Chapitre 8 : Briser la glace.

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« Terminus place Végéta. Nous vous remercions d'avoir choisi SouterCorp et vous souhaitons une agréable journée.

Alors que la voix robotique s'éteignait dans un grésillement, le véhicule s'éarrêta brusquement. Soudain, un ensemble de cliquetis mécanique résonnèrent. Les passagers sentaient alors qu'ils étaient de nouveaux en mouvement, mais cette fois-ci en évélation, direction la surface. À l'intérieur de l'étrange wagon leur servant de véhicule, l'une des passagère tapait nerveusement du pied. Ce n'était pas à cause du transport mais la destination qui la mettait à fleur de peau. Elle ne s'était jamais rendu en haute-ville après tout.

Kiso balaya du regard le Sousterrain, son stress s'accumula en voyant les gens présent ici. Des puristes uniquement, aucune amélioration, portant des costumes chics ainsi que des petits chapeaux classe.... Elle avait bien tentait de se faire belle mais n'avait trouver qu'une chemise blanche. Sa veste et son pantalon noir, ce n'était même pas les siens. Sébastian avait bien voulu lui prêter après avoir qualifier la garde de robe de la cogneuse comme étant "ignoble".

  • Je me demande ce qu'elle s'est mise...

C'était une qualité chez Pauline qui lui plaisait. Peu importe les vêtements, tout semblait lui aller. En tout cas, Kiso la trouvait belle à chaque fois. Et cette fois-ci elle l'avait inviter et très clairement dans un but autre qu'amical. La punk avait déjà eue quelques rencards mais jamais de la sorte. C'était à peine si la personne qui l'inviter arrivait à l'approcher sans trembler de toute part! c'était mignon en quelques sortes, et changé du types qui voulait coucher dès le premier soir. Peut être qu'elle voulait apprendre à la connaître d'abord?

La lumière du jour interrompis sa réflexion. Perçant de part en part le verre du wagon, les faisceaux aggressifs aveuglèrent les passagers. La cogneuse plissa des yeux, discernant peu à peu des sillouhettes familière dérrière les vitres. Un frisson d'effroi lui parcourut l'échine lorsque sa vie lui revint pleinement.

  • Bordel, des cybergardes... fulmina-t-elle en grinçant des dents.

C'était la deuxième raison pour laquelle la punk était sur les nerfs. Posait sur tout les transports arrimant à la haute-ville, c'était obligé qu'elle tombe dessus. Ou plutôt qu'ils lui tombent dessus.

Les machines étaitent faîtes d'un alliage proche du tungestène. Leurs chassis à forme humanoïde étaient peint d'une bleue marine coupé par des bandes blanches. Ce qui les trahissait étient leurs mains qui n'étaient rien d'autres que des pinces, ainsi que leurs visage: un projecteur de scène où y était caché une caméra intégré et une boîte vocal monocorde. Lorsque les portes s'ouvrirent, les cybergardes entrèrent promptement dans la cabine.

  • Bonjour, titre de transport, carde d'identité, possédez vous des armes?

Mise à part la native de downstreet, les autres passagers ne semblaient pas regarder les automates avec appréhension. Les uns après les autres, ils montrèrent leurs papiers et se laissèrent scanner par les cybergardes. Bientôt, ce fut le tour de la dernière passagère.

  • Titre madame. Conseilla fortement l'automate.

Elle fixa le robot un instant, ses deux collègues se rapprochant d'elle. La cogneuse était encerclée. Kiso fit claquer sa langue contre son palais et puis, dans un geste tendu, leur montra ses passeports.

Un sentiment d'appréhension grandissante la saisi à la gorge. Elle ne pouvait pas dire ce qui était le pire: le léger murmure aigu de leur scanneur? Ou peut être leur lumières aveuglantes? Non, au fond d'elle, c'était l'automate postait à sa droite le plus énervant. Celui qui scanner son corps au rayon X.

D'un coup, ce même automate poussa un bruit strident, sa lumière, puis celle de ses congénère virant au rouge et prirent une posture offensive.

  • Citoyenne de Downstreet. Nous avons détecter la présence d'importante fréquence sous votre ceinture. Nous vous rappellons que toute prothèse doit strictement être désactivé avant l'entrée en ville. Veuillez enlevez votre bas afin d'accomplir une fouille complète.

Kiso écarquilla les yeux, elle venait de lui dire quoi la boîte de conserve? Serrant les poingts, elle approcha sa tête de celle de l'automate. Lui lançant un regard noir.

  • Hors de question.
  • Citoyenne, obéissez ou nous aurons à employer la procédure physique.
  • T'es en train de me menacer là?

Tel un barrage ayant céder, l'adrénaline pulsait viollement dans ses veines. Mais alors qu'elle s'apprétait à décrocher le premier coup, une trouble-fête fit apparition.

  • Kiso!

Au son de sa voix, la cogneuse se calma aussitôt, elle se retourna tout comme les machines, leurs lumières revirant au bleue à la vue de Pauline.

  • Dame Pauchard, pouvons-nous vous aider? Nous étions actuellement en pleine arrestation. Pouvez-vous rester derrière?

Pauline fronça les sourcils à ces mots. Elle s'avança, posa ses mains sur ses hanches et les pointa des doigts d'un geste accusateur.

  • En arrestation? Vous arrêtez mon amie? Vous vous rendez compte que je pourrais vous faire débrancher pour moins que ça?

Kiso était bouche-bée. En effet, en plus d'être naturellement belle (et encore plus quand elle s'énerve), Pauline s'était mise à son avantage. Les traits de son visage était adoucis par le maquillage, ses cils tracés avec précision relevait ses beau yeux et son petit nez. Elle portait une veste en jean ainsi qu'une petite robe azur ce qui permettait de voir ses jambes légèrement bronzés. Pourtant, ce que Kiso trouvait le plus attirant chez elle, c'était que son amie totalement timide envers n'importe qui venait de passer une rousse à des cybergardes! Leurs projecteurs pointaient timidement vers le sol tels des enfants qui se feraient engueuler par leurs parents.

  • Donc, si vous permettez, nous allons y aller. Je pense que vous nous avez fait perdre bien assez de temps comme ça.
  • Bien sûr dame Pauchard, excusez notre erreur.

Furieuse, Pauline attrapa son amie par la main et l'emmena en dehors du wagon.

  • Non mais franchement, ils se prennent pour qui à arrêter des gens de façon arbitraire? On aurait jamais du les importer de Syntcity ces machins défecteuses. Te déshabiller? Et puis quoi encore! Comme si tu étais une de ces terroriste qui cache des armes sous leurs jupons.

Le duo continua de marcher rapidement afin de s'éloigner du sousterrain. Kiso en profita pour jeter un coup d'oeil silencieux autour d'elle. Tout était si différent. Elle avait déjà entendu des témoignages parlant de la haute-ville, vu des films se dérolant ici... mais y être c'était tout autre choses.

Il y avait si peu de personne dans les rues, pas de tuyauteries ou jet de vapeur. C'était si... ordonnée, les maisons étaient éspacés et fait de matériaux neufs. Les routes bien taillés, symétriques et de même taille, rien à voir avec le réseaux routier labyrinthiques de Downstreet.

Pauline laissa son amie observer l'environnement. Son regard était si neutre qu'elle ne parvenait pas à savoir si ce q'elle voyait lui plaisait ou non. Finalement elle ne pouvait s'empêcher de demander.

  • Voilà... Bienvene dans le quartier des Krumes. Tu... Tu trouves ça comment?

La punk resta muette un instant. Elle ferma ses yeux, inspira, puis expira doucement. Rouvrit les yeux et regarda Pauline en affichant un de ces sourires sincères dont elle avait le secret. Un que Pauline aimait vraiment beaucoup.

  • C'est calme. J'aime bien. Alors, elle est où cette "potinoire?".
  • Pas "potinoire", on dit patinoire Kiso. Pouffa légèrement la bourgeoise.
  • Oui bon c'est pareil non? Grogna-t-elle.
  • Bien sûr... En tout cas ce n'est pas bien loin. On va passer par là, la vue est sympa et on sera à l'ombre en plus.

Kiso acquiesça et suivit docilement Pauline. La jolie dame était contente de montrer son chez soi à son amie. Il y avait tant à voir et en une journée c'était infaisable. C'est pourquoi elle avait planifié minutieusement un itinéraire qui permettait une marche tranquille et de voir le meilleur du quartier.

Après avoir passé une bonne heure à lui présenter musée, sculpture en forme d'obélisque, la mairie, les manoirs les plus beaux (qu'elle ne mentionna pas avoir déssiné les plans), Pauline sentit une chaleur agréable entre ses doigts. C'est à ce moment qu'elle se rendit compte qu'elle lui tenait la main depuis la sortit du sousterrain.

La bourgeoise sentit la gêne empourprer ses joues, mais en tentant de retirer sa main, elle sentit une pression l'en empêcher. Kiso lui lança alors un regard éspiègle.

  • Tu voudrais quand même pas que je me perde dans ta "grande ville". Taquine la Punk en tirant la langue.
  • C'est vrai que ce serai dommage. Répondit simplement Pauline, arborant un sourire serrein.

Pourtant intérieurement, elle était en train d'exploser. La punk avait la main un peu moite et rugueuse. Mais en faîte, elle adorait ce contact. C'était comme prendre un bon bain chaud après avoir passé une journée dehors en hiver. Ou encore comme manger du chocolat après un moment difficile. Avait-elle envie de manger sa main?

  • Ah! Je parie que c'est là-bas! S'exclama Kiso.
  • Goût chocolat noir... Murmura Pauline.

Kiso haussa un sourcil interrogatif. Creusant davantage l'anxiété de Pauline.

  • Oh non rien ahah... et oi c'est là bas, bien vu. Reprit la bourgeoise d'une rire nerveux.

Effectivement, le lieux ne passé pas innaperçu. Imposant, en forme de cylindre où deux grandes arches de verre étaient fixé à l'avant. Dessus, on pouvait voir écrit sur une surface réctangulaire "Patinoire" entre les deux arches. Tandis qu'elles pénétrèrent dans le lieux, Pauline réussit à regagner son assurance en voyant son amie admirer l'intérieur également.

Arrivé au guichet, une vielle dame vêtue de rouge les accueilli avec un visage bienveillant.

  • Bonjour madame Pauchard... Mais c'est que vous êtes bien belle aujourd'hui!
  • Bonjour Mireille.... Merci. Et appellez moi Pauline.

La punk due réprimer un fou rire en voyant la timidité naturel de Pauline revenir. Complètement en moyen de tenir tête à quatre cybergarde, mais toute tremblante devant une vielle dame.

  • Jamais madame. Répondit-elle avec zèle. Je vois que vous avez de la compagnie, mademoiselle...
  • Salut, moi c'est Kiso. Dit-elle simplement.

L'oeil éxpérimenté de Mireille jongla d'une femme à l'autre, puis, laissa échapper un petit cri enthousiaste

  • Mais je vois! Vous êtes en plein rendez-vous mesdames! Adorable.

À ces mots Pauline sentit son coeur prendre un virage brutale. Elle lança un regard de détresse à Kiso qui, elle, explosa de rire devant la tête de son amie. La situation avait une teinte comique après tout.

Après avoir pris les pointue des demoiselles: un petit trente-sept pour la bourgeoise et un solide trente-neuf pour la cogneuse, les deux se dirigèrent vers les vestiaires. Étrangement, Kiso était devenue silencieuse depuis la remise des patins. En s'asseyant sur l'un des bancs du vestiaire, elle les inspecta intensément. Pauline s'assit à côté d'elle puis posa gentiment sa main sur son épaule.

  • Quelques chose ne va pas? Demanda la voix angélique.
  • Si, c'est juste que... les prothèses et tout, ça te dérange? Répondit la punk, hésitante.
  • Non pas du tout, et quand tu m'expliques d'où elles viennent, ça raconte une partie de l'histoire des gens.

Sa réponse lui fit sourire et lui donna le courage nécessaire pour lui montrer. Sans dire un mot, la cogneuse retira chaussure et chaussette, puis, leva légèrement son pantalon. La surprise fut totale pour Pauline: Pas un tissu organique n'était présent. Les deux jambes de la cogneuse étaient entièrement faites de métal. Les os? des barres d'alliages dur. Les articulations? Des rouages et engrenages. Les filaments? Des fils de cuivres. Les muscles? Des cables d'épaisseurs variables. Les veines et artères? Une myriade de de tuyaux bleues et rouges.

C'était surprenant, et terrifiant. Jusqu'où remtontait ses améliorations? Le haut des cuisses? Les hanches? Non surement jusqu'à sa colonne, elle l'avait vu la dernière fois. Ce n'était ni du dégoût ou de l'admiration que Pauline éprouvait, mais de la compassion. Elle enlaça sans prévenir Kiso qui fut totalement prise au dépourvu. Elle en avait vu des réaction diverse face à son handicap, mais jamais celle-ci.

  • Ça à du te faire si mal, je suis désolé.
  • Un peu mais t'en fais pas, puis c'était y'a longtemps.

La punk lui rendit son étreinte, profitant au passage de la chaleur de son corps et de son doux parfum vanille. Elles restèrent ainsi une minute ou deux, avant que Kiso ne s'enlève.

  • Enfin bref, c'est un rendez-vous, peut être pas le moment de parler de tout ça. Et puis, j'ai toujours pas vu cette "potinoire". Reprit-elle en ébouriffiant sa petite bourgeoise.
  • Patinoire Kiso... et viens c'est par ici.

Elle l'invita à se lever et à se tenir à une petite rembarde qui longeait le mur. Pauline ouvrit la porte qui amenait directement à la patinoire. La salle était spacieuse, décoré par de belle sculptures en glace et cristal; des meubles posés ici et là faites de bois précieux. Kiso regarda son amie entrer en piste avec une élégance déconcertante. Elle fit rapidement un tour complet, enchaînant par un deuxième mais à reculons, puis, elle s'arrêta en tournant su elle même habilement. Remplis d'assurance, la seule chose qui perturba sa concentration fut les applaudissements de Kiso.

  • Wow, mais vous assurez grave madame Bon coeur! S'écria la Punk de l'autre bout de la salle.
  • Merci, tu vas voir c'est assez simple. Affirma l'habitué en s'approchant d'elle.

Elle n'était qu'à une dizaine de mètre quand elle se stoppa. Souriante, elle lui tendait ses deux mains.

  • Lance toi et je te rattrape.

La propositon était tentante. Elle posa une jambe, puis l'autre sur la glace et se rattrapa de justesse sur un mur avant de tomber. La scène fit doucement rire Pauline.

  • C'est pas drôle! j'arrive pas à me stabiliser.
  • Excuse moi. Reprit Pauline en stoppant son rire. Commence par regarder devant toi et pas en bas.
  • D'accord... je tente.

C'était assez surprenant de la voir si désorientée. Néanmoins, la nature de la punk revint rapidement au galop, et elle s'élança. Dur de rester stable, ses prothèses n'ayant pas étant conçues pour ce genre d'activité. Heureusement, elle trouva rapidement appuie dans les bras de Pauline. La voir sourire était une belle récompense pour avoir traverser un petit morceau de glace.

Ensemble, le duo fit quelques tours, d'abord sur les bords, longeant les murs pour rassurer Kiso. Et au fur et à mesure, elles s'approchèrent du centre et donc des décors. Après un petit moment, les jambes de la cogneuse s'étaient habitués à la glace et elle aurait pu se débrouiller sans tenir son professeur. Si elle l'aurait souhaité.

  • Alors, ça te plait? Demanda finalement Pauline, cachant son anxiété.
  • Bien sûr. C'est nouveau mais cool. T'es une habituée?
  • Oui, en faites, les plans du bâtiment c'était un projet scolaire que j'ai rendue il y a quatorze ans.

Sur ses mots, Kiso s'arrêta brutalement, dévisageant son amie avec un mélange d'admiration et stupéfaction sur son visage.

  • Attends, tu veux dire que c'est toi qui a crée cet endroit? Demanda Kiso en écarquillant les yeux.
  • Juste les plans! Mais oui, j'ai gagné le concours, plus jeune participante j'avais à peine dix ans. Mais en soit j'abais déjà révé depuis longtemps de faire une patinoire comme ça. C'est... ça m'appartient pas mais, c'est une sorte de refuge.
  • Je comprend. Murmura Kiso. C'est pareil quand je suis sur la route. Pendant un moment je me sens....
  • Libre. Affirmèrent-elles à l'unissons.

Leur synchrocité les amusa et elles poursuivèrent un instant la balade sur la glace. Quand elle sortirent, le crépuscule était déjà là. Les faisceaux oranges du ciels réfléchissaient sur les bâtiments de verre. Le trajet pour raccompagner Kiso au sousterrain fut silencieux. La punk sentait que son amie souhaitait lui dire quelques choses sans y parvenir. Comment le savait-elle? C'était simple, la petite bourgeoise avait l'habitude de retenir sa respiration lorsqu'elle ne trouvait pas ses mots. Choses que Kiso avait remarqué depuis le temps.

« Je devrais l'aider avant qu'elle ne s'asphyxie » Pensa-t-elle. Arrivaient devant le sousterrain, kiso se retourna, ses yeux intense fixant ceux de Pauline. Puis, elle décida de briser la glace.

  • Alors, c'était bien un rendez-vous que tu voulais, nan?

La demoiselle sursauta à la question. Bien sûr que c'est ce qu'elle voulait. Sans même savoir pourquoi ni la connaître plus que ça. C'était juste comme ça. Elle regarda à sa droite et à sa gauche, tentant de trouver une échappatoire. Mais impossible d'échapper à son regard.

  • Je... oui. Admit Pauline en baissant la tête.

À ce moment, le véhicule sortit de entrailles de la terre. Peu de gens attendaient devant les grilles de fer. Elle avait peu de temps avant de devoir partir mais la punk ne se sentait pas stréssé pour autant. Car au fond d'elle, elle savait qu'elle la reverrai sa petite bourgeoise.

  • Eh bien... ça m'a plu. Commença Pauline.
  • C'était cool madame bon coeur. Bizarre comme journée mais ça te correspond bien.
  • Oui c'était vraiment bien. déclara la bourgeoise.
  • Écoute, je vais être absente les deux prochaines semaines. Sois patiente et t'auras le droit à une récompense. Lança Kiso d'un clin d'oeil.
  • De...deux semaines. Balbutia Pauline le regard fuyant pour de bon.

Pourtant, Kiso lui coupa sa retraite. Elle souleva son meton pour l'obliger à lui faire face. Son regard était tremblant, elle se mordait les lèvres nerveusement. La punk était contente des efforts que la dame fournissait. À vrais dire, à part Anthony, personne n'en avais jamais fais de la sorte pour elle. Et en quelques sorte, c'était assez flatteur.

Par surprise, elle passa sa main sur ses cheveux, se rapprocha des quelques centimètres qui les séparait, puis embrassa tendrement son front. L'action paralysa Pauline qui en eue le souffle coupé, mais on pouvait deviner qu'elle avait aimé ça d'après son sourire béat. La punk recula d'un pas puis monta à bord du wagon. La grille se referma derrière elle et sur ça, le sousterrain s'engouffra dans le sol, laissant derrière lui une femme comblé qui sautilla de joie.

  • Deux semaines, c'est pas grand choses. » Se convaint-elle, la sensation agréable des lèvres ébréchés de sa cogneuse encore sur le front.

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