30* NOUVELLE SITUATION IMPROBABLE.
Enfin devant le deuxième donjon, ils se préparent
à nouveau pour arriver devant le boss et le vaincre, en
se donnant à fond. Celui-ci comporte également dix
niveaux qui n'ont pas la même difficulté que le premier.
Dès le premier niveau, ils se donnent à fond pour le
niveau suivant, mais au moment de frapper le dernier
monstre, celui-ci disparait devant leurs yeux. Une
attaque venait de l’atteindre, mais cela ne venait pas de
leur équipe. Zia se retourne en fronçant les sourcils, et
confirmant son impression. Une autre équipe ne se
tenait pas loin d’eux, composée de dix membres :
« - Et voilà le travail ! se vante le lanceur de l’attaque
surprise.
Un type pas trop costaud mais suffisamment pour
leur piquer leur monstre. Il passe sa main dans sa belle
crinière dorée, montrant ses yeux bleu clair, puis les
lâchant avec tant de légèreté que ses équipiers en sont
émerveillés. De couleur argentée, il se présente sous le
nom de Zinren des majestueux. Les autres membres ont
l’air d’accord avec ce qu’il vient de se passer :
« - Ça va comme vous voulez de nous piquer notre dernier
monstre ? s’énerve Zia.
- Oh la barbe, tu n’as rien fais depuis le début de toute
façon. répond désagréablement celui-ci.
- Ce n’est peut-être pas pour rien, opportuniste. dit Natz,
fronçant également les sourcils.
- Il fallait être plus rapide bande de débutants. se moque
celui-ci.
- Ah c’est comme ça… allez-vous amusez les amis, je
m’occupe de ces blancs becs avec très grand plaisir !
sourit Zia d’un air sadique, en dégainant sa massue.
- À tes risques et périls ma petite débutante, nous
sommes alliés avec les équipes dans le top du classement.
ricane-t-il, sûr de lui.
- On verra ça plus tard, tout est permis dans les donjons,
et quand je tombe sur des opportunistes désagréables, je
joue le jeu ! rétorque Zia.
- Laisse tomber ces nuls, tant qu’il ne récupère pas la
récompense du boss de donjon, laissons-les jouer jusque-là.
convainc Natz en chuchotant à son oreille.
- Ok, on les bloquera au niveau du boss. » accepte-t-elle en
chuchotant également.
Ils passent ainsi les niveaux supérieurs de la même
façon agaçant notre petite équipe, mais faisant jubiler
Zia qui ne pense qu’au moment de leur passer devant.
Arrivés au boss, les opportunistes ne lèvent pas le petit
doigt, jusqu’à ce qu’ils puissent porter le dernier coup.
C’est toujours le même égocentrique qui balance une
nouvelle fois son attaque pour détruire le boss. Alors
que le sort frôle celui-ci, Zia l’intercepte pour renvoyer
l’attaque vers son lanceur, portant dans le même temps,
le dernier coup qui achève le boss du donjon. C’est donc
leur équipe qui remporte la récompense. Contents de
leur coup, ils se retournent vers les opportunistes mais
s’étonnent. La fumée ayant disparue, la si belle coiffure
du lanceur avait fait place à un crâne sans cheveux, avec
en prime une petite brûlure vraiment pas discrète. Nos
amis éclatent de rire et n’arrivent pas à s’arrêter, couvrant
de honte celui qui vient de perdre sa belle chevelure.
Celui-ci jure de se venger, affirmant que Zia en paiera le
prix fort, puisque c’est elle qui lui a porter le coup de la
honte.
Pour ne pas arranger les choses, Zia n’hésite pas à se
moquer de plus belle :
« - Mouahaha ! ne te plains pas, tu ne passeras plus des
heures à t’occuper de ta crinière qui n’existe plus
désormais ! » rigole-t-elle sans pouvoir s’arrêter.
Fou de rage, celui-ci s’en va sans demander sa monnaie,
accompagné du reste de son équipe. En poursuivant leur
chemin, ils se demandent s’ils n’y sont pas allés trop fort
avec eux :
« - Mais n’importe quoi, ils n’ont pas hésité à nous mettre
des bâtons dans les roues eux, et ils nous auraient laisser
sans rien. Pire, ils nous auraient aussi donner mauvaise
réputation en nous piquant notre boss. Il faut arrêter de
toujours être trop gentils, c’est comme ça que beaucoup
ne progressent pas comme ils le devraient. » dit Zia
fermement.
Natz approuve en avouant s’être vraiment éclater
de rire avec cette situation. En particulier sur la fin. Ils
rigolent alors de plus belle en repensant à ce moment :
« - Faudra quand même faire attention, on ne sait
jamais, il a dit faire partie des alliés du top classement.
Rappelle Anton.
- Ne t’inquiète pas, je suis toujours sur mes gardes,
rrr ! rassure Zia en faisant semblant de vouloir griffer
gentiment.
- A ce propos, sa crinière avait la même couleur que tes
cheveux, c’est peut-être un membre de ta famille !
embête Solveig en éclatant de rire.
- Euh non, je suis quand même bien plus beau et
intelligent que ce type ! se défend Natz, passant sa main
dans ses cheveux qui ne ressemble en rien à une
crinière, s’amusant également.
« - Je témoigne que c’est réellement vrai ha ha ! »
s’amuse également Zia.
Leur prochain donjon semble plus sombre, et Maëlo
n’hésite pas à le leur faire rappeler. Natz lui demande où
est passé son entrain du début. Et il lui répond que pour
le moment ça s’est endormi. Zia assure que ce n’est pas
le décor qui compte, mais les combats à l’intérieur, sans
compter le magot qui s’y trouve. Ils pénètrent donc dans
ce territoire hostile déterminés à en sortir victorieux. Ils
passent progressivement les étapes, se disant que ce n’est
toujours pas de leur niveau. Pas au point de souffler sur
leurs adversaires, mais au moins de quoi leur résister afin
de tester au maximum leurs capacités. Ils arrivent jusqu’au
boss de donjon essayant de paraitre le plus terrifiant
possible, mais sans succès. Il ressemble à un rhinocéros
noir métallique, muni d’un fouet pouvant arracher la peau,
ainsi qu’un bouclier à tête de crâne épineux.
Il transporte des chaines sur son corps que l’équipe
pense être une arme de plus :
« - Je sens que je vais encore m’ennuyer. » se plaint Zia.
L’adversaire la regarde mais n’a pas le temps de lui parler
que Natz renchérit en regardant sa liste :
« - Mince, je pensais que ce serait de notre niveau cette fois,
il faut croire qu’on nous a vraiment bien entrainer. » dit
Natz, assez confus.
L’adversaire essaie de faire en sorte qu’on lui prête
attention et commence à dire quelque chose mais Solveig
ne lui en laisse pas le temps :
« - Ben ce n’est pas grave, on s’occupe de celui-là et on
passera directement au suivant. » dit-elle en essayant de
les motiver.
Le boss de donjon baisse alors son arme en les regardant
papoter juste devant lui :
« - Moi ça me va, ce n’est pas compliqué pour le moment.
interpelle Maëlo, un peu gêné.
- Ça va comme vous voulez, vous voulez peut-être du thé
et des biscuits les enfants ? demande l’adversaire exaspéré.
- Désolé, on s’excuse, on est à toi ! » s’excuse Anton, trop
respectueux des personnes.
Le boss de donjon et Anton se batte alors en duel, sans que
personne d’autres ne bouge le petit doigt, le reste du groupe
cherchant déjà leur prochain donjon.
Mis à part Maëlo qui ne se gêne pas pour rejoindre
son ami. L’adversaire s’arrête alors en leur criant dessus :
« - Hé ho ! Il ne fallait pas venir ici si vous n’êtes pas sûr de
vous, vous me faites perdre mon temps et je n’ai pas le
droit de partir tant que vous serez ici ! s’énerve-t-il.
- Hey les gars, vous exagérez là… On finit au moins ce
donjon, et après on en reparlera dehors, ce n’est pas sa
faute le pauvre. dit Anton, ne voulant pas être à la place
de leur adversaire.
- Oups, ok on arrive. » s’empresse Zia.
Mais même en s’efforçant de se battre contre lui,
il voit bien qu’ils ne sont pas tous aussi motiver les
uns des autres. Il le voit surtout sur Zia, les autres
encore ça passe :
« - Caches ta joie surtout ! s’agace celui-ci.
- Oh mais, je fais un effort quand même, je n’y peux
rien si je ne sais pas faire semblant ! » s’agace
également celle-ci.
C’est la première fois que ce boss de donjon se
retrouve dans une situation aussi confuse :
« - Bon, fais attention, ça va faire mal. » dit-elle, se
rendant bien compte du malaise que leur réaction
provoque.
Il vaut mieux le battre en un seul coup et le libérer
de cette gêne, plutôt que de continuer à faire
semblant, et faire durer le combat, car elle-même
n’apprécie pas qu’on le lui fasse. Au moment où elle
arrive sur lui, elle brandit sa massue et lui donne
un coup assez puissant pour le faire disparaitre.
Mais un bras familier bloque son coup, apparaissant
de nulle part :
« - Puisque tu t’ennuies tant que ça, je vais vous servir
d’adversaire, et cette fois, je n’irais pas de mainmorte.
Ce n’est pas bien de jouer avec quelqu’un de la sorte,
c’est nuire à sa dignité de combattant. Mais tu devrais
le savoir toi au moins, c’est décevant ! clame-t-il.
- Itza ? je croyais que tu ne t’occupais pas des donjons !
s’étonne Natz.
- Je viens sauver son honneur avant de le rabaisser
jusqu’au sol. » dit-il d’un air énervé.
Elle prend alors du recul et essaie de le convaincre qu’elle
n’essaie pas de le rabaisser :
« - Mais non, justement, je voulais le battre maintenant
pour ne pas qu’il continu de se torturer mentalement !
essaie-t-elle d’expliquer.
- Et tu crois que c’est de la façon dont vous l’avez traité
que ça fonctionne ? demande-t-il.
- Houlà, Itza qui donne une leçon de morale, ça craint !
il ne fait jamais ça d’ordinaire. pense Natz.
- Peu importe, je serais votre adversaire pour la peine,
et mère-nature comme tu dis, est d’accord. termine-t-il
en regardant Natz.
- Mais je n’ai rien dis, moi… et puis d’abord, elle est
toujours d’accord pour faire des coups foireux. » dit-il.
Solveig tente d’expliquer, que s’ils n’ont pas bien réagit,
ils ne l’ont pas fait exprès, ce qu’Anton confirme :
« - Euh moi j’étais d’accord pour me battre contre le boss
de donjon, pour information. » dit timidement Maëlo, se
disant que maintenant qu’il est là, ils vont forcément
perdre le combat. Le gardien approuve les paroles de
Maëlo et avoue qu’Anton a également fait de son mieux.
Mais pour les autres, il trouve cela pathétique venant d’eux.
Solveig s’excuse alors d’avoir blesser le cœur du boss de
donjon :
« - Ça tourne vraiment au ridicule cette histoire. » se dit
Natz, désarmé par la situation.
Il pardonne Solveig qui a l’air sincère mais regarde à
présent les deux autres :
« - Quoi ? C’est du grand n’importe quoi, pourquoi je
m’excuserai de quelque chose que je pense réellement !
Bon d’accord, il y avait peut-être une autre façon de
faire, mais j’allais lui donner le coup qu’il faut pour le
faire disparaitre alors je ne vois pas où est le problème !
s’agace Zia.
- Héhé ! Laisses tomber, c’est juste une excuse pour nous
affronter à nouveau, après tout, la dernière fois tu as
bien faillis lui exploser ses bijoux de famille, c’est sûrement
une revanche qu’il attend. A moins qu’il ait juste sauter
sur l’occasion de nous affronter pour briller devant mère
nature… et quand même prendre sa revanche ! se moque
Natz. Itza se met alors en position d’attaque.
- Non mais ça ne devrait pas être permis ça… » se plaint
Maëlo.
Itza les informe que s’ils perdent, toute la progression
de ce donjon disparait. Une injustice que Solveig n’apprécie
pas. Itza prévient qu’il ne compte se battre que contre Zia
et Natz, puisqu’ils continuent de faire la forte tête. Une fois
battu, il compte disparaitre pour faire place à l’ancien boss
de donjon. Maëlo trouve cela injuste et rappelle que ce
qu’ils ont fait n’est rien comparé à ce que beaucoup font,
comme jouer, tuer, et prendre plaisir à rabaisser ces
fameux adversaires. Pourtant, on les laisse continuer
normalement :
« - C’est comme ça, un point c’est tout. répond-il
simplement.
- Arrrgh ! Je rage ! Bon tu veux de la baston, tu vas en
avoir mon gars, mais viens pas te plaindre après !
s’énerve-t-elle.
- Oh bravo, tu as réussi à l’énerver, elle qui était si
calme ! En revanche, évites d’appeler Slash cette fois, on
pourrait le prendre pour ton petit ami ! » se moque-t-il
en lui tirant la langue, énervant encore plus Itza qui fonce
directement sur eux.
Anton remarque le petit sourire en coin de Natz et Zia,
comme s’ils n’attendaient qu’un combat éclate. Il sourit à
son tour et propose à Solveig, Anton et Maëlo de prendre
part au combat, puisqu’ils sont une équipe. Solveig rajoute
que comme ça, ça leur permet de tester leurs capacités, et
Maëlo n’hésite pas à leur emboiter le pas. Cette fois, Natz
compte bien se battre à fond avec ses amis. Pendant qu’ils
se battent, le boss de donjon est en compagnie des gardiens
personnels de la planète et est horrifié de leur force :
« - Pourquoi ils ont choisi mon donjon ? Tu m’étonnes qu’ils
s’ennuient, ils abusent ces gamins… gémit-il.
- Haha, c’est parce qu’ils ne savent pas à quel point ils ont
progressé, d’ailleurs c’est bien pour ça qu’Itza en à profiter
pour mettre son grain de sel. dit Kaï.
- Attention à ta petite amie Slash, on ne sait jamais ! se
moque Kennis, après avoir entendu les paroles de Natz.
- Bizarre, ton nom me fait penser à quelque chose. réplique
Slash en le souriant.
- Ok je n’ai rien dis, laisses mon nom tranquille. Merci. »
se calme rapidement Kennis.
Le combat est intense mais ne détruit pas les environs,
ce qui arrange tout le monde, qui ont l’occasion de ne pas se
préoccuper des dégâts. Natz n’a pas eu l’occasion de se
transformer, mais se bat très bien, tout en utilisant des
techniques de corps à corps :
« - Il ne faisait pas ça avant, c’est qu’il progresse le petit niark! »
pense Itza.
Il observe également les autres en constatant leur progression
fulgurante. Il se dit alors qu’une fois de plus, la planète ne s’est
pas trompée. Quelques temps plus tard, il se retrouve à terre,
dans la même position qu’auparavant, avec néanmoins des
techniques bien renforcées. Itza se refuse de demander de l’aide
à qui que ce soit cette fois-ci, et se résigne à perdre dans la douleur,
estimant avoir eu un combat qui lui fait honneur. Zia saute alors
au-dessus de lui, comme il y a quelques années, puis arrive vers lui.
Elle atterrit alors sur son torse en s’asseyant dessus :
« - Je n’ai jamais remarquer que ta peau est tellement lisse que
ça en est agréable au toucher. » dit-elle en souriant.
Le gardien se demande ce qu’elle compte faire et elle lui fait
un bisou sur la joue, avant de descendre, étonnant tout le
monde :
« - Wouah ! Zia qui fait un bisou, tout va s’écrouler ! » s’exclame
Natz.
Le gardien est confus par sa réaction, s’attendant à de la
violence. Elle rougit alors avant de s’exprimer :
« - On sait très bien que tu voulais juste voir de quoi on était
capable, la raison est vraiment ridicule, et tu es loin d’être
stupide, même si ça ne m’a pas empêché de m’énerver je
l’avoue. » explique-t-elle.
Les autres sourient à leur tour en annulant les liens qui
l’emprisonne. Ils avouent alors avoir également profiter de la
situation pour voir jusqu’où ils sont capables d’aller :
« - Je suis d’accord avec eux, même si je mourrais d’envie de
voir si tu allais appeler quelqu’un ou pas, haha ! Sans
rancune ! » dit-il sans trop vouloir le provoquer.
Des larmes coulent de ses yeux et enlacent toute l’équipe,
étonnant tout le monde sans exception :
« - Ça c’est vraiment digne de combattants ! Je place de grands
espoirs en vous ! » S’exclame Itza.
Il renvoie alors le bisou à Zia avant de la lâcher. Il en fait un
ensuite à Maëlo, soulagé que la situation est réglée, puis le
relâche aussi. Itza affirme qu’ils ont le droit de récupérer leur
récompense, puis fait également un bisou à Anton, gêné par
cette action, le remerciant de s’être occuper d’eux. Il passe à
Solveig qui rougit, le remerciant également. Il ne reste plus que
Natz, et ils se demandent tous s’il va vraiment lui en faire un à
lui aussi. Natz n’est pas du tout serein et le regarde d’un air
désapprobateur.
Itza au contraire, lui fait un grand sourire :
« - Je te préviens que tu n’as pas intérêt à faire ça. Pose-moi,
ou balance moi c’est comme tu veux mais lâche moi. »
menace-t-il en essayant de rester le plus calme possible.
« - Ça fait un moment que je n’ai pas fait de bisou baveux,
j’aimerais bien essayer. » dit Itza d’un air sadique.
Natz est alors parcouru d’un grand frisson dans tout le corps.
Itza se lèche alors les babines, comme s’il compte passer à
table. Il se rapproche dangereusement du visage de celui-ci.
Il essaie de détourner la tête mais le gardien lui tient alors les
joues pour qu’il ne puisse pas s’enfuir. Natz remarque alors
qu’il ne vise pas la joue et les autres se couvrent les yeux,
imaginant la suite horrible qu’il pense qu’il lui réserve :
« - Non attends, non ! Arrête, t’as vu ta tête qui voudrait subir
ça ! » s’exclame Natz, le sang glacé.
« - Hum pas toi on dirait héhé ! » se moque le gardien en
continuant dans sa lancée.
Il le trouve soudain un peu trop fort à son goût et pense
qu’il a attendu qu’il baisse sa garde pour le paralyser :
« - Arrête déconnes pas ! C’est dégueulasse ! » dit -il en
montant le ton, d’un ton désespéré.
« - Oh c’est vrai que tu n’as pas encore eu ton premier vrai
bisou, en même temps qui pourrait te blâmer. Ne t’inquiète
pas, je vais remédier à ce défaut. » dit-il en jubilant de
plaisir, voyant Natz aussi désespéré.
Après tout, il l’avait tué dans d’atroces souffrances, donc
c’est un juste retour de bâton.
De la bave coule alors de ses babines, l’écœurant au plus
haut point :
« - Non arrêtes s’il te plait, je suis désolé de t’avoir tué de la
sorte, mais tu sais très bien pourquoi je l’ai fait, et je me suis
déjà excusé pour ça. Et qu’est-ce que ça ferait de toi ? »
essaie-t-il de convaincre.
« - Un gardien bienveillant ? » se moque-t-il.
« - Aaaaah non, hey Terra fait quelque chose, tu ne vas pas le
laisser faire quand même ! Je sais très bien que tu le laisses
faire parce que je te critique sans arrêt mais ça ne se vaut
absolument pas, c’est quoi ton problème sale peste ?! »
s’exclame-t-il dans le vide.
« - Attends Itza. » dit alors la voix douce.
Celui-ci s’arrête juste à côté de Natz. Ses amis se
demandent qui est Terra et semblent également
paralysés par la technique du gardien.
Une petite boule lumineuse arrive près de Natz :
« - Je me doutais bien que tu étais là… dit-il sans
critiquer cette fois.
- Tu crois vraiment que c’est pour m’avoir critiqué ?
demande-t-elle.
- Pourquoi d’autre sinon ? demande-t-il, espérant
tout de même qu’on le lâche.
- Tous les messages envoyés sur ta messagerie
restent sans réponse. Je t’envoie des familiers, tu ne
prends même pas la peine de leur adresser la parole.
Et quand je te fixe des rendez-vous, tu ignores tout
simplement. Je t’envoie des signes partout et tu t’en
moque, au point de marcher dessus. Alors que je t’ai
donné une chance de retrouver ton pass original.
Pourquoi je l’empêcherais de te donner ta
récompense ? » demande-t-elle, sur un ton énervé.
Il voit Itza rougir et espère qu’il ne le prenne pas pour
elle. Il se dit qu’il ne l’a jamais entendue sur un ton aussi
sévère, et commence à paniquer intérieurement :
« - Hoho, il a réussi à nous l’énerver, il va morfler on dirait
le gamin ! s’étonne Slash.
- Moi je ne comprends rien du tout. » dit Solveig.
Pour la première fois, Natz ne sait pas comment réagir à ça :
« - En plus de ça, tu m’ignores. Bien, bonne journée dans
ce cas. termine-t-elle commençant à s’en aller.
- Euh... je... attends… désolé, désolé, je ne suis pas au
courant de tes appels ! » finit-il par sortir.
Elle revient alors près de lui, demandant s’il ne se
moque tout simplement d’elle, ou s’il dit ça juste pour
éviter la sentence du gardien :
« - Si, il y a un peu de ça. Bon ok beaucoup de ça, mais
je te jure n’ai pas vu tes messages ! assure-t-il.
- Ce n’est pas ce qu’il manque dans ta messagerie
pourtant. dit-elle, toujours sur le même ton.
- Je ne les regarde quasiment jamais, j’ai trop de
détracteur. Si je répondais à tous mes messages, je ne
ferais plus rien d’autres, c’est pour ça que j’ai demandé
d’en avoir une nouvelle ! s’explique-t-il, d’une vois assez
tremblante.
- Supposons que c’est vrai, que fais-tu des familiers ?
demande-t-elle, toujours pas convaincue.
- Je fais toujours en sorte de masquer ma présence, et
étant continuellement dans mon village, les effets sont
décuplés donc je doute qu’ils puissent me retrouver
facilement. explique-t-il à nouveau.
- Hmm … Et les signes que je t’envoie ? demande-t-elle
à nouveau.
- Tous les signes que je vois, je les interprète toujours
dans le mauvais sens, tu es censée le savoir. dit-il,
toujours aussi non rassuré.
- Mais tu me critiques quand même. dit-elle.
- Oui, ça j’avoue ça fait partie du libre arbitre, mais c’est
parce que tu as le don de m’énerver. Même si là, je
voudrais bien que tu utilises ta gentillesse de lui dire de
me lâcher, c’est trop comme sentence non ? s’il te plait ! »
dit-il de plus en plus doucement.
Elle semble l’observer, puis demande à Itza de ne pas lui
faire ce genre de chose. Il ravale alors sa salive, mais lui fait
tout de même un bisou sur la joue, comme ses camarades.
Même s’il ne voulait pas à la base, il est maintenant rassuré
qu’il ne s’en tienne qu’à un bisou affectif basique. Il est alors
libéré par Itza, qui s’est bien amusé, et assure qu’il ne lui en
veut plus du tout, après cette situation. Il disparait ensuite,
après avoir assuré qu’il n’avait pas l’intention d’aller jusqu’au
bout, et qu’il voulait simplement s’amuser, leur laissant leur
récompense bien méritée.
Ils se dirigent tous vers celle-ci, sauf Natz qui essaie de
reprendre ses esprits :
« - Désolée de m’être emportée, mais tu comprendras qu’avec
ce qui se passe par les temps qui courent, je puisse déraper de
temps en temps, et puis le coup du bisou ne vient pas de moi.
explique la voix douce.
- Je m’en fiche, il a failli me prendre le peu de dignité qu’il me
reste, et si mes amis n’étaient pas là, j’en aurais plus du tout !
Et puis tes histoires ne me concernent pas ! Retournent donc
dans ton terrier. lâche-t-il, encore sous le coup de l’émotion.
- Je comprends que tu sois dans cet état, mais ne vas pas trop
loin mon grand. Quand tu t’en seras remis, je souhaite te voir
et répondrais à toutes tes questions, je te le promets. Continues
ta progression, tu es sur la bonne voie, ne te laisses pas abattre
par ce qui vient de se passer. » dit-elle, avant que Natz ne
rejoignent ses amis.
Anton a entendu la conversation et se rapproche de la boule
lumineuse :
« - Bonjour, pourquoi tu étais blanche à l’évènement flash et que
tu es orange maintenant, c’est l’effet de la colère ? demande-t-il.
- Ne t’en fais pas, rejoins tes amis, vous avez de grandes choses
à accomplir ensemble. » dit-elle avant de commencer à s’éloigner.
Avant qu’elle ne puisse partir, Anton enlace la boule lumineuse,
ce qui étonne celle-ci. Anton lui-même ne sait pas pourquoi il le
fait, mais continu, espérant lui faire du bien. En quelques instants,
elle devient toute bleue. Elle révèle alors qu’il a une grande force
et le remercie du réconfort, avant de le traverser et disparaitre. Il
rejoint alors ses amis pour ramasser le butin, avant de se
retrouver à l’extérieur. Pour une fois, personne n’essaie de se
moquer de Natz et préfèrent changer de sujet. Ils repartent
ainsi vers de nouvelles aventures.
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