Chapitre 13

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Theos gémit une nouvelle fois, s’agrippant d’une main aux roches de la grotte derrière Nah’Skaar et de l’autre à ses cheveux. Les mains du Dieu palpaient le galbe de ses fesses alors qu’il l’avait tiré sur lui jusqu’à ce que sa poitrine soit à hauteur de son visage.

Le Dieu embrassait son torse, enroulait sa langue démesurément longue autour de ses tétons, alors que ses tentacules se pressaient entre les fesses de Theos, le titillant sans entrer.

-Qu’est ce que… vous attendez ? Gémit-il une nouvelle fois.

Nah’Skaar mordilla son téton et planta ses ongles dans ses fesses.

-Doucement Theos, j’essaie de me contrôler, gronda-t-il d’une voix rauque.

-Pour quoi faire ? Souffla Theos en se cambrant encore.

Nah’Skaar releva les yeux pour les planter dans les siens. Son regard brillant était légèrement voilé par le désir, le besoin.

-Je ne veux pas te blesser…

-Je suis prêt, allez y…

Nah’Skaar eut un léger sourire et sa langue passa sur ses lèvres, faisant frissonner Theos.

-Ils t’ont préparé pour moi… Mais je t’assure que je dois y aller doucement.

Le Prétendant gémit quand la langue de Nah’Skaar s’enroula autour de son téton une nouvelle fois. Il était étourdit. Jamais le Dieu ne s’était comporté de cette façon avec lui. Il avait toujours été si tendre, si doux… Mais à cet instant il semblait… tellement excité, presque brutal…

Le voir ainsi mettait Theos dans tout ses états. Son sexe tendu entre eux se frottait contre ses abdominaux et pleurait déjà de plaisir, même si Nah’Skaar ne le touchait absolument pas.

Theos gémit. Un des tentacules qui se pressait contre ses fesses commença à titiller son intimité. Il semblait fin, et son bout pointu glissa délicatement entre ses chairs.

Theos retint son souffle et Nah’Skaar prit son menton entre ses doigts pour regarder son visage, son expression perdue. Il se mordit la lèvre, sans croire à ce qu’il se passait. Deux tentacules vinrent s’entourer autour de ses bras, presque violemment, comme si Nah’Skaar cherchait à prendre le pouvoir sur lui à défaut de pouvoir se contrôler lui même.

Theos se cambra un peu plus, accompagnant avec volupté le mouvement de la pénétration, poussant un gémissement de pur désir.

-Je te prépare un peu, susurra Nah’Skaar en amorçant de longs mouvements à l’intérieur du corps de Theos.

La chaleur naquit dans son corps, et se répandit par vague dévastatrice, faisant vibrer son corps au rythme des ondulations de l’appendice en lui. Les mouvements profonds caressaient sa prostate, la stimulaient, la palpaient, si bien qu’elle devint une boule de nerfs dure, sensible au moindre contact.

Le tentacule était fin, alors Theos ne ressentit aucune douleur et pu s’abandonner pleinement au plaisir d’être pénétré par la douceur d’un tentacule de Nah’Skaar. C’était si bon, brulant contre sa peau intime. Il épousait ses chairs avec tendresse, sans forcer autre choses que ses cuisses à s’ouvrir plus encore, faisant preuve d’une douceur innommable pour lui donner du plaisir et d’une rudesse délectable pour le maintenir dans la bonne position.

Puis le plaisir cessa, et Theos put reprendre sa respiration, comprenant que Nah’Skaar avait retiré son tentacule de lui.

Il s’agrippa à son épaule plantant les ongles dedans, impatient.

Nah’Skaar passa sa main dans ses cheveux, en une caresse lente, chaude, rassurante, alors qu’un tentacule se pressait contre son intimité.

Mais il était différent de ceux que Theos connaissait. Le bout de cet appendice était rond, et sa texture légèrement différente, un peu moins douce, presque semblable à de la peau humaine.

-Theos, souffla Nah’Skaar alors que la prise de ses tentacules se renforçait sur son corps une nouvelle fois.

Theos gémit, bouche ouverte. Chacune de ses expirations se finissait en un long gémissement énamouré, que Nah’Skaar recueillait au creux de son oreille avec plaisir.

Le Dieu n’aurait jamais cru pouvoir ainsi tenir contre lui le tout jeune homme qui s’était un jour aventuré dans sa grotte, cet enfant curieux, adorable et têtu, qui l’avait fasciné. Le voir de cette façon, ainsi perdu dans le plaisir, était nouveau pour lui, et alors que son esprit sombrait dans la brume de son envie de le féconder, il profitait allègrement de la vision que ce petit humain si particulier lui offrait.

Il fit lentement entrer l’un de ses tentacules de fécondation, qui faisait environ huit centimètres de diamètre. Theos sentit ses chairs s’ouvrir pour son Dieu et retint son souffle. Enfin…

Enfin son Dieu le pénétrait vraiment, pas uniquement pour le dilater, mais pour l’aimer pleinement, le posséder… Enfin ils allaient pouvoir s’abandonner au plaisir ensemble, s’unir…

Le tentacule était lourd et chaud, plus dur que les autres. Il coulissait en lui avec force, frottant avec fermeté toutes les parois, tous les nerfs qui se trouvaient à sa porté. Nah’Skaar sourit alors que la sensation de la chair de Theos contre la sienne était exacerbée par la sensibilité de son appendice. Ses tentacules de fécondation étaient comme les organes de plaisir humains, tandis que les autres n’étaient pas plus sensibles que ses mains.

Theos était chaud et doux, sa chair si fragile acceptait la sienne, sans aucune peur. Jamais Nah’Skaar n’avait connu une telle sensation, lui qui devait parfois forcer les corps paniqués de ses Prétendants, alors même qu’ils lui assuraient qu’ils n’avaient pas peur. Mais Theos était différent, il avait toujours été différent…

Il le désirait réellement, il ne faisait pas ça par devoir, ou pour servir son peuple… Il le souhaitait au plus profond de lui, parce qu’il l’aimait…

Nah’Skaar resserra un peu plus sa prise sur lui, et son tentacule s’enfonça encore plus loin, pénétrant Theos au plus profond de son corps. Le petit blond cria quand l’appendice buta au fond de lui et reposa son front contre l’épaule de Nah’Skaar, épuisé par le plaisir qu’il ressentait.

Il haletait en gémissant par intermittence, les yeux à demi fermé. Et Nah’Skaar commença à faire des vas et viens avec son tentacule. Il rejeta la tête en arrière, surpris, et poussa un long gémissement lorsque l’appendice frotta sa prostate. Celle-ci était constamment stimulée, et Theos vit blanc alors que les vagues de plaisir devenaient de plus en plus intenses, de plus en plus fortes, rapides, faisant naitre des frissons presque violent au creux de ses reins, qui se diffusaient continuellement jusqu’au bout de ses ongles. Son esprit était vide, ses yeux aveuglés par le plaisir, et ses oreilles bourdonnaient au rythme des battements effrénés de son coeur.

Le tentacule bougeait en lui à un rythme soutenu, et Nah’Skaar avait recommencé à jouer de sa langue sur lui. Il chercha à voir son visage, et son coeur s’emballa un peu plus lorsque ses yeux tombèrent sur son sourire extatique, et ses yeux qui luisaient d’une lumière presque aveuglante. Il jouit sans pouvoir le contrôler, complètement à la merci de celui qu’il aimait…

Il reprenait lentement son souffle, alors que Nah’Skaar lui chuchotait des mots qu’il ne comprenait pas, dans une langue ancienne qu’il n’avait jamais entendue, quand soudain, un liquide chaud coula en lui, épais. Nah’Skaar passa une main douce dans ses cheveux pour l’apaiser.

-Tout va bien, susurra-t-il d’une voix rauque, je commence à te remplir.

Le corps de Theos frissonna, et la chaleur devint plus intense encore. Il agita les hanches, excité, comprenant que les graines de son Dieu allait se nicher au fond de lui, se créer une place au coeur de ses chairs. Il ne les sentait pas, bien à l’abris dans le liquide épais qui s’écoulait contre ses parois.

Il se sentit être profondément rempli, encore perdu dans les brumes du plaisir. Puis, le liquide arrêta de couler, et Nah’Skaar abaissa son visage vers le sien, pour l’embrasser tendrement, caresser sa joue, et récupérer avec douceur les larmes de plaisir qui avaient coulé sur ses joues.

-C’est fini ? S’enquit Theos.

Nah’Skaar eut un léger sourire amusé, presque arrogant, interloquant le petit blond. Le Dieu fit glisser quatre tentacules sur ses genoux, semblables à celui qui se trouvait encore entre les cuisses de Theos, mais plus gros et plus longs. Le blond écarquilla les yeux, se mordit la lèvre et gémit, à la fois excité et épuisé.

Non, ce n’était pas encore fini…

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