29* A LA RECHERCHE D'UNE SORTIE.
L’équipe fonce dans la jungle des cannibales, bien
décidés à ne pas se laisser submerger par ceux-ci.
Leur but étant de trouver la vérité sur cette histoire,
et par la même occasion, débloquer la situation. Ils
en rencontrent de temps en temps par ci, par-là :
« - On dirait qu’ils ne savent plus utiliser leur magie.
dit Zia.
- Même les animaux réagissent plus intelligemment.
dit Anton.
- Moi aussi quand je suis affamé, je me jette sur la
première nourriture que je vois… » dit Solveig, presque
hors-sujet.
Plus rarement, des petits groupes apparaissent pour
tenter de les attraper. Ce qui rend cette jungle lourde, ce
sont les cris de cannibales, ainsi que quelques ossements
éparpillés un peu partout.
Quelques heures après, ils trouvent enfin la sortie, pour
arriver devant le lac des piranhas :
« - Bon, comment on fait maintenant ? On balance Natz
pour voir ce que ça fait ? demande Zia en plaisantant.
- Hey… c’est pas cool ça… répond-il.
- Oups ha ha ! désolée, c’était plus fort que moi.
s’excuse-t-elle.
- On utilise la magie pardi. répond Anton.
- Bonne idée, on va jouer sur leur mental et créer l’illusion
de personnes blessées qui tombent dans le lac, pendant
qu’on nage de l’autre côté. » poursuit Solveig.
Natz simule des personnes tombant dans le lac,
Solveig provoque les hallucinations, Anton propage les
sons pour être sûr de les attirer, et Maëlo rend l’eau
trouble. Dans les secondes qui suivent, leur plan
fonctionne à la perfection, les incitant immédiatement à
nager vers l’autre côté. Malheureusement, la magie
s’estompe très rapidement et les piranhas se dirigent
désormais vers eux. Paniqués, Maëlo commence à faire
demi-tour, mais Zia l’attrape car ils sont beaucoup plus
proche de l’autre côté que de là où ils viennent. Solveig
lance alors un sort pour les effrayer, ce qui éparpille
ceux-ci un laps de temps assez court également. Anton
les endort alors avec un sortilège apprit pendant ces
quatre années.
Au moment où ils se réveillent, nos amis atteignent
enfin le bord et se dépêche de sortir de ce lac infesté :
« - Ouf ! j’ai bien cru qu’on allait y passer, désolé d’avoir
paniquer. souffle Maëlo.
- J’avoue que j’étais loin d’être serein. » poursuit Natz.
C’est un immense désert qui s’étend devant leurs yeux
avec de gros nuages noirs au-dessus de leur tête, suivis
d’éclairs à quelques mètres d’eux, qui ont l’air d’avoir une
certaine limite d’action :
« - On est censés courir vite, et espérer que les éclairs ne
nous tombent pas dessus ? demande Maëlo avec
inquiétude.
- Bon, comme je suis galant… honneur aux dames !
plaisante Natz.
- Je passe mon tour ! répond directement Solveig.
- Même pas peur ! dit Zia.
- Euh ! On va éviter hein, ce n’est pas que je doute de tes
capacités mais là, ça craint du boudin cette histoire. dit
Anton.
- Il doit y avoir un séquençage spécifique, à nous de le
trouver. dit Solveig.
- Je suis beaucoup plus résistante que vous tous, donc je
vais devant et vous analysez ! s’exclame Zia.
- Tu es folle, barbare ou pas c’est la foudre quand même.
insiste Anton.
- J’en fais mon affaire, de toute façon je ne demande pas
votre avis. Termine Zia, en se préparant.
Natz regarde un petit moment Zia, puis acquiesce sa
décision :
« - Si elle le dit, c’est qu’elle en est capable, c’est en effet
la plus résistante de nous tous. Et puis, elle est loin d’en
être à son premier obstacle! » défend-il en souriant.
Les autres acceptent alors. Prêt à analyser la foudre
qui tombe soi-disant aléatoirement, Zia se concentre en
dégainant sa massue légendaire, celle gagnée à
l’évènement des cochons d’or, de sa main gauche. Puis
son épée, offerte par son clan avant son départ, de sa
main droite. Elle se lance en courant dans la zone
désertique, parmi les éclairs, et essaie de les éviter un à
un, mais cela reste très difficile pour elle. Voyant un éclair
qu’elle ne peut pas éviter, elle utilise la magie et brandie
son épée pour le dévier. Elle continue de bonnes
minutes avant de revenir vers ses amis, ébahis par son
talent :
« - Ha ha ! il ne faut vraiment pas être ton ennemi, petite
furie ! » s’exclame Natz.
Zia essoufflée, s’assois juste à côté d’eux pour
reprendre son souffle. Une fois remise d’aplomb, elle
retourne au casse-pipe pour revenir à chaque fois
qu’elle s’épuise. Au bout d’une vingtaine d’essais, ils ont
enfin trouvé comment passer les éclairs sans se faire
toucher par la foudre. Pendant qu’ils préparent leur
plan de traversée, Zia se remet une fois de plus d’aplomb.
Une fois opérationnels, ils se lancent dans la zone
désertique, aidés de Zia, pour les déviations d’éclairs. En
quelques minutes, ils réussissent à traverser la zone
désertique en évitant ceux-ci :
« - Heureusement que Zia était là, j’ai failli me prendre des
éclairs sur la tête ! dit Maëlo, à bout de souffle.
- Moi aussi… dit Anton.
- Ravie d’avoir pu me rendre utile ! » sourit Zia.
Pas loin d’eux se trouvent un grand cimetière, qui s’étend
à perte de vue :
« - Je suppose que c’est le cimetière maudit… dit Solveig.
- Ok, on le traverse vite fait bien fait, je n’ai aucune envie de
garder un endroit aussi peu animé et surtout où il n’y a
aucune joie de vivre. » marmonne Zia.
Ils avancent donc avec la plus grande vigilance. De petits
craquements se font entendre de temps à autre. Un quart
d’heure plus tard, Maëlo se plaint de ne pas voir le bout. Ils
n’ont pourtant pas l’air de tourner en rond, sinon ils s’en
seraient rendus compte.
Un gong résonne tout à coup, les arrêtant net dans leur
élan. Le son semblait sortir d’une des grandes tombes sur
le côté gauche :
« - Je ne le sens pas là. s’inquiète Solveig.
- Mais non, je suis sûr que ce n’est rien. » essaie de se
rassurer Maëlo.
Des bras commencent alors à sortir de sous terre avec le
bruit du craquement du sol :
« - Des gardiens hein ? L’homme à bien parler de gardiens ?
demande Maëlo avec insistance.
- Ben euh… oui, c’est bien ce qu’il a dit… répond Zia, très peu
convaincue en regardant les bras sortir.
- Dans un sens, ce sont bien les gardiens de ce lieu, il n’a pas
menti, mais bon… dit Natz.
- Je ne pense pas que ce soient de simples gardiens… » sourit
Anton, nerveusement.
Le reste du corps sort complètement de sous Terre, les
laissant cloués sur place :
« - Ce que je déteste le plus dans les sortilèges… les zombis…
ha ha… sourit nerveusement Zia, d’une voix tremblante.
- C’est donc ça son gros point faible ? ça change des araignées
ou autres banalités du genre, elle a l’air plutôt mignonnes
comme ça. Je lui aurais bien lancer une vanne en temps normal,
mais ce n’est vraiment pas le moment. Je le ferai plus tard. »
pense Natz.
Les zombis commencent à avancer :
« - Vous croyez qu’ils vont nous dévorer ? s’inquiète Maëlo.
- Pff ! Ils vont juste essayer ! clame Solveig, bien décidée à
ne pas se laisser faire.
- C’est vrai, on a un objectif à atteindre, ce n’est pas le
moment de se laisser dépasser par cette épreuve ! poursuit
Anton.
- Oui… c’est vrai… dit Zia qui tente tant bien que mal à cacher
son mal-être.
- Ne t’inquiète pas petite furie, je te protègerai ! sourit Natz,
restant près d’elle.
- Devoir m’en remettre aux autres, c’est vraiment génial ! »
pense Zia, essayant de mettre sa fierté barbare de côté.
Une fois que les zombis lancent l’assaut, les cinq
membres de l’équipe se donne à fond pour les vaincre,
essayant de se frayer un passage pour atteindre le
bout de cet endroit sordide :
« - Je pense que le sortilège est soit dans cette zone,
soit dans la prochaine, une fois qu’on aura dépassé cet
endroit. crie Anton.
- Qu’est-ce qui te fait dire ça ? demande Maëlo.
- Ce doit être une quête cachée, comme le coup de la
forêt lugubre. répond-il.
- Une quête qui vient directement de la planète ?
demande Solveig.
- Ça m’étonnerait pas du tout, elle est assez sournoise…
critique Natz.
- Il n’y a pas plus compliqué comme quête franchement…
rouspète Zia.
- Ah, je préviens tout de suite que je n’ai rien à voir dans
cette histoire, je ne dois pas être le seul habitant de cette
planète à m’être fait prendre le pass sombre en pleine
figure non plus. » se défend automatiquement Natz,
avant qu’on lui fasse la réflexion.
- Je n’ai jamais dit que ça venait de toi, juste qu’on n’est pas
les seuls habitants comme tu dis, notre équipe n’a pas
accompli grand-chose encore, pour qu’on se tape ce genre
de quête soi-disant cachée. râle-t-elle.
- Ok ben je suis bien d’accord alors. » poursuit Natz.
Trois heures après, ils traversent enfin le cimetière
maudit. Les zombis s’arrêtent d’un coup, ayant
échouer leur mission :
« - Youpi ! On a réussi les amis ! s’exclame Maëlo.
- Bien, continuons alors. dit Anton qui ne traine pas
sur le sujet.
- Ok d’accord, on y va, je suis bien d’accord. » se
dépêche Solveig.
Zia remarque que les zombis continuent de les regarder,
comme s’ils veulent connaitre la suite. L’un d’eux lui sourit,
ce qui lui glace le sang, l’incitant à vite se retourner pour
continuer sa route. Natz remarque la scène et se demande
s’ils espèrent être libérer grâce à eux :
« - Ça va aller Zia ? demande sincèrement Natz.
- Mouais, on y va, je ne veux pas rester une seconde de
plus ici. » presse-t-elle, frissonnant encore de la scène
précédente.
- Elle est tellement fière qu’elle n’avouera jamais sa
sensibilité… ah les barbares, c’est pas mal compliqué quand
même. » se dit Natz.
Ils arrivent ensuite à une barrière pas très accueillante,
et se demande si ce n’est pas cela qui à provoquer ce
drame :
« - C’est bizarre, nous sommes dans une zone non hostile mais
cette barrière a l’air malfaisante. dit Zia.
- Ce sont peut-être les toilettes cachées de la planète ! ricane
Natz, qui n’en rate pas une pour critiquer celle-ci.
- Dis donc petit ingrat, tu devrais t’estimer heureux qu’elle t’ait
donné une chance de reprendre ton pass habituel. » blâme
une voix qui leur parait familière.
Une lueur multicolore apparait juste à côté de Zia. Le fameux
golem apparait rapidement en regardant directement Natz.
Celui-ci préfère détourner la tête en silence.
Puis le gardien regarde Zia :
« - Bizarre que tu apparaisses ici, ça m’étonnerait que ce soit
encore un évènement flash. soupire-t-elle.
- Tiens, la petite rebelle ! En effet, je ne suis pas là pour un
évènement flash. Ceci ne fait pas parti des rituels habituels
de chez nous. affirme-t-il.
- Ha ! On a du mal à balayer sa maison ? clash Natz.
- Il faut croire que certains cafards s’accrochent au balai ! se
moque le golem.
- Attends que je te fasse ravaler tes paroles, frimeur. » critique
Natz.
Le golem sourit en brandissant sa massue :
- C’est quand tu veux mon grand. provoque-t-il.
- Ecoute, je suis sûre que tu n’es pas venu pour embêter
Natz, alors qu’est-ce-tu veux ? » demande Zia.
Il range alors son arme :
« - J’imagine déjà Zia en gardien. pense Natz.
- C’est un sortilège que vous devez annuler avec votre
magie. dit-il tout simplement, énervant Zia.
- Oh mais oui, bravo l’intello, qui aurait pu y penser à part
le grand golem lui-même ! Tu peux nous dire un truc
qu’on ne sait pas par exemple ! » s’agace Zia.
Il l’attrape d’une main et la soulève au-dessus du sol :
« - C’est vrai que je suis peut-être venu pour t’écraser
finalement ! se vexe-t-il.
- Wow ! Non mais c’est vrai, on sait très bien qu’on doit
utiliser la magie contre un sortilège, ce n’est pas la peine
de nous le dire, renseigne-nous intelligemment au
moins ! essaie-t-elle de rappeler, mais le golem ne la
relâche pas pour autant.
- Il va vraiment falloir qu’elle travaille sa communication
celle-là, elle est pire que moi… pense Natz.
- Stop ! C’est bon, on est assez en galère, ce n’est pas la
peine d’en rajouter, je te demande donc de la déposer
s’il te plait. » intervient Solveig.
Le golem regarde Zia :
« - grr c’est vrai qu’elle a le don de m’énerver celle-là,
pourtant ce n’est pas la première barbare que je côtoie.
s’agace-t-il.
- Arrête de faire l’enfant et dis-nous plutôt ce qu’on t’a
réellement dit de nous dire, parce que je suppose que tu
n’es pas venu pour ton propre plaisir, si ? enchaine Natz.
- Pff ! tu as de la chance de les avoir toi. dit-il, en la reposant
doucement.
- Merci quand même... » dit-elle soulagée.
Il leur explique donc que la planète lui a transmis l’énergie
que lui-même doit leur transmettre :
« - Et c’est tout ? demande Maëlo.
- Non. Vous devrez utiliser d’abord votre magie pour briser
la barrière maléfique. Ensuite pour purifier, vous utiliserez
l’énergie de la planète. explique-t-il en tendant son bras
vers Zia.
- Pourquoi moi ? je ne suis pas une magicienne contrairement
aux autres. réplique-t-elle.
- Parce qu’elle l’a tout simplement décidé, alors c’est que tu
en es capable. Tu n’auras qu’à la diffuser autour de toi, c’est
bien ce que tu fais pour te battre, non ? demande-t-il en
souriant.
- Mais… ce n’est pas bien de convaincre les gens de la sorte…
bon d’accord ! » soupire-t-elle en tendant son bras à son
tour.
Il lui transmet ainsi un échantillon de l’énergie de la planète :
« - C’est carrément apaisant, les drogués devraient essayer ça,
il n’y a pas mieux sans se faire du mal. avoue-t-elle.
- Je te confirme qu’il n’y a rien de mieux ! sourit Anton.
- Bien, bon courage les enfants ! dit le golem, faisant un clin
d’œil à Anton avant de disparaitre.
- Ouuuh, petit chouchou ! se moque Solveig.
- Concentre-toi au lieu de dire des bêtises. Rougit-il.
Ils mettent une bonne demi-heure pour préparer leur rituel, et
se lancer afin d’annuler la barrière maléfique :
« - Elle nous prend pour ses larbins celle-là ou quoi ! » pense
Natz.
Finalement, ils viennent à bout de cette barrière, la brisant en
mille morceaux, comme si un géant miroir venait de se casser
sous leurs yeux. Une fois disparue, un orbe noir brillant attire
leur regard :
« - C’est la première fois que je vois un orbe de cette couleur.
confie Natz.
- Moi aussi. confirme Zia.
- Ok, place à la purification alors, on compte sur toi Zia. » sourit
Anton.
Elle s’approche au plus près de cet orbe, se concentre,
et diffuse l’énergie transmise par le golem, autour d’elle.
Progressivement, l’orbe s’éclaircit, faisant disparaitre peu
à peu l’épais brouillard autour des zones précédemment
traversées. La tempête qui les avait stoppés dans leur
avancée vers le deuxième donjon se calme peu à peu.
Une fois complètement purifié, celui-ci reprend sa
couleur originelle, un bleu indigo éclatant.
Les choses reprennent leur place et la petite voix douce
se fait entendre :
« - Félicitations, vous m’avez été d’un grand secours, je
suis fière de vous les enfants. Continuez comme ça, vous
êtes sur la bonne voie. » les encourage-t-elle.
Ils sont très étonnés de l’entendre à nouveau, d’autant plus
qu’ils ne sont dans aucun évènement.
« - Bon, ben tout est bien qui finit bien comme on dit ! clame
Maëlo, soulagé que cette aventure soit terminée.
- Pas encore, j’aimerais qu’on retourne au village pour voir
ce qu’il se passe maintenant que tout est rentré dans l’ordre.
dit Zia.
- Elle doit se douter de quelque chose. se dit Anton.
- Quelle intuition, ok c’est parti ! » s’exclame Natz.
En revenant sur leur pas, plus de cimetière ni rien. Au
désert foudroyant non plus, ce n’est plus qu’un simple
endroit désertique. Le lac des piranhas est désormais
rempli de créatures non hostiles. Quant à la forêt des
cannibales, les personnes ont retrouvé leurs esprits mais
sont sous le choc, car tout ce qu’ils ont vécus jusqu’ici est
resté gravé dans leur mémoire :
« - C’est horrible. Compati Maëlo.
- Je n’aimerais pas être à leur place. » dit Solveig.
Puis, ils arrivent au village. Il n’y avait ni village, ni personne
aux alentours. Seul l’homme du début se tient devant eux :
« - Vous avez réussi, c’est génial. Je vous remercie, au nom
de tous ceux que vous avez libérer ! » s’exclame-t-il.
C’est le deuxième sourire sincère qu’il affiche, depuis
qu’il se sont rencontrés :
« - Tu as l’air heureux… dit Zia.
- Oh que oui, je vais enfin pouvoir rejoindre les miens, ils
m’attendent depuis si longtemps ! clame-t-il.
- Ils étaient au cimetière maudit c’est ça ? demande Natz.
- Oh, tu l’avais deviné ? hé hé et oui. dit nerveusement
l’homme.
- Hein ? mais alors … tu ne peux pas… hésite Solveig.
- Non, il est mort depuis un moment déjà, tous les autres
ont rejoint l’énergie de la planète. répond Anton.
- Regarde, il devient déjà transparent. montre Natz.
- Oui, je lui ai demandé de me laisser vous dire aurevoir,
après tout c’est grâce à vous. Merci beaucoup. dit-il.
- C’est pour ça que vous n’aimez pas les dragons, ils sont
capables de dévorer les âmes errantes… dit Solveig.
- Exact. Bon, j’aurais voulu discuter plus longtemps, mais
c’est déjà bien qu’elle m’ais laisser autant de temps, je vous
souhaite de réussir vos rêves, et surtout d’être heureux,
Aurevoir ! » termine-t-il.
Ils lui disent également aurevoir, en lui souhaitant de
devenir un bel esprit, comme il le souhaite avant qu’il ne
disparaisse :
« - Je suis quand même triste pour eux, je suis moins
pressée d’aller au donjon pour le coup. dit Solveig avec
une once de chagrin.
- Au contraire, il nous encourage, alors pas question de
décevoir qui que ce soit ! dit Zia d’un ton déterminé.
- Je suis complètement d’accord. dit Natz.
- Ok mais mollo, je ne sais pas pour vous, mais moi j’ai mal
partout ! dit Maëlo.
- Bon on ira doucement alors. dit Natz.
- Je vais plutôt réinvoquer mon dragon pour le nourrir,
comme ça on remontera directement sur son dos. »
propose Solveig, que tout le monde accepte avec grand
plaisir.
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