Chapitre 18 — Icare

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Le jour où ils reçurent l’autorisation d’expérimenter sur un primate, le ciel au dessus du laboratoire était d’un gris métallique. Une lumière trop blanche, trop neutre, qui écrasait les contours du paysage. Gabriel fixait l’horizon à travers la baie vitrée, une tasse refroidie entre les mains.

Ils allaient tester un être conscient.

Jusqu’ici, la matière oscillante s’était révélée sensible à la vie, réagissant avec une intensité proportionnelle à la complexité biologique des organismes. Les bactéries, les plantes, les souris. À chaque niveau, l’oscillation s’était précisée, affinée, comme si elle cherchait quelque chose.

Maintenant, ils allaient pousser plus loin.

Dans quelques heures, Icare arriverait.

Obtenir un primate pour une expérience de physique quantique n’avait pas été une mince affaire. Les laboratoires de neurosciences expérimentales de l’université de Genève disposaient de plusieurs spécimens dans le cadre de recherches sur la cognition et l’apprentissage. Sonia avait usé de ses contacts pour obtenir un partenariat temporaire. Cependant, obtenir un primate pour une expérience de physique quantique n’avait pas été une mince affaire.

Le CERN ne menait aucune recherche sur les primates, étant spécialisé dans les recherches sur la matière et le nucléaire. Il fallut donc faire appel à un laboratoire externe, et justifier l’intérêt scientifique de l’expérience auprès d’un comité d’éthique.

Le principal obstacle fut moral.

Les souris n’avaient présenté aucun effet visible après leur exposition. Mais un primate ?

Gabriel, Sonia et Stanislas avaient dû défendre leur projet avec minutie, argumenter sur la nécessité de comprendre les propriétés fondamentales de cette matière, et garantir que rien d’invasif ni de dangereux ne serait imposé à l’animal.

Lors de la réunion, un membre du comité avait lancé :

— Vous demandez à observer l’effet d’une particule théorique sur un être vivant… Ce n’est pas une expérience de biologie, ni de physique classique. Ce n’est pas commun. C’est un territoire inconnu.

— C’est précisément pourquoi nous devons tester, avait répliqué Gabriel.

Sonia avait alors pris le relais, insistant sur la sécurité du protocole :

— Le primate ne sera pas exposé directement. Il sera placé à distance de l’oscillation. Tout effet mesuré sera uniquement comportemental. D’ailleurs, nous souhaitos moins tester l’animal que la façon dont la matière va réagir à sa présence. Ce n’est pas une expérimentation du singe, mais de la matière.

Finalement, l’université de Genève, qui disposait d’un programme avancé sur la cognition des primates, accepta de prêter un spécimen, sous réserve d’un protocole strict :

Aucune exposition physique.

Aucune contrainte.

Une période d’acclimatation obligatoire pour éviter toute situation stressante.

Icare était un jeune mâle de cinq ans, habitué aux interactions humaines et aux tests comportementaux. Il fut élevé en captivité depuis sa naissance. Il ne subissait aucune expérimentation invasive, seulement des sessions d’observation et d’apprentissage avancé.

L’université accepta de le prêter pour une période courte, sous réserve de la tenue rigoureuse du protocole.

Gabriel s’était personnellement engagé à respecter ces règles.

La camionnette sécurisée du laboratoire s’arrêta devant le complexe du CERN sous une bruine fine qui nappait les vitres de reflets tremblotants.

Les techniciens ouvrirent les portes arrière du véhicule, abaissant une rampe métallique. La cage de transport roula lentement sur le sol bétonné.

À travers les barreaux renforcés, deux grands yeux sombres fixaient Gabriel. Un regard profond. Noir, insondable. Il s’attendait à ce qu’Icare soit agité, qu’il manifeste l’anxiété typique des primates en déplacement. Mais non. Il ne bougeait pas.

Il observait. Un calme méthodique, presque troublant. Il scrutait les visages, les mouvements, l’environnement qui l’entourait, sans un son.

Gabriel sentit un léger malaise. Ce n’était pas un simple animal en cage. C’était un être qui évaluait sa situation.

Les techniciens installèrent l’enclos temporaire dans une salle adjacente à la chambre d’expérimentation. L’enclos temporaire avait été conçu pour imiter au mieux son habitat d’origine, afin d’éviter un stress excessif et lui permettre de s’acclimater en douceur.

De grandes cordes suspendues, entrelacées en un réseau complexe, pendaient du plafond, permettant de grimper et de se suspendre librement. Plusieurs plateformes en bois, placées à différentes hauteurs, offraient des points d’observation et des zones de repos. Des tapis de paille épaisse, dispersés sur le sol, diffusaient une odeur rassurante de végétal sec, un écho sensoriel à son ancien enclos. Une série de jeux d’éveil était disposée dans un coin : cubes en bois colorés, puzzles de formes, balles en caoutchouc.

Lorsque la porte de la cage fut ouverte, Icare ne se précipita pas dehors. Il attendit. Un instant suspendu, figé dans une évaluation silencieuse. Son regard glissa sur les cordes, sur les plateformes, sur le sol. Un balayage complet de son nouveau territoire.

Puis, lentement, il avança une main hors de la cage et posa ses doigts sur la paille. Il la frôla du bout des phalanges, la frotta doucement, puis en ramassa une poignée, l’élevant devant ses yeux avant de la laisser retomber brin par brin.

Test de texture.

Test de mouvement.

Seulement après cela, il mit un pied dehors. Il marcha lentement, chaque pas précis, pesé, contrôlé. Puis, au lieu de se jeter sur les cordes ou de courir en cercle comme le feraient d’autres primates sous l’effet du stress, il alla directement vers un des cubes en bois. Il le souleva et le fit rouler dans sa main. Il le tapa doucement contre le sol.

Test sonore.

Il l’inclina, comme pour évaluer son équilibre, sa stabilité. Puis, sans prévenir, il le lâcha. L’impact sur la paille résonna légèrement dans la pièce. Icare leva les yeux immédiatement. Il écoutait.

Gabriel retint son souffle. Ce chimpanzé n’explorait pas au hasard. Il testait son environnement. L’exploration d’Icare avait été minutieuse, méthodique, presque cérémonielle. Chaque texture avait été testée. Chaque son, chaque objet, chaque nuance de son nouvel environnement avait été enregistré dans un processus d’observation intense et silencieux.

Puis, quelque chose bascula. Un déclic invisible, un changement imperceptible dans son attitude. Son corps se tendit légèrement. Ses muscles, jusque-là engagés dans des mouvements prudents et mesurés, se détendirent brusquement. L’observateur devenait acteur. Soudain, il bondit.

D’un coup vif, il attrapa une corde suspendue, s’y hissa avec une facilité déconcertante, puis se laissa tomber dans le vide, agrippant une autre liane avec une précision chirurgicale. Un balancement puissant, maîtrisé. La gravité semblait un concept accessoire pour lui. Il ne se contentait pas de se mouvoir, il dansait avec son environnement, jouant avec les forces physiques comme un nourrisson joue avec ses mains ou ses pieds. Puis, au lieu de s’arrêter, il lâcha délibérément la corde, se propulsant dans l’espace, son corps tournoyant légèrement avant que ses doigts ne viennent saisir une autre prise. l avait anticipé le mouvement. L’impact, le rebond, la vitesse. Tout était sous contrôle. Gabriel, les bras croisés derrière la vitre d’observation, retint son souffle.

— Il optimise son parcours.

Sonia, à côté de lui, suivait chaque enchaînement, fascinée.

— Il cherche à améliorer son efficacité.

Ce n’était pas un jeu impulsif. C’était une expérimentation.

Icare recommença. Encore. Mais jamais exactement de la même manière. Chaque nouveau passage était une légère variation du précédent.

Il modifiait l’angle du saut.

Il ajustait sa prise sur la corde.

Il tentait un lâcher de quelques millisecondes plus tôt ou plus tard.

Il affinait sa trajectoire.

Gabriel sentit son estomac se nouer. Ce n’était pas un chimpanzé qui jouait. C’était un mathématicien en train de résoudre une équation spatiale.

— Il mesure, souffla Sonia.

— Oui, répondit Gabriel d’une voix rauque. Il est en train d’expérimenter physiquement son environement.

Puis, sans prévenir, Icare s’arrêta net. Perché sur la plus haute plateforme, il cessa tout mouvement. Son regard ne se posa sur aucun objet en particulier.Il ne cherchait pas la prochaine corde. Il observait quelque chose qu’eux ne pouvaient pas voir. Un instant suspendu.

Sonia frissonna légèrement.

— Pourquoi il s’arrête ?

Gabriel n’avait pas de réponse.

Icare scanna la pièce, ses yeux fixant un point invisible.

Puis, lentement, il descendit. Pas en sautant cette fois. En marchant.

D’un pas souple, fluide, il redescendit plateforme après plateforme comme s’il revenait sur ses propres traces. Enfin, il toucha le sol. Il resta debout un instant, la tête légèrement inclinée. Puis, d’un geste parfaitement maîtrisé, il fit rouler un cube en bois devant lui. Son regard suivait l’objet en mouvement, enregistrant chaque rebond, chaque variation dans sa trajectoire. Il se pencha, ramassa une poignée de paille, et la laissa s’écouler lentement entre ses doigts.

Comme il l’avait fait à son arrivée. Comme s’il repassait une première boucle avant d’entrer dans la suivante.

Le silence régnait dans l’enclos. Un silence épais, vibrant d’une tension muette. Icare ne bougeait plus. Il avait cessé de jouer, son corps figé dans une posture d’alerte. Son regard ne suivait plus les objets familiers de son environnement, ni les chercheurs derrière la vitre d’observation. Sonia était suspendue à son souffle, les bras croisés, le regard rivé sur le chimpanzé. Lentement, Icare pencha la tête sur le côté, comme s’il écoutait un son imperceptible. Puis, d’un mouvement lent et mesuré, il tendit la main. Ses doigts effleurèrent l’air, paume ouverte, avançant avec précaution vers le vide. Comme s’il voulait toucher quelque chose qui n’était pas là.

Quelques minutes plus tôt, Icare était en mouvement constant, s’élançant avec une énergie débordante d’un point à l’autre de son enclos. Sa mobilité était fluide, ses muscles tendaient et relâchaient dans une harmonie parfaite, un équilibre instinctif et calculé. Lorsqu’il bondissait, son corps ne semblait pas chuter, mais planer, maîtrisant la gravité avec une facilité innée.

Ce n’était pas une simple agilité animale. C’était un processus d’optimisation.

À chaque nouvelle tentative, il modifiait légèrement la manière dont il agrippait les cordes, l’angle de son saut, la tension dans ses doigts. Son corps étudiait le mouvement, comme un musicien répète une mélodie pour en perfectionner l’exécution. Cependant, au lieu de se remettre à explorer, il resta debout, fixant toujours ce point invisible.

Puis, avec une lenteur troublante, il leva la main. Paume ouverte. Il tendit les doigts, l’un après l’autre, dans un mouvement infiniment mesuré. Comme un enfant qui essaie de sentir la pluie sans être certain qu’elle tombe vraiment. Un battement de cœur suspendu dans l’incompréhension. Puis, son regard pivota vers eux.

Icare les fixa longuement. Il ne semblait plus être le même chimpanzé que celui qui jouait quelques instants plus tôt. Il évaluait quelque chose.

Gabriel soutint son regard, ressentant une étrange sensation. Comme s’il était observé en retour. Puis, lentement, Icare s’agenouilla, prit un cube en bois, et le fit rouler entre ses paumes. Il ne le jeta pas. Il le caressa, le pesant, l’inclinant sous différents angles, comme s’il comparait sa matière avec… autre chose.

Puis, il tapa doucement le cube contre le sol.

Tac.

Un son clair résonna dans l’enclos. Il attendit. Puis, il frappa une deuxième fois.

Tac.

Pause.

Puis une troisième.

Tac.

Gabriel sentit les poils de ses bras se hérisser. Sonia fronça les sourcils.

— Il fait du rythme ?

Sonia prit une inspiration, puis, doucement, elle leva la main. Elle posa la paume sur la vitre et tapota une seule fois.

Tac.

Icare ne réagit pas immédiatement. Puis, il leva la tête et, sans les quitter des yeux, il tapa lui aussi une seule fois sur le cube.

Tac.

Gabriel sentit son cœur accélérer.

Sonia recommença.

Tac. Tac.

Cette fois, il répondit immédiatement.

Tac. Tac.

Un écho. Un schéma d’alternance.

Gabriel sourit, et murmura, presque pour lui-même :

— Il dialogue.

Mais ce qui le troubla le plus ne fut pas l’imitation. Ce fut l’expression d’Icare. Ce n’était pas un simple jeu. Son regard se plissa légèrement, comme s’il souriait intérieurement. Puis il fit un son guttural bref. Un rire. Un son qu’on pourrait attribuer à une excitation légère, mais qui ressemblait étrangement à un rire humain discret. Icare avait trouvé ça drôle.

À partir de cet instant, Icare sembla vouloir complexifier le jeu. Il recommença à taper son cube, mais cette fois, il modifiait le rythme. Il ajoutait des variations, des pauses calculées, observant leurs réactions après chaque séquence. Il ne voulait plus juste imiter. Il voulait voir s’ils suivaient son propre rythme.

Gabriel croisa les bras, pensif.

— On teste des primates sur la reconnaissance des motifs sonores depuis des décennies. Et la, il structure l’échange comme un dialogue.

Sonia ajouta, les yeux brillants d’excitation :

— Il ne fait pas qu’apprendre. Il joue avec l’apprentissage.

Là était la différence. ne se contentait pas d’assimiler. Il cherchait à observer leur réponse, à tester les limites de leur propre compréhension mutuelle.

Après plusieurs minutes de jeu, Icare posa lentement son cube, puis s’étira, comme satisfait de l’expérience. Il se releva, marcha lentement jusqu’à une corde suspendue, s’y accrocha et se balança doucement, sans chercher à se lancer dans de nouvelles acrobaties. Un mouvement calme, détendu, presque méditatif. Comme s’il réfléchissait à ce qu’il venait de faire.

Cela signifiait qu’ils devaient interagir avec lui tous les jours, lui permettre de s’habituer à leurs voix, à leurs gestes, à leur présence. Sonia, qui avait déjà travaillé avec des primates en laboratoire, fut la première à tenter une approche. Elle entra doucement dans l’enclos, en restant à distance respectueuse, sans chercher à l’imposer. Icare la regarda, impassible.

— Salut, toi, murmura-t-elle.

Pas de réaction immédiate.

Elle s’assit sur le sol, croisa les jambes, et sortit une petite tablette tactile, une version simplifiée d’un outil utilisé dans les recherches sur l’apprentissage des primates. Elle lança un jeu simple : associer une forme géométrique à sa couleur correspondante. Icare observa l’écran. Puis, sans précipitation, il s’approcha.

Son regard allait de la tablette à Sonia. Elle ne bougea pas. Juste un sourire en coin.

— Allez, je suis sûre que tu peux faire ça.

Il tapota l’écran du bout d’un doigt. Un carré bleu apparut. Icare tourna légèrement la tête. Il hésita une fraction de seconde. Puis il sélectionna le cercle de la même couleur. L’écran émit un son positif. Sonia sourit.

— Pas mal.

Icare la fixa intensément, comme pour évaluer si son ton était sincère. Puis, lentement, il recommença, avec plus d’entrain. Il éméttait de petits sons caractéristiques de son espèces, ces petits “hou-hou-hou”.

En une dizaine de minutes, il résolvait l’ensemble de l’exercice avec une aisance déconcertante.

Gabriel, qui observait la scène derrière la vitre, croisa les bras tout en souriant.

— On le sous-estime.

Stanislas haussa un sourcil.

— C’est un chimpanzé hautement entraîné, on savait qu’il était intelligent.

— Non… Pas juste intelligent. Il est en train d’évaluer Sonia.

Comme pour lui donner raison, Icare releva les yeux vers Sonia et tendit l’écran vers elle. Un échange. Une reconnaissance mutuelle. Comme avec les “tac-tac” du cube.

Sonia éclata de rire.

— Oh, alors c’est moi qui dois jouer maintenant ?

Elle reprit la tablette, hésita à son tour sur une réponse. Icare émit un son bref, une sorte de souffle. Un rire.

Dans les jours qui suivirent, Sonia entra régulièrement dans l’enclos. Elle ne se contentait pas de présence passive. Elle voulait jouer avec lui, le stimuler, comprendre son comportement.

Un matin, elle entra avec une petite balle rouge. Elle s’accroupit à distance raisonnable. Elle lui parlait en exagérant les intonations positives de sa voix. Comme si elle parlait à un enfant.

— Salut Icare ! Regarde ça.

Elle fit rouler la balle au sol dans sa direction. Le chimpanzé l’observa, puis, avec une lenteur exagérée, posa ses doigts dessus et la fit tourner sur elle-même.

Un test.

Puis il la poussa d’un coup sec, la renvoyant vers Sonia.

Elle sourit.

— OK. On va voir si t’as un bon timing.

Elle attrapa la balle et la lança doucement en l’air, la faisant rebondir sur sa propre main avant de la renvoyer vers lui.

Icare suivit le mouvement des yeux. Il comprit immédiatement. Il attendit qu’elle répète deux fois, puis il reproduisit exactement le même geste.

Gabriel, derrière la vitre, murmura :

— Il apprend à une vitesse hallucinante.

Mais ce qui le troubla le plus, ce fut la façon dont Icare regardait Sonia. Il n’exécutait pas simplement un jeu. Il testait leur interaction. Comme s’il voulait voir jusqu’où elle pouvait aller. Et lorsqu’elle lui sourit, il émit un bruit léger, bref.

Un petit rire, accompagné d’un doux “Hou-hou-hou”.

Chacun des trois chercheurs passait plusieurs heures avec Icare. Jouant avec lui, le testant. Le chimpanzé avait un préférence pour Sonia. Il lui tenait la main, l’amenait à un corde, comme s’il voulait qu’elle grimpe avec lui. Icare avait de plus en plus de contacts physiques avec Sonia. Il s’accrochait à elle, lui touchait les cheveux, les mains, ou même le visage. Il lui arrivait même de grimper dans ses bras et de se laisser transporter, comme on porte un enfant.

Ils décidèrent de l’amener régulièrement dans la chambre d’expérimentation et dans leur laboratoire. Gabriel voulait qu’il s’habitue à cet environnement, aux lumières, aux ordinateurs, aux écrans holographiques, ou au caisson d’isolement de la matière oscillante.

Puis vin le jour du premier test. Il s’agissait de placer Icare derrière une vitre dans la chambre d’expérimentation de la matière noire. Comme avec la souris, ils feraient parcourir un léger signal électrique dans le caisson d’isolement afin derrière récolter des données.

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