Du haut de ses pensées, Piliop se devait de prôner une attitude aussi proche de ses aspirations qu’un barbu a sa barbe. Par sa confiance dans un esprit critique, il était porté aux nues par une grande finesse de raisonnement. Fronçant les sourcils blancs, il souhaitait l’incarnation de la logique dans sa psyché.

Or, de ces sentiments, ce que Piliop voulait réinventer par un discours attentif, ce n’était certainement pas du mérite sur de la simple fantaisie ou une sorte d’hallucination contradictoire. C’était davantage qu’un simple passe-temps moribond. Il disait non aux jouets de l’esprit. Son but était la recherche d’un pont dans la preuve. Seul était, provoquant son génie, sa mise à nu d’un point clef de son humanité, les sens au mot vocal amour partagé, vécu, expérimental et de sens par analyse de fond.

Immédiatement fait son plein d’enthousiasme, filant, se cherchant dans des lancées réflexives et fluides sur le culte des valeurs communes, il relativisait l’énorme poids insufflé dans sa diction comme un rayon au clair d’une lune blanche.

Au détour d’un équilibre mental sur lui-même, jamais, ses états émotifs ne l’eurent mis pareils comme avant. Il connaissait des trucs, des choses précieuses de ses aptitudes faites de rose et de noire, d’une bouteille à moitié vide ou de fleur de peau à l’envers.

Il était finalement écrit, à la main, sur un bout de papier que Piliop serait le dompteur avoué de rédemption, de l’ivresse émotif. Dorénavant, il possèderait ce martinet de sage pour décrire ses situations du quotidien comme un chien à sa laisse.

Chaque fois qu’il prenait sa respiration, il prouvait, en outre, une volonté de la démesure, de ses nombreuses expériences, ici et là, de prendre part à ce qu’il portait en son vaste cœur rempli, rougeoyant et trouvant, si peu en lui de la veine nerveuse, comme un être dûment compris.