L'analyse de l'humain du XXIem siècle est d'une simplicité exacerbante.

Son profil est sa rondeur, sa tenue est ses gestes. L'humain se découvre peu à peu. Gonflant d'égoïsme, il est au début de son ère. Trop petit pour le voir, il s'observe dans le miroir de sa vie. Se coiffant et se maquillant de son masque de la vie, il marche dans l'allée de ses illusions, sa démarche est l'affaire de sa volonté, sa débordante confiance prouve son incompétence. Il est alien. Phobie sociale que de se retrouver en leur compagnie, leur présence est un malaise.

Lorsque l'on se retrouvera en 2084 et que l'on analysera les débuts de l'humain, l'on y trouvera un questionnement sur ses véritables intentions car en lui sommeillait une vision contraire à la vie, celle qui fait que nos enfants pourront nous juger et leur sentence sera univoque : l'humain des débuts était un destructeur injustifié. Son égo et sa vision, en incohérence totale avec le concept de la vie, l'ont conduit à sa perte.