30* NOUVELLE SITUATION IMPROBABLE.

17 minutes de lecture

Enfin devant le deuxième donjon, ils se préparent

à nouveau pour arriver devant le boss et le vaincre, en

se donnant à fond. Celui-ci comporte également dix

niveaux qui n'ont pas la même difficulté que le premier.

Dès le premier niveau, ils se donnent à fond pour le

niveau suivant, mais au moment de frapper le dernier

monstre, celui-ci disparait devant leurs yeux. Une

attaque venait de l’atteindre, mais cela ne venait pas de

leur équipe. Zia se retourne en fronçant les sourcils, et

confirmant son impression. Une autre équipe ne se

tenait pas loin d’eux, composée de dix membres :

« - Et voilà le travail ! se vante le lanceur de l’attaque

surprise.

Un type pas trop costaud mais suffisamment pour

leur piquer leur monstre. Il passe sa main dans sa belle

crinière dorée, montrant ses yeux bleu clair, puis les

lâchant avec tant de légèreté que ses équipiers en sont

émerveillés. De couleur argentée, il se présente sous le

nom de Zinren des majestueux. Les autres membres ont

l’air d’accord avec ce qu’il vient de se passer :

« - Ça va comme vous voulez de nous piquer notre dernier

monstre ? s’énerve Zia.

- Oh la barbe, tu n’as rien fais depuis le début de toute

façon. répond désagréablement celui-ci.

- Ce n’est peut-être pas pour rien, opportuniste. dit Natz,

fronçant également les sourcils.

- Il fallait être plus rapide bande de débutants. se moque

celui-ci.

- Ah c’est comme ça… allez-vous amusez les amis, je

m’occupe de ces blancs becs avec très grand plaisir !

sourit Zia d’un air sadique, en dégainant sa massue.

- À tes risques et périls ma petite débutante, nous

sommes alliés avec les équipes dans le top du classement.

ricane-t-il, sûr de lui.

- On verra ça plus tard, tout est permis dans les donjons,

et quand je tombe sur des opportunistes désagréables, je

joue le jeu ! rétorque Zia.

- Laisse tomber ces nuls, tant qu’il ne récupère pas la

récompense du boss de donjon, laissons-les jouer jusque-là.

convainc Natz en chuchotant à son oreille.

- Ok, on les bloquera au niveau du boss. » accepte-t-elle en

chuchotant également.

Ils passent ainsi les niveaux supérieurs de la même

façon agaçant notre petite équipe, mais faisant jubiler

Zia qui ne pense qu’au moment de leur passer devant.

Arrivés au boss, les opportunistes ne lèvent pas le petit

doigt, jusqu’à ce qu’ils puissent porter le dernier coup.

C’est toujours le même égocentrique qui balance une

nouvelle fois son attaque pour détruire le boss. Alors

que le sort frôle celui-ci, Zia l’intercepte pour renvoyer

l’attaque vers son lanceur, portant dans le même temps,

le dernier coup qui achève le boss du donjon. C’est donc

leur équipe qui remporte la récompense. Contents de

leur coup, ils se retournent vers les opportunistes mais

s’étonnent. La fumée ayant disparue, la si belle coiffure

du lanceur avait fait place à un crâne sans cheveux, avec

en prime une petite brûlure vraiment pas discrète. Nos

amis éclatent de rire et n’arrivent pas à s’arrêter, couvrant

de honte celui qui vient de perdre sa belle chevelure.

Celui-ci jure de se venger, affirmant que Zia en paiera le

prix fort, puisque c’est elle qui lui a porter le coup de la

honte.

Pour ne pas arranger les choses, Zia n’hésite pas à se

moquer de plus belle :

« - Mouahaha ! ne te plains pas, tu ne passeras plus des

heures à t’occuper de ta crinière qui n’existe plus

désormais ! » rigole-t-elle sans pouvoir s’arrêter.

Fou de rage, celui-ci s’en va sans demander sa monnaie,

accompagné du reste de son équipe. En poursuivant leur

chemin, ils se demandent s’ils n’y sont pas allés trop fort

avec eux :

« - Mais n’importe quoi, ils n’ont pas hésité à nous mettre

des bâtons dans les roues eux, et ils nous auraient laisser

sans rien. Pire, ils nous auraient aussi donner mauvaise

réputation en nous piquant notre boss. Il faut arrêter de

toujours être trop gentils, c’est comme ça que beaucoup

ne progressent pas comme ils le devraient. » dit Zia

fermement.

Natz approuve en avouant s’être vraiment éclater

de rire avec cette situation. En particulier sur la fin. Ils

rigolent alors de plus belle en repensant à ce moment :

« - Faudra quand même faire attention, on ne sait

jamais, il a dit faire partie des alliés du top classement.

Rappelle Anton.

- Ne t’inquiète pas, je suis toujours sur mes gardes,

rrr ! rassure Zia en faisant semblant de vouloir griffer

gentiment.

- A ce propos, sa crinière avait la même couleur que tes

cheveux, c’est peut-être un membre de ta famille !

embête Solveig en éclatant de rire.

- Euh non, je suis quand même bien plus beau et

intelligent que ce type ! se défend Natz, passant sa main

dans ses cheveux qui ne ressemble en rien à une

crinière, s’amusant également.

« - Je témoigne que c’est réellement vrai ha ha ! »

s’amuse également Zia.

Leur prochain donjon semble plus sombre, et Maëlo

n’hésite pas à le leur faire rappeler. Natz lui demande où

est passé son entrain du début. Et il lui répond que pour

le moment ça s’est endormi. Zia assure que ce n’est pas

le décor qui compte, mais les combats à l’intérieur, sans

compter le magot qui s’y trouve. Ils pénètrent donc dans

ce territoire hostile déterminés à en sortir victorieux. Ils

passent progressivement les étapes, se disant que ce n’est

toujours pas de leur niveau. Pas au point de souffler sur

leurs adversaires, mais au moins de quoi leur résister afin

de tester au maximum leurs capacités. Ils arrivent jusqu’au

boss de donjon essayant de paraitre le plus terrifiant

possible, mais sans succès. Il ressemble à un rhinocéros

noir métallique, muni d’un fouet pouvant arracher la peau,

ainsi qu’un bouclier à tête de crâne épineux.

Il transporte des chaines sur son corps que l’équipe

pense être une arme de plus :

« - Je sens que je vais encore m’ennuyer. » se plaint Zia.

L’adversaire la regarde mais n’a pas le temps de lui parler

que Natz renchérit en regardant sa liste :

« - Mince, je pensais que ce serait de notre niveau cette fois,

il faut croire qu’on nous a vraiment bien entrainer. » dit

Natz, assez confus.

L’adversaire essaie de faire en sorte qu’on lui prête

attention et commence à dire quelque chose mais Solveig

ne lui en laisse pas le temps :

« - Ben ce n’est pas grave, on s’occupe de celui-là et on

passera directement au suivant. » dit-elle en essayant de

les motiver.

Le boss de donjon baisse alors son arme en les regardant

papoter juste devant lui :

« - Moi ça me va, ce n’est pas compliqué pour le moment.

interpelle Maëlo, un peu gêné.

- Ça va comme vous voulez, vous voulez peut-être du thé

et des biscuits les enfants ? demande l’adversaire exaspéré.

- Désolé, on s’excuse, on est à toi ! » s’excuse Anton, trop

respectueux des personnes.

Le boss de donjon et Anton se batte alors en duel, sans que

personne d’autres ne bouge le petit doigt, le reste du groupe

cherchant déjà leur prochain donjon.

Mis à part Maëlo qui ne se gêne pas pour rejoindre

son ami. L’adversaire s’arrête alors en leur criant dessus :

« - Hé ho ! Il ne fallait pas venir ici si vous n’êtes pas sûr de

vous, vous me faites perdre mon temps et je n’ai pas le

droit de partir tant que vous serez ici ! s’énerve-t-il.

- Hey les gars, vous exagérez là… On finit au moins ce

donjon, et après on en reparlera dehors, ce n’est pas sa

faute le pauvre. dit Anton, ne voulant pas être à la place

de leur adversaire.

- Oups, ok on arrive. » s’empresse Zia.

Mais même en s’efforçant de se battre contre lui,

il voit bien qu’ils ne sont pas tous aussi motiver les

uns des autres. Il le voit surtout sur Zia, les autres

encore ça passe :

« - Caches ta joie surtout ! s’agace celui-ci.

- Oh mais, je fais un effort quand même, je n’y peux

rien si je ne sais pas faire semblant ! » s’agace

également celle-ci.

C’est la première fois que ce boss de donjon se

retrouve dans une situation aussi confuse :

« - Bon, fais attention, ça va faire mal. » dit-elle, se

rendant bien compte du malaise que leur réaction

provoque.

Il vaut mieux le battre en un seul coup et le libérer

de cette gêne, plutôt que de continuer à faire

semblant, et faire durer le combat, car elle-même

n’apprécie pas qu’on le lui fasse. Au moment où elle

arrive sur lui, elle brandit sa massue et lui donne

un coup assez puissant pour le faire disparaitre.

Mais un bras familier bloque son coup, apparaissant

de nulle part :

« - Puisque tu t’ennuies tant que ça, je vais vous servir

d’adversaire, et cette fois, je n’irais pas de mainmorte.

Ce n’est pas bien de jouer avec quelqu’un de la sorte,

c’est nuire à sa dignité de combattant. Mais tu devrais

le savoir toi au moins, c’est décevant ! clame-t-il.

- Itza ? je croyais que tu ne t’occupais pas des donjons !

s’étonne Natz.

- Je viens sauver son honneur avant de le rabaisser

jusqu’au sol. » dit-il d’un air énervé.

Elle prend alors du recul et essaie de le convaincre qu’elle

n’essaie pas de le rabaisser :

« - Mais non, justement, je voulais le battre maintenant

pour ne pas qu’il continu de se torturer mentalement !

essaie-t-elle d’expliquer.

- Et tu crois que c’est de la façon dont vous l’avez traité

que ça fonctionne ? demande-t-il.

- Houlà, Itza qui donne une leçon de morale, ça craint !

il ne fait jamais ça d’ordinaire. pense Natz.

- Peu importe, je serais votre adversaire pour la peine,

et mère-nature comme tu dis, est d’accord. termine-t-il

en regardant Natz.

- Mais je n’ai rien dis, moi… et puis d’abord, elle est

toujours d’accord pour faire des coups foireux. » dit-il.

Solveig tente d’expliquer, que s’ils n’ont pas bien réagit,

ils ne l’ont pas fait exprès, ce qu’Anton confirme :

« - Euh moi j’étais d’accord pour me battre contre le boss

de donjon, pour information. » dit timidement Maëlo, se

disant que maintenant qu’il est là, ils vont forcément

perdre le combat. Le gardien approuve les paroles de

Maëlo et avoue qu’Anton a également fait de son mieux.

Mais pour les autres, il trouve cela pathétique venant d’eux.

Solveig s’excuse alors d’avoir blesser le cœur du boss de

donjon :

« - Ça tourne vraiment au ridicule cette histoire. » se dit

Natz, désarmé par la situation.

Il pardonne Solveig qui a l’air sincère mais regarde à

présent les deux autres :

« - Quoi ? C’est du grand n’importe quoi, pourquoi je

m’excuserai de quelque chose que je pense réellement !

Bon d’accord, il y avait peut-être une autre façon de

faire, mais j’allais lui donner le coup qu’il faut pour le

faire disparaitre alors je ne vois pas où est le problème !

s’agace Zia.

- Héhé ! Laisses tomber, c’est juste une excuse pour nous

affronter à nouveau, après tout, la dernière fois tu as

bien faillis lui exploser ses bijoux de famille, c’est sûrement

une revanche qu’il attend. A moins qu’il ait juste sauter

sur l’occasion de nous affronter pour briller devant mère

nature… et quand même prendre sa revanche ! se moque

Natz. Itza se met alors en position d’attaque.

- Non mais ça ne devrait pas être permis ça… » se plaint

Maëlo.

Itza les informe que s’ils perdent, toute la progression

de ce donjon disparait. Une injustice que Solveig n’apprécie

pas. Itza prévient qu’il ne compte se battre que contre Zia

et Natz, puisqu’ils continuent de faire la forte tête. Une fois

battu, il compte disparaitre pour faire place à l’ancien boss

de donjon. Maëlo trouve cela injuste et rappelle que ce

qu’ils ont fait n’est rien comparé à ce que beaucoup font,

comme jouer, tuer, et prendre plaisir à rabaisser ces

fameux adversaires. Pourtant, on les laisse continuer

normalement :

« - C’est comme ça, un point c’est tout. répond-il

simplement.

- Arrrgh ! Je rage ! Bon tu veux de la baston, tu vas en

avoir mon gars, mais viens pas te plaindre après !

s’énerve-t-elle.

- Oh bravo, tu as réussi à l’énerver, elle qui était si

calme ! En revanche, évites d’appeler Slash cette fois, on

pourrait le prendre pour ton petit ami ! » se moque-t-il

en lui tirant la langue, énervant encore plus Itza qui fonce

directement sur eux.

Anton remarque le petit sourire en coin de Natz et Zia,

comme s’ils n’attendaient qu’un combat éclate. Il sourit à

son tour et propose à Solveig, Anton et Maëlo de prendre

part au combat, puisqu’ils sont une équipe. Solveig rajoute

que comme ça, ça leur permet de tester leurs capacités, et

Maëlo n’hésite pas à leur emboiter le pas. Cette fois, Natz

compte bien se battre à fond avec ses amis. Pendant qu’ils

se battent, le boss de donjon est en compagnie des gardiens

personnels de la planète et est horrifié de leur force :

« - Pourquoi ils ont choisi mon donjon ? Tu m’étonnes qu’ils

s’ennuient, ils abusent ces gamins… gémit-il.

- Haha, c’est parce qu’ils ne savent pas à quel point ils ont

progressé, d’ailleurs c’est bien pour ça qu’Itza en à profiter

pour mettre son grain de sel. dit Kaï.

- Attention à ta petite amie Slash, on ne sait jamais ! se

moque Kennis, après avoir entendu les paroles de Natz.

- Bizarre, ton nom me fait penser à quelque chose. réplique

Slash en le souriant.

- Ok je n’ai rien dis, laisses mon nom tranquille. Merci. »

se calme rapidement Kennis.

Le combat est intense mais ne détruit pas les environs,

ce qui arrange tout le monde, qui ont l’occasion de ne pas se

préoccuper des dégâts. Natz n’a pas eu l’occasion de se

transformer, mais se bat très bien, tout en utilisant des

techniques de corps à corps :

« - Il ne faisait pas ça avant, c’est qu’il progresse le petit niark! »

pense Itza.

Il observe également les autres en constatant leur progression

fulgurante. Il se dit alors qu’une fois de plus, la planète ne s’est

pas trompée. Quelques temps plus tard, il se retrouve à terre,

dans la même position qu’auparavant, avec néanmoins des

techniques bien renforcées. Itza se refuse de demander de l’aide

à qui que ce soit cette fois-ci, et se résigne à perdre dans la douleur,

estimant avoir eu un combat qui lui fait honneur. Zia saute alors

au-dessus de lui, comme il y a quelques années, puis arrive vers lui.

Elle atterrit alors sur son torse en s’asseyant dessus :

« - Je n’ai jamais remarquer que ta peau est tellement lisse que

ça en est agréable au toucher. » dit-elle en souriant.

Le gardien se demande ce qu’elle compte faire et elle lui fait

un bisou sur la joue, avant de descendre, étonnant tout le

monde :

« - Wouah ! Zia qui fait un bisou, tout va s’écrouler ! » s’exclame

Natz.

Le gardien est confus par sa réaction, s’attendant à de la

violence. Elle rougit alors avant de s’exprimer :

« - On sait très bien que tu voulais juste voir de quoi on était

capable, la raison est vraiment ridicule, et tu es loin d’être

stupide, même si ça ne m’a pas empêché de m’énerver je

l’avoue. » explique-t-elle.

Les autres sourient à leur tour en annulant les liens qui

l’emprisonne. Ils avouent alors avoir également profiter de la

situation pour voir jusqu’où ils sont capables d’aller :

« - Je suis d’accord avec eux, même si je mourrais d’envie de

voir si tu allais appeler quelqu’un ou pas, haha ! Sans

rancune ! » dit-il sans trop vouloir le provoquer.

Des larmes coulent de ses yeux et enlacent toute l’équipe,

étonnant tout le monde sans exception :

« - Ça c’est vraiment digne de combattants ! Je place de grands

espoirs en vous ! » S’exclame Itza.

Il renvoie alors le bisou à Zia avant de la lâcher. Il en fait un

ensuite à Maëlo, soulagé que la situation est réglée, puis le

relâche aussi. Itza affirme qu’ils ont le droit de récupérer leur

récompense, puis fait également un bisou à Anton, gêné par

cette action, le remerciant de s’être occuper d’eux. Il passe à

Solveig qui rougit, le remerciant également. Il ne reste plus que

Natz, et ils se demandent tous s’il va vraiment lui en faire un à

lui aussi. Natz n’est pas du tout serein et le regarde d’un air

désapprobateur.

Itza au contraire, lui fait un grand sourire :

« - Je te préviens que tu n’as pas intérêt à faire ça. Pose-moi,

ou balance moi c’est comme tu veux mais lâche moi. »

menace-t-il en essayant de rester le plus calme possible.

« - Ça fait un moment que je n’ai pas fait de bisou baveux,

j’aimerais bien essayer. » dit Itza d’un air sadique.

Natz est alors parcouru d’un grand frisson dans tout le corps.

Itza se lèche alors les babines, comme s’il compte passer à

table. Il se rapproche dangereusement du visage de celui-ci.

Il essaie de détourner la tête mais le gardien lui tient alors les

joues pour qu’il ne puisse pas s’enfuir. Natz remarque alors

qu’il ne vise pas la joue et les autres se couvrent les yeux,

imaginant la suite horrible qu’il pense qu’il lui réserve :

« - Non attends, non ! Arrête, t’as vu ta tête qui voudrait subir

ça ! » s’exclame Natz, le sang glacé.

« - Hum pas toi on dirait héhé ! » se moque le gardien en

continuant dans sa lancée.

Il le trouve soudain un peu trop fort à son goût et pense

qu’il a attendu qu’il baisse sa garde pour le paralyser :

« - Arrête déconnes pas ! C’est dégueulasse ! » dit -il en

montant le ton, d’un ton désespéré.

« - Oh c’est vrai que tu n’as pas encore eu ton premier vrai

bisou, en même temps qui pourrait te blâmer. Ne t’inquiète

pas, je vais remédier à ce défaut. » dit-il en jubilant de

plaisir, voyant Natz aussi désespéré.

Après tout, il l’avait tué dans d’atroces souffrances, donc

c’est un juste retour de bâton.

De la bave coule alors de ses babines, l’écœurant au plus

haut point :

« - Non arrêtes s’il te plait, je suis désolé de t’avoir tué de la

sorte, mais tu sais très bien pourquoi je l’ai fait, et je me suis

déjà excusé pour ça. Et qu’est-ce que ça ferait de toi ? »

essaie-t-il de convaincre.

« - Un gardien bienveillant ? » se moque-t-il.

« - Aaaaah non, hey Terra fait quelque chose, tu ne vas pas le

laisser faire quand même ! Je sais très bien que tu le laisses

faire parce que je te critique sans arrêt mais ça ne se vaut

absolument pas, c’est quoi ton problème sale peste ?! »

s’exclame-t-il dans le vide.

« - Attends Itza. » dit alors la voix douce.

Celui-ci s’arrête juste à côté de Natz. Ses amis se

demandent qui est Terra et semblent également

paralysés par la technique du gardien.

Une petite boule lumineuse arrive près de Natz :

« - Je me doutais bien que tu étais là… dit-il sans

critiquer cette fois.

- Tu crois vraiment que c’est pour m’avoir critiqué ?

demande-t-elle.

- Pourquoi d’autre sinon ? demande-t-il, espérant

tout de même qu’on le lâche.

- Tous les messages envoyés sur ta messagerie

restent sans réponse. Je t’envoie des familiers, tu ne

prends même pas la peine de leur adresser la parole.

Et quand je te fixe des rendez-vous, tu ignores tout

simplement. Je t’envoie des signes partout et tu t’en

moque, au point de marcher dessus. Alors que je t’ai

donné une chance de retrouver ton pass original.

Pourquoi je l’empêcherais de te donner ta

récompense ? » demande-t-elle, sur un ton énervé.

Il voit Itza rougir et espère qu’il ne le prenne pas pour

elle. Il se dit qu’il ne l’a jamais entendue sur un ton aussi

sévère, et commence à paniquer intérieurement :

« - Hoho, il a réussi à nous l’énerver, il va morfler on dirait

le gamin ! s’étonne Slash.

- Moi je ne comprends rien du tout. » dit Solveig.

Pour la première fois, Natz ne sait pas comment réagir à ça :

« - En plus de ça, tu m’ignores. Bien, bonne journée dans

ce cas. termine-t-elle commençant à s’en aller.

- Euh... je... attends… désolé, désolé, je ne suis pas au

courant de tes appels ! » finit-il par sortir.

Elle revient alors près de lui, demandant s’il ne se

moque tout simplement d’elle, ou s’il dit ça juste pour

éviter la sentence du gardien :

« - Si, il y a un peu de ça. Bon ok beaucoup de ça, mais

je te jure n’ai pas vu tes messages ! assure-t-il.

- Ce n’est pas ce qu’il manque dans ta messagerie

pourtant. dit-elle, toujours sur le même ton.

- Je ne les regarde quasiment jamais, j’ai trop de

détracteur. Si je répondais à tous mes messages, je ne

ferais plus rien d’autres, c’est pour ça que j’ai demandé

d’en avoir une nouvelle ! s’explique-t-il, d’une vois assez

tremblante.

- Supposons que c’est vrai, que fais-tu des familiers ?

demande-t-elle, toujours pas convaincue.

- Je fais toujours en sorte de masquer ma présence, et

étant continuellement dans mon village, les effets sont

décuplés donc je doute qu’ils puissent me retrouver

facilement. explique-t-il à nouveau.

- Hmm … Et les signes que je t’envoie ? demande-t-elle

à nouveau.

- Tous les signes que je vois, je les interprète toujours

dans le mauvais sens, tu es censée le savoir. dit-il,

toujours aussi non rassuré.

- Mais tu me critiques quand même. dit-elle.

- Oui, ça j’avoue ça fait partie du libre arbitre, mais c’est

parce que tu as le don de m’énerver. Même si là, je

voudrais bien que tu utilises ta gentillesse de lui dire de

me lâcher, c’est trop comme sentence non ? s’il te plait ! »

dit-il de plus en plus doucement.

Elle semble l’observer, puis demande à Itza de ne pas lui

faire ce genre de chose. Il ravale alors sa salive, mais lui fait

tout de même un bisou sur la joue, comme ses camarades.

Même s’il ne voulait pas à la base, il est maintenant rassuré

qu’il ne s’en tienne qu’à un bisou affectif basique. Il est alors

libéré par Itza, qui s’est bien amusé, et assure qu’il ne lui en

veut plus du tout, après cette situation. Il disparait ensuite,

après avoir assuré qu’il n’avait pas l’intention d’aller jusqu’au

bout, et qu’il voulait simplement s’amuser, leur laissant leur

récompense bien méritée.

Ils se dirigent tous vers celle-ci, sauf Natz qui essaie de

reprendre ses esprits :

« - Désolée de m’être emportée, mais tu comprendras qu’avec

ce qui se passe par les temps qui courent, je puisse déraper de

temps en temps, et puis le coup du bisou ne vient pas de moi.

explique la voix douce.

- Je m’en fiche, il a failli me prendre le peu de dignité qu’il me

reste, et si mes amis n’étaient pas là, j’en aurais plus du tout !

Et puis tes histoires ne me concernent pas ! Retournent donc

dans ton terrier. lâche-t-il, encore sous le coup de l’émotion.

- Je comprends que tu sois dans cet état, mais ne vas pas trop

loin mon grand. Quand tu t’en seras remis, je souhaite te voir

et répondrais à toutes tes questions, je te le promets. Continues

ta progression, tu es sur la bonne voie, ne te laisses pas abattre

par ce qui vient de se passer. » dit-elle, avant que Natz ne

rejoignent ses amis.

Anton a entendu la conversation et se rapproche de la boule

lumineuse :

« - Bonjour, pourquoi tu étais blanche à l’évènement flash et que

tu es orange maintenant, c’est l’effet de la colère ? demande-t-il.

- Ne t’en fais pas, rejoins tes amis, vous avez de grandes choses

à accomplir ensemble. » dit-elle avant de commencer à s’éloigner.

Avant qu’elle ne puisse partir, Anton enlace la boule lumineuse,

ce qui étonne celle-ci. Anton lui-même ne sait pas pourquoi il le

fait, mais continu, espérant lui faire du bien. En quelques instants,

elle devient toute bleue. Elle révèle alors qu’il a une grande force

et le remercie du réconfort, avant de le traverser et disparaitre. Il

rejoint alors ses amis pour ramasser le butin, avant de se

retrouver à l’extérieur. Pour une fois, personne n’essaie de se

moquer de Natz et préfèrent changer de sujet. Ils repartent

ainsi vers de nouvelles aventures.

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