Tu passes ton temps à te demander si tu as fait le bon choix. Tu passes ton temps à te demander ce que tu vas faire, le métier que tu auras. Tu passeras ton temps à te demander ce que tu foutais quand la terre brûlait. Tu passes ton temps à te dire que ce que tu fais ne sert à rien et que ton existence dans le monde est fortuite et indésirable. Tu passes ton temps à te demander ce que tu fais dans ce temps, à se demander comment Trump en est arrivé jusqu'ici. Tu passes ton temps à imaginer ton monde de rêve comme si c'était réelle. Tu passes ton temps à penser à la mort, elle te passionne parce qu'elle est pourrait être plus douce que la vie. Tu passes ton temps à t'imaginer ailleurs, à regretter les efforts d'être ici car c'est de loin tout sauf ce que tu avais imaginé. Tu passes ton temps à te demander comment ça se fait que t'en es là, à se poser ces mille questions qui assombrissent tes perspectives.

Dans la lumière des ombres de tes pensées se trouve pourtant l'espérance et la joie de vivre car ce que tu aimes, c'est les grandes tables ou ta grand-mère peut encore rire aux éclats, où ta famille se retrouve et s'embrasse, tu finiras par l'aimer de tout ton coeur cette famille car ça sera pour toi le reposoir de ton âme quant à l'heure de l'humanité se seront les seuls à t'aimer par délà les vices de l'humain.

Ne baisse pas les bras, on t'a fait croire à un idéal qui n'était autre que le gouffre d'un lampadaire seul dans la nuit noire. Le chemin unique que l'on t'a proposé n'était qu'un doux cauchemar mais ta passion sera pourtant celle des tiens, de ta famille et de tes amis. Rapproche toi des tiens et rapproche toi aussi de celui qui broies du noir, car l'autre c'est aussi toi.