28* DRÔLE DE VILLAGE.
Dans un épais brouillard et quelques éclairs
de couleur rouge, bleue, mauve et jaune, le
dragon vole contre un vent assez fort qui les
ralentissent vers leur destination, ce qui convainc
Solveig de faire une halte dans un village qu’ils
aperçoivent du ciel. A vue d’œil, il n’a pas l’air
hostile, mais ils restent quand même sur leurs
gardes. En atterrissant, les villageois n’ont pas l’air
impressionnés par le dragon et les invitent
étrangement à le faire disparaitre s’ils veulent
rester dans ce lieu ne serait-ce que pour la nuit.
Anton n’apprécie pas l’ambiance qui y règne, car
c’est assez lourd pour lui. Quelle étrange tempête
qui ose se dresser sur leur chemin, mais ils ne
peuvent pas aller à l’encontre de la nature.
Solveig accepte de renvoyer le dragon dans sa
dimension, et lui promet de le nourrir dès qu’elle le
réinvoquera :
« - Voilà c’est fait, on peut entrer maintenant ?
demande Solveig.
- Oui, désolé mais nous n’apprécions pas du tout
les dragons. Veuillez me suivre. dit le mystérieux
villageois.
- C’est bizarre, on ne lui a même pas encore dit
pourquoi on est là. s’étonne Maëlo.
- Je suppose que vous êtes venus ici pour vous abriter
le temps que la tempête ne passe ? demande celui-ci,
comme pour répondre au questionnement de Maëlo.
- Oui, c’est exact, dès que la tempête sera passée,
nous repartirons tranquillement. dit Solveig.
- Comme vous voulez, mais ce ne sera pas à dos de
dragon. dit-il.
- Et pourquoi ça ? demande Anton.
- Parce que la tempête ne partira pas, cela éloigne juste
les bestioles volantes dans les environs, c’est une
protection de dame nature. répond-il.
- Alors on continuera à pied, ce n’est pas un
problème. rétorque Solveig.
- Comme vous voulez, mais vous devrez alors passer
par la jungle des cannibales, le lac des piranhas ou
encore le désert foudroyant. J’oubliais aussi, le cimetière
maudit. » répond-il.
A ce moment-là, tout le monde ressent un frisson
d’horreur leur passer le long du corps.
« - La jungle des cannibales ? demande Maëlo.
- Oui, beaucoup de personnes essaient de traverser
cet endroit, mais au bout d’un certain temps, ils n’arrivent
pas à en sortir, alors dès qu’ils croisent des gens, ils s’en
nourrissent. Du moins c’est la version que l’on m’a
rapportée. On peut apercevoir de la fumée sortant de
cette jungle parfois, alors on suppose que quelqu’un a
perdu la vie à ce moment-là pour servir de dîner. explique
le guide.
- Le lac des piranhas ? demande Anton, pas sûr de vouloir
entendre la suite.
- Oui, si vous avez la chance de traverser la jungle, vous
arriverez à un grand et beau lac juste après. Mais attention,
il est rempli de piranhas. En général les gens essaient de
venir avec des pigeons, je parle de personnes qui se font
entourlouper à la recherche d’un soi-disant trésor qui bien
sûr, n’existe pas, pour en faire des offrandes. Ils les jettent à
l’eau avec quelques coupures, les laissant à leur triste sort.
Si l’un d’eux réussi à sortir, il le rejette automatiquement à
l’eau. Les piranhas ainsi rassasiés, les laisse passer
tranquillement. » Répond-il sans état d’âme.
Ils sentent que la suite n’est guère plus joyeuse :
« - Et le désert foudroyant ? demande Solveig imaginant une
scène aussi terrible que la précédente.
- Oh, juste derrière le lac, il y a un endroit désertique sur une
très grande surface où la foudre tombe aléatoirement au sol.
La plupart de ceux qui la traverse essaient de courir le plus
vite possible, espérant juste de pouvoir s’en sortir. Bien sûr,
ceux qui se font foudroyés n’en sortent pas indemnes et
rares sont ceux qui n’en meurent pas. répond-il dans le plus
grand des calmes une fois de plus.
- Et le cimetière maudit, je suppose que c’est après le désert ?
demande Zia.
- Exact. Si vous avez le malheur de mourir à cet endroit, vous
ne trouverez jamais le repos éternel. De plus, vous devenez
les gardiens de ces lieux. répond-il.
- Oh ben si ce n’est que ça… dit Maëlo, choqué des propos de
cet étrange individu, qui a l’air de trouver cela normal.
- Mais pourquoi ne pas juste contourner tout ça, ce serait plus
simple non ? demande Zia.
- Si c’était si simple… une épaisse couche de brouillard se trouve
autour. Et quand on s’y engouffre, on revient dans le même
lieu. soupire-t-il.
- Ben il n’y a plus qu’à faire demi-tour alors. propose Solveig, ne
voulant pas tenter le diable.
- Impossible, dès que vous ferez demi-tour, vous reviendrez dans
ce village. répond-il sérieusement.
- J’y crois pas du tout, on ne compte ni traverser tout ça, ni rester
dans ce village bizarre. dit Maëlo, inquiet.
- Je ne suis pas le méchant de l’histoire, je ne fais que répondre
à vos questions. » souffle-t-il.
Natz l’observe depuis un moment et se décide à converser
lui aussi :
« - Cela fait combien de temps que vous êtes bloqué ? »
demande-t-il.
Les autres le regarde, surpris de sa question.
« - Depuis cinquante ans. répond-il.
- Quoi ?! s’exclame Maëlo, terrifié à l’idée d’être bloqué lui
aussi autant de temps.
- Il ne les fait pas du tout ! chuchote Zia.
- Je vois, et quelqu’un a déjà réussi à passer le cimetière ?
demande Natz, qui n’a pas du tout l’air choqué.
- Je veux bien croire qu’il a eu un passé sombre, mais là ça fait
peur. pense Zia.
- Non, je ne connais personne qui a réussi à passer. D’ailleurs,
je ne sais même pas comment ces endroits sont apparus
puisque je ne viens pas de ce village. répond-il à nouveau.
- Très bien, vous avez de quoi faire cuire de la nourriture pour
nous ? » demande Natz.
Etonné de sa question, et après quelques secondes de
réflexion, il lui confirme que oui :
« - Nickel, on va pouvoir se reposer, avant de repartir
alors. » sourit-il aux autres.
Anton sourit à son tour et propose de suivre les conseils de
Natz. Ils acceptent, se disant qu’ils n’ont pas trop le choix vu
les circonstances.
L’homme les dirigent vers une tente en leur disant que
c’est gratuit, ils n’ont rien à débourser. Puis, voyant qu’ils
n’ont plus besoin de lui, s’en va :
« - Je n’aime pas, mais alors vraiment pas cet endroit. se plaint
Maëlo.
- Tu crois que c’est un ancien sortilège encore actif ? demande
Anton à Natz.
- A tous les coups oui, c’est ce qui doit les bloquer depuis des
années. répond-il.
- Il faut passer le cimetière maudit sans devenir des gardiens
de celui-ci c’est bien ça ? demande Zia, qui suit beaucoup mieux
ce genre de conversation qu’avant.
- En théorie, mais comme la si bien dit cet homme, personne
n’a réussi à passer cet endroit. Donc, on ne sait pas ce qu’il
pourrait y avoir après ça, ni ce qui se cache derrière cette histoire.
dit sérieusement Natz.
- Tu crois que… peut-être que ce n’est pas un simple sortilège ?
demande Zia.
- Je ne sais pas, mais je trouve que c’est louche tout ça. Tous les
gens qu’on a vu avant d’atterrir ne doivent pas venir de ce
village, je pense qu’ils sont tous bloqués et se sont résigner.
dit Natz, pendant qu’ Anton regarde dehors, très mal à l’aise.
- On se repose, et on règle le problème juste après. » dit-il.
Ils acquiescent avant de s’installer. Solveig, comme à son
habitude possède tout ce qu’il faut pour son bon confort.
Evidemment qu’elle a appris à s’en sortir sans confort avec
Trikon, mais tant qu’elle peut vivre dans son petit confort,
elle n’hésite pas :
« - Sa majesté est-elle à son aise dans ses quartiers ? pouffe
Anton la voyant très bien installée.
- Oui, elle est très à son aise, même si elle préfèrerait un
endroit beaucoup plus chaleureux agréable serviteur ! »
répond-elle ironiquement, amusant ses amis.
Zia commence alors à parler de la guerre de l’ombre qui fait
rage, et fait part de son avis comme quoi ça a peut-être un
lien avec tout ça. Anton ne nie pas cette possibilité, mais ils
ne peuvent être sûr de rien pour l’instant. Puis un blanc
s’installe, car personne ne sait quoi dire. Natz profite de la
situation pour vouloir parler de son cas, puisque l’ambiance
lourde s’est déjà installée :
« - J’ai un truc à révéler que Zia connait déjà. Je lui ai demandé
de ne rien dire parce que je ne me sentais pas prêt, bien qu’à
la base elle l’a remarquée toute seule. » dit-il en se
retournant vers Zia.
« Cool, enfin ! Oui je suis géniale. » se vante-t-elle.
Il raconte alors l’histoire dont il a discuté avec Zia à propos
de son énergie négative, et le fait de pouvoir se transformer
en quelque chose qu’il ne connait pas. Et que d’après Zia,
c’est sûrement un démon-gardien, même s’il ne sait pas
grand-chose là-dessus. Ils écoutent attentivement son histoire
sans en perdre une miette, et surtout sans l’interrompre. A la
fin de son discours, aucun jugement ne se fait à son encontre.
Au contraire, ils lui démontrent leur amitié précisant qu’elle
n’est pas fictive, et qu’ils acceptent pour ce qu’il est.
Soulagé par cette réaction, il promet de ne plus leur
cacher des choses aussi importantes, et demande à Zia
ce qu’elle a trouvé à ce sujet :
« - J’avoue que tu m’as prise au dépourvue, mais pendant
que tu racontais ton passé, je me suis permise de reprendre
mes esprits et préparer moi aussi mon discours.
répond-elle, précisant avoir demander au golem gardien
pendant son entrainement, des informations à ce sujet.
- D’après lui tu es un démon gardien chargé de récupérer
les sphères maléfiques qui sévissent dans le monde pour
les purifier. Comme je l’avais déjà dit, ils se sont tous
retourner contre la planète pour satisfaire les mauvais
penchant des terriens, et leurs propres intérêts.
commence-t-elle.
- Comme les fins gourmets je suppose. lâche Natz,
comprenant mieux pourquoi ils s’accrochent tant à sa
personne.
- Euh… sûrement. Une fois une sphère purifiée, ils doivent
la rendre à la planète. Comment, ça je ne sais pas, parce
qu’il n’a pas voulu me le dire. Pas étonnant de sa part.
Chacun à son rôle à jouer et le tiens c’est de t’occuper de
ces sphères. Il ne m’a vraiment expliqué toute l’histoire.
Apparemment, tu es censé collaborer avec les gardiens
personnels comme le golem ou ceux qu’on a affronter
pendant l’évènement flash. Mais bon, dans ton cas j’ai des
doutes, vu comment tu as l’air de t’entendre avec eux. »
dit-elle en regardant Natz, pas très convaincue.
Comme prévu il n’a pas l’air d’accord sur ce qui vient
de se dire :
« - Et ce n’était pas plus simple de directement me le dire
au lieu de tourner autour du pot ? Grr elle m’énerve cette
bourrique. rétorque Natz, toujours aussi aimant envers
mère-nature.
- Du calme Natz… dit Anton, intimement connecté à elle.
- Désolé pour toi, pas pour elle, mais elle me sort par les
yeux. Au lieu de dire, Natz, tu es un démon gardien, tu
veux que je te dise ce que c’est ? Ben non ! Madame la
bourrique préfère envoyer ses gardiens au casse-pipe,
assombrir mon pass et laisser un mioche de six ans errer.
A part ça, tout est normal. répond Natz, agacé par les
façons de faire de la Terre.
- Elle t’as quand même donné une chance de le récupérer.
rappelle Solveig.
- Wow merci beaucoup madame la fée. Pff ! là n’est pas la
question, c’est de la manière dont ça s’est passé qui
m’énerve. réplique-t-il sans s’énerver après eux.
- Enfin bref, c’est ce qu’il m’a dit, et si tu te décides à aller
les voir en acceptant ce que tu es, ils t’aideront à te
maitriser. dit-elle, s’imaginant déjà son refus.
- Non. Ils se débrouillent, je n’ai aucune envie de leur servir
de larbin après tout ça. Bleeeeh ! » dit-il en tirant la langue
et montrant son œil vers le bas, comme s’il s’adresse
directement à la planète.
A ce moment-là tout le monde a l’impression de voir un
enfant gâté et capricieux, même s’ils imaginent ce que ça
peut faire de subir ce genre de choses. Il exprime alors sa
façon de voir les choses. Tout le monde se débrouille
chacun de son côté et laisse l’autre camp dans son coin.
Il remercie néanmoins Zia pour ses informations très
utiles pour lui :
« - Toute façon tu en fais ce que tu veux, cela ne me
concerne pas vraiment. dit-elle en hochant les épaules.
- Ok bon, cela étant réglé, parlons de la suite des évènements
héhé ! » dit Natz.
Ils commencent à se demander s’il y a vraiment des
cannibales dans la jungle, et est-ce qu’il n’y a rien d’autre
dont ils doivent se méfier. Dans tous les cas, ils doivent
redoubler de vigilance. Dans la nuit, Natz sort un peu
pour tenter de parler aux villageois et savoir ce qu’il en
est vraiment, pendant que ses amis dorment à point
fermés. Aucun d’eux n’a l’air joyeux et semblent regarder
dans le vide, comme pour se remémorer de lointain
souvenir. Confiant, il entame la conversation avec chaque
personne croisée, sortant de leur rêve éveillé. Certains
assurent que quelquefois, des personnes entrent dans ce
village en connaissance de cause, pour tenter de percer le
mystère et obtenir la gloire de cette réussite.
Malheureusement, personne n’a encore réussi ce coup
de maître. Certainement trop d’orgueil, de vantardise, de
superflue, de mauvaises intentions :
« - Je sens que ça ne va pas être de la tarte cette histoire,
mais ce n’est pas impossible. Ça risque d’être très
intéressant ! »se dit-il, rentrant à leur tente.
En arrivant, il voit ses amis endormis sauf Anton, qui précise
qu’il n’a pas totalement perdu ses vieilles habitudes. Natz
confirme que c’est bien ce qu’il voit et le rassure en disant
que les villageois ne sont pas bien méchants, ils ont juste
l’air perdus dans leurs pensées. Sur ces paroles, ils
s’endorment peu à peu.
Les voici enfin reposés, et ils commencent à prendre la
route vers la première épreuve à passer, mais le villageois
qui les a accueillis plus tôt se dresse sur leur chemin.
D’ordinaire, Zia est en tête de ligne pour agresser
verbalement ceux qui osent se dresser sur son chemin,
mais là, elle lui demande simplement ce qu’il veut. Il
répond qu’il veut juste les guider vers la jungle, pour
éviter qu’ils ne se perdent dans cet épais brouillard en
face d’eux. Bien qu’ils ne soient pas très rassurés, ils
acceptent sa proposition :
« - Très bien, je ne me suis pas présenté tout à l’heure,
je m’appelle Valiant des producteurs de l’Est. dit-il, avant
de les guider vers leur étape.
- Ok, je ne connais pas mais je suis sûr que c’est un bel
endroit. Vers l’Est, il y a toujours des paysans qui travaillent
de leur mieux pour varier leurs productions. En général ils
alternent certaines variétés pour toujours en avoir, même
si ce n’est pas vraiment le même goût, le résultat est le
même. explique-t-il, demandant confirmation au concerné.
- Oui, c’est exactement ça, je ne me rappelai pas ce détail,
merci ! Un connaisseur on dirait. dit-il, en souriant pour la
première fois.
- Je m’intéresse surtout à ce qui rejoint le domaine
culinaire. » avoue Maëlo, un peu gêné.
Le guide affirme qu’il faut de tout pour faire un monde,
et que chacun à sa spécialité. Natz se dit que ce villageois
veut vraiment partir de cet endroit, pour vouloir faire
confiance à des inconnus. Zia assure qu’ils se donnent
toujours à fond dans une quête, quel qu’elle soit.
Celui-ci affirme qu’ils vont pouvoir se défouler au
maximum sur ce coup-là, tellement c’est périlleux.
Beaucoup de personnes sont mortes pour avoir tenté le
coup, mais tous ne sont pas morts avec les épreuves en
elles-mêmes.
C’est plutôt le comportement de certains qui ont fait
plus de victimes :
« - Le comportement des gens, une grande histoire ! dit
Solveig.
- Et pas que d’amour. Ironise Anton.
- Tout le monde ne vit pas que d’amour et d’eau fraîche.
Beaucoup en abuse. Ils font partis des gens que l’on doit
mettre une bonne raclée. Afin de raviver la flamme de la
vie. lance Zia.
- Tiens, il y avait longtemps que tu n’avais pas parler de
raclée ! Retour aux sources haha ! s’amuse Natz.
- J’espère que tu es content que je ne te vise plus autant
qu’avant ! sourit-elle d’un air sadique.
- Oui, je dois bien l’avouer, et j’espère que ça va durer
d’ailleurs. avoue Natz, souriant nerveusement.
- Haha, je l’espère aussi ! s’amuse Zia.
- Pour l’instant, j’espère surtout qu’on va réussir à sortir
de ce pétrin, parce que je n’aime pas du tout cet endroit.
se plaint Maëlo.
- Franchement, j’espère aussi que vous allez réussir,
certains attendent depuis plus longtemps que moi, et je
suis las d’attendre. N’étant pas fort, je ne peux rien faire,
alors je ne peux que compter sur votre réussite. avoue
Valiant.
- Si tu pouvais te réincarner, qu’est-ce que tu voudrais
être ? » demande Anton curieux.
Celui-ci réfléchit avant de donner sa réponse:
«- Hum. Attends que je réfléchisse. Un esprit avec un super
invocateur, j’aimerais être super fort ! J’ai déjà pensé aux
fées mais elles ne sont pas très fortes en combat, même
si elles restent très intelligentes, et jolies à regarder. J’adore
leurs petites ailes. Même s’il n’y en a pas par ici. Donc un
esprit tout mignon et puissant. Et je veux aussi que mon
invocateur ou invocatrice soit gentil avec moi ! dit-il
pensivement.
- Je te le souhaite haha ! s’amuse Natz.
- C’est gentil d’avoir demandé ! lâche le villageois,
sincèrement.
- La question est bizarre, mais c’est toujours bien de parler
avec les gens qui n’ont pas de mauvaises intentions. »
répond Solveig, ressentant néanmoins une gêne envers
Valiant.
Elle n’arrive pas à ressentir ses émotions, pourtant elle ne
s’est pas entraînée avec n’importe qui. Ils arrivent enfin
devant la jungle des cannibales, et le villageois leur souhaite
bonne chance avant de repartir en arrière. Ils se dressent
alors devant celle-ci, bien décidés à en découdre.
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