serviette à la hanche, un homme d’une quarantaine

d’années se dirige vers son miroir pour vanter sa

beauté indescriptible. Il passe sa main dans ses longs

cheveux bruns avant d’envoyer un sourire éclatant

vers son reflet. La lumière s’éteint tout d’un coup

surprenant l’homme dans ses éloges. Un slash se fait

à peine entendre, sans aucun autre bruit. L’obscurité

dure trente secondes à peine, avant que la lumière

ne se rétablisse. L’homme n’est plus devant son miroir,

et il n’y a d’ailleurs déjà plus aucune trace de celui-ci,

comme s’il n’y a jamais eu personne dans cette chambre.

Trikon n’a plus que deux personnes à s’occuper, et

ne perd pas une seule seconde de son temps pour

continuer dans sa lancée. Il arrive près d’une maison de

tolérance et surveille à bonne distance sa prochaine

victime. Il attend patiemment que celle-ci finisse ses

petites affaires et sorte de cet endroit, afin de rester

le plus discret possible. Ce qui ne tarde pas à arriver,

de plus il se fait chasser par les filles des lieux assez

dynamiquement. L’homme se moque d’elles disant

que payer pour si peu c’est du vol, et qu’il préfère

dépenser son argent dans un meilleur endroit. Quelle

belle réaction pour Trikon, car aucune de ces filles ne

risque de le rechercher après sa disparition.

L’homme cette fois âgé d’une trentaine d’années, est

chauve mais possède une moustache assez raide. Trikon

pense qu’il doit s’en servir au combat, mais peu importe,

quand on n’a pas le temps de réaction nécessaire à sa

survie, c’est tout à fait inutile. Le trentenaire passe par un

champ céréalier servant de raccourci pour éviter les rues

de commerces, ce qui arrange bien notre assassin. Une

fois dans le champ de blé le plus proche, un slash couvert

par le bruit des feuilles des céréales se fait discrètement

percevoir. Une fois de plus, aucune trace du passage de

cet homme.

Il continu dans sa lancée, plus serein quant à la prochaine

personne. Ils ne peuvent désormais plus se concerter

pour préparer une quelconque fuite, puisque c’est la

dernière dans son collimateur. Cette fois, c’est une femme

entre la trentaine et la quarantaine aux cheveux roux, qui

porte une barbe. Rien d’étonnant dans ce monde où

toute étrangeté fait partie du quotidien terrestre. Elle se

détend tranquillement aux sources eau chaudes mixtes,

profitant de la vue environnante. Malheureusement pour

Trikon, elle compte rester toute la nuit et ne s’en cache

pas. Elle papote avec les gens près d’elle comme si de

rien était :

« - Ce sera plus compliqué cette fois, elle a l’air plus

intelligente que les deux autres, et ne fait pas d’histoire

autour d’elle. » analyse-t-il attentivement, pensant aux

renseignements récoltés avant sa prise de décision.

Cette femme a réussi à ouvrir une boutique alimentaire

et a l’air de contribuer au développement du village :

« - Ne vous inquiétez pas, je compte rester toute la nuit ici,

mais j‘ouvrirai quand même ma boutique demain matin.

Je ne pourrai pas rester tranquillement chez moi en

pensant à votre embarras. » dit-elle en souriant

nerveusement.

Ces paroles n’arrangent vraiment pas Trikon, mais il n’en

ait pas à sa première difficulté et compte bien faire ce

qu’il a prévu. Il la surveille donc toute la nuit sans jouer

les voyeurs, restant concentré sur sa quête.

Au petit matin, elle quitte les sources eau chaude

pour rentrer chez elle, afin de se préparer à partir au

travail. Sa maison se trouve assez isolée de la foule,

arrangeant son traqueur. Arrivée chez elle, elle se

change et prépare tout ce qu’il faut pour sa boutique.

Elle se retrouve avec la lame d’un poignard sous la

gorge, ce qui la pétrifie sur place :

« - Bonsoir gente dame, tu vas me suivre gentiment

sans faire d’histoire, sinon tu connais la suite. » dit-il

fermement.

Les larmes aux yeux elle laisse échapper un petit oui,

se doutant avoir affaire à quelqu’un d’aguerri. Il

s’éloigne de la maison, au cas où elle active des pièges

magiques, utilisés très fréquemment par les mages.

Plus tard, ils s’engouffrent dans un souterrain magique

activé par Trikon.

Elle imagine alors toutes sortes de scènes d’horreurs

qui risque de lui arriver :

« - Je suppose que tu vas me torturer de la pire façon

qu’il soit… s’étrangle-t-elle, s’adressant à l’assassin.

- Seulement s’il y a résistance. Mais venant d’une secte

satanique, ce genre de propos ne devrait pas se faire.

répond-il ironiquement.

- Ce n’est pas une secte, et encore moins satanique !

réplique-t-elle, sans lui manquer de respect.

- J’en étais sûr, encore une qui se renseigne mal avant

d’entrer dans un groupe. Les gens ne voient vraiment

que ce qu’ils veulent voir. » souffle-t-il.

Au lieu de répliquer à nouveau, elle préfère attendre

qu’il l’interroge, déjà reconnaissante qu’il ne l’ait pas

encore tué, et espérant que cela dure :

« - Tout d’abord, tu peux crier autant que tu veux,

personne ne t’entendra, tu n’es pas la première à

séjourner ici. Ensuite, je ne veux entendre de ta

bouche que la vérité, je saurai si tu me mens. Restons

dans cette optique et ça se passera au mieux. Du moins,

si tu veux éviter l’interrogatoire musclé, c’est toi qui vois. »

précise-t-il avant de passer à l’action.

Selon ses questions, elle lui révèle s’être infiltrer pour

apprendre leur façon de diriger leur village, afin de pouvoir

développer leurs capacités en ce sens, rien de bien

méchant, bien que l’espionnage soit mal vu, voire criminel

pour certains. Il l’observe avec attention et ne détecte

aucun mensonge de sa part. Il se dit alors que ce n’est

qu’une manipulée de plus, attirée par de belles paroles.

Au fil de la discussion, ses dires se confirment,

parlant de la secte comme d’un groupe révolutionnaire

ne voulant rien d’autres que développer des

compétences de communications efficaces, pour aider

ceux qui en ont besoin :

« - Franchement, espionner pour ce genre de choses,

ça devrait faire tilt. Ta secte satanique que tu vénères

ne fait que manipuler des gens aussi fragiles que toi.

Depuis le temps qu’ils font ça, ils doivent avoir

beaucoup d’adeptes de ta catégorie. » dit-il.

Elle révèle aussi que les deux hommes infiltrés ont une

mission différente de la sienne, étant plus anciens, elle

ne connait pas leur véritable objectif, mais n’a pas

chercher plus loin. Pas étonnant pour l’assassin, voyant

défiler la manipulation un peu partout dans le monde.

Il lui révèle alors les avoir tués juste avant de la capturer,

ce qui lui glace le sang, l’effrayant encore plus. Elle

déballe tout ce qu’elle sait sur sa secte, même les choses

les plus futiles, qu’il prend tout de même note.

Apparemment, tout ce qu’elle veut, c’est développer

ses compétences afin d’apporter au monde des

connaissances diverses, rien de plus banal :

« - Depuis quand tu es chez eux ? demande-t-il

calmement.

- Environ seize ans, j’ai trente-cinq ans et j’avais

dix-neuf ans… Leurs idéaux me convenaient alors je

suis devenue mage pour voyager avec eux… je n’ai

pas vue une seule fois leur mauvais penchant, et les

gens n’avaient pas l’air malheureux au contraire, ils

étaient contents qu’on les aide… dit-elle, commençant

à parler sous l’effet de la peur.

- Stop. J’ai entendu ce que je voulais savoir. » coupe-t-il

avant que ça ne dure plus longtemps pour rien.

Elle ferme alors les yeux, se demandant de quelle façon

il compte la tuer, priant pour que ce ne soit pas trop

douloureux.

Il l’observe un instant et se dit ne rien vouloir changer

de sa décision

finale, car il a eu une bonne intuition la concernant dès

le départ :

« - Bien tu es ma prisonnière et je vais apposer un sceau

pour éviter les actions néfastes dont tu pourrais faire

preuve. » déclare-t-il.

« - Prisonnière ? Qu’est-ce qu’il entend par prisonnière…

j’ai des mauvaises pensées d’un coup, peut-être que ce

sera pire que la mort… iiiiii… » pense-t-elle intérieurement.

Trikon ressent ses pensées négatives et lui explique qu’il

veut juste éviter des problèmes s’il la laisse en vie. Qu’elle

continue de gérer sa boutique comme si rien ne s’est passé.

Elle lui demande pourquoi il a tué les deux autres et pas

elle. Tout est question d’intuition et les intentions de ces

deux messieurs n’étaient pas bonnes. Il n’en dit pas plus

et lui appose le sceau comme promis. Elle ne peut désormais

plus s’en prendre aux villageois même si elle essaie de

toutes ses forces, ou parler de cette discussion à qui que ce

soit. La seule personne avec qui elle peut en parler c’est

Trikon, et il espère qu’elle pourra ouvrir les yeux un jour,

car elle n’a pas un mauvais fond.

Au contraire, il espère d’elle qu’elle puisse les soutenir

dans leur fameuse guerre le plus vite possible,

quand elle se serra réveiller :

« - Je tiens à préciser que je ne fais pas ça parce que

tu es une femme, et que je les ai tués parce que ce sont

des hommes. Ils avaient un très mauvais fond, ce qui

n’est pas ton cas. Quand tu auras ouvert les yeux, ce

que j’espère, tu ne les verras plus du même œil. dit-il.

- Merci de me laisser vivre. dit-elle d’un ton apeuré mais

reconnaissant.

- Ta mort serait inutile. Voilà ce qui va se passer. Je vais

t’endormir, te ramener chez toi, et on n’a jamais eu cette

conversation. En revanche, si tu as quelque chose à me

révéler un jour, n’hésite pas. Ça pourrait sauver tes

nouveaux amis. » termine-t-il avant de l’endormir avec

sa magie du sommeil.

Comme promis, il la ramène chez elle avant de partir.

Il rentre chez lui, prend son bain et se jette sur son lit,

content que son travail soit terminé :

« - Je n’ai pas encore fait mon rapport. La poisse. »

souffle-t-il, en pensant à l’entrainement qu’il doit donner

à Solveig.

Il ne compte pas lui épargner les détails, une fois sûr

de son aptitude à être son élève. Il décide quand même

envoyer un message via un familier pour annoncer la

fin de sa mission qu’il détaillera plus tard. Semblable à

Anton, il continue de réfléchir en s’endormant. Malgré

le bruit des estivants à l’extérieur, il s’endort sans problème.

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