Chapitre 24 - Sa Part du Marché
* MARTIN *
Ouf ! J’ai eu chaud avec Maurice ! Encore un peu et il m’aurait démasqué !
Heureusement, Martin semble avoir apaiser les soupçons de l’enquêteur. Au moins pour quelques temps. Il va donc pouvoir se reconcentrer sur sa nouvelle mission : Emilie.
A ce propos, il n’a toujours pas eu de retour de sa part concernant son invitation via son petit mot, et la soirée de nouvelle lune est pour aujourd’hui. Tant pis… Il planquera seul, encore une fois. Au moins, il pourra peut-être revoir sa sublime justicière.
Mais comme c’est souvent le cas ces derniers temps, il fait chou blanc.
Dommage… J’aurais bien aimé avoir son retour au sujet de l’opération coup de filet que je lui ai permis d’éviter !
Il rentre donc chez lui un peu morose de sa nuit infructueuse. Après une bonne douche, alors qu’il s’essuie les cheveux avec une serviette, encore complètement nu, il s’aperçoit que la lumière n’est plus allumée dans la pièce. Brusquement, quelque chose cogne contre la vitre de sa porte-fenêtre, derrière son rideau fermé. Il sursaute vivement et rattrape in-extremis sa serviette avant de la nouer autour de son bassin. Puis, fixant l’étoffe tendue devant lui, il attend, l’oreille à l’affût. Il distingue vaguement une ombre de l’autre côté de la draperie. Le cœur battant, il s’approche alors doucement, tend la main pour se saisir du tissu, et tire un coup sec pour l’ouvrir.
Il se retrouve alors nez à nez avec sa magnifique Catwoman, qui attend de l’autre côté de la vitre, fixant le sol, une main sur la hanche et l’autre tapotant sur sa cuisse d’un geste d’impatience. Après un instant de stupeur, il se hâte de tourner la poignée pour lui ouvrir. En entendant le cliquetis de la serrure, elle relève la tête, et en le voyant, elle esquisse un sourire mielleux, puis pousse prestement les deux battants d’un geste ample, obligeant Martin à se reculer sous peine de se prendre le vitrail en pleine face.
Sans un mot, elle s’avance aussitôt vers lui d’un pas décidé, le regard ténébreux. Martin oscille entre peur et enthousiasme, ne sachant réellement s’il est excité de la retrouver ou s’il doit s’inquiéter de ce qu’elle lui réserve.
Lorsqu’il se retrouve dos au mur – encore une fois – il tente de presser l’interrupteur de la lumière, mais elle le plaque d’une main ferme sur son torse et l’embrasse aussitôt avec ardeur. Ses baisers sont de plus en plus appuyés, plus fougueux que d’habitude. Puis, timidement, Martin sent sa bouche s’entrouvrir contre la sienne, et une langue vient délicatement caresser ses dents. Un peu étonné – positivement bien sûr – il la suit donc et ouvre à son tour ses lèvres pour lui donner accès à sa langue, qu’il vient entremêler avec la sienne. Ses doigts glissent en même temps sur sa peau encore légèrement humide, lui provoquant immédiatement une érection incontrôlée.
Puis, subitement, sa main vient empoigner son linge de bain, au niveau de son bas-ventre, et le tire avec force jusqu’au lit pour l’y projeter d’un geste vif, tout en retenant le tissu entre ses griffes. Se retrouvant désormais entièrement nu, il s’étale comme une larve sur ses draps sans aucune autre réaction, totalement sous l’emprise de cette déesse qui l’obsède sans cesse.
Je vais enfin retrouver la chaleur de son corps !
Sans se faire prier, elle vient le chevaucher et l’embrasse à nouveau langoureusement. Pendant ce baiser encore plus sensuel qu’à l’accoutumé, elle se saisit de ses mains et relève ses bras au-dessus de sa tête. Martin sent alors quelque chose de froid s’enrouler autour de ses poignets de manière inquiétante.
Qu’est-ce qu’elle fabrique ??
Mais il n’a pas le temps de lui poser de question, qu’elle commence déjà à le lécher. D’abord le menton, puis le cou, et descendant ensuite rapidement le long de son poitrail puissant jusqu’à son sexe bien droit, qu’elle lèche également avant de l’enfourner avec gourmandise.
La sensation est tellement grisante… Martin se crispe d’excitation, fermant les yeux et se mordant la lèvre inférieure de plaisir alors que l’adrénaline monte en lui.
Mais lorsqu’il veut tenter de nouveau de lui maintenir la tête plaquée contre son bassin pour accentuer sa succion, il se heurte brusquement sur le fameux lien autour de ses poignées. Incrédule, il rouvre aussitôt les yeux et relève la tête, pour s’apercevoir que ses deux mains sont alors attachées au montant de son lit par une sorte de corde d’escalade solide mais souple. Pris de panique, il s’agite vivement, tentant de se libérer de ses entraves en tirant dessus, se redressant pour se donner plus d’appui, en vain. Le sentant remuer, elle se relève simplement, s’essuie la bouche, les yeux pétillants, et l’observe sans bouger alors qu’il lutte contre le cordage avec vigueur.
Au bout de quelques minutes, Martin se fige finalement, à bout de souffle et résigné. Il implore sa maîtresse du regard, espérant qu’elle le libère enfin, le cœur tambourinant dans sa poitrine. Mais elle n’en fait rien, et lui sourit simplement d’un air machiavélique.
« - Vous avez les mains bien trop baladeuses, Martin, lui dit-elle alors. Ainsi, vous ne serez donc plus tenté. »
Bouche bée, incapable de répliquer, Martin l’observe retirer sa combinaison avec toujours autant de sensualité, et revenir s’assoir à califourchon sur son ventre. Une fois installée, elle abaisse la dentelle de son soutien-gorge pour faire ressortir ses petits seins pointus. Comme la première fois, elle ne dégrafe pas son sous-vêtement. Mais Martin n’en perd pas une miette et écarquille les yeux d’envie à cette vue alléchante. Alors, elle se penche vers son visage, s’agrippe au barreau de la structure métallique et lui offre sa poitrine sur un plateau.
Martin n’attend pas une seconde de plus pour s’activer à les lécher, à les enfourner, les sucer, puis à les mordiller avec avidité en alternant successivement les deux mamelons, lui extirpant un gémissement de jouissance.
Juste avant qu’elle n’exulte, elle se redresse subitement, et Martin en profite pour tirer sur son téton avec ses dents, provoquant un petit cri retenu de sa part. Puis elle se lève, laisse glisser son string jusqu’au sol avant de se retourner pour lui tourner le dos, de s’assoir de nouveau à califourchon sur son ventre, son arrière-train en ligne de mire, et entortille sa tresse en un chignon rapide.
Wow ! J’adore vraiment ce cul !
Martin ne peut retenir son excitation, et lorsque son pénis se redresse alors de plus bel sous l’assaut de sa pression sanguine, elle se penche en avant et l’enfourne aussitôt. Martin gémit à son tour, avant qu’elle ne recule son fessier à hauteur de sa bouche de manière explicite. Et c’est une excellente position du soixante-neuf qui les enflamme, les menant tous deux jusqu’à l’orgasme.
Après avoir jouit dans sa bouche, Martin reprend doucement son souffle. Pendant qu’il halète, les yeux fermés et le visage béat de plaisir, elle se redresse et entreprend de nettoyer la semence qu’elle a recraché aussitôt sur son bas-ventre. Enfin, elle se rhabille, le remercie et s’éclipse par le balcon.
Bah... Elle n’va pas me laisser ligoté à mon lit quand même ?!
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