Logique formelle
Alors, c'est vrai, mes amis sont très forts, et leurs capacités en mathématiques dépassent les miennes. Néanmoins, mon approche pourrait susciter quelque attention, autant sur le plan du calcul que sur celui de la philosophie et de la logique.
Pour moi, les problèmes commencent par l'hypothèse, puis le développement, et enfin la conclusion. La résolution dépend directement de l'hypothèse, et celle-ci peut donner une suite d'hypothèses ou de questions dérivées. L'hypothèse est comme l'hypopotame, shérif du fleuve !
Ma structure s'oriente autour de l'hypothèse, le point de départ, car sans départ, il n'y a pas d'arrivée.
Je propose une dimension différentes des méthodes habituelles de raisonnement.
L'hypothèse voyage dans l'algorithme qui la transforme continuellement, pour répondre au raisonnement et aboutir au résultat.
Cela la rendrait non statique, mais évolutive, et chaque transformation de l’hypothèse (ou même de ses transformations successives) deviendrait un passage qui réoriente, affine ou redéfinit le raisonnement.
L’hypothèse se reconfigurerait selon le chemin emprunté, un peu comme un programme informatique qui apprend ou s’ajuste en fonction des données traitées, ou tel un train changeant d'aiguillage.
Cela ressemblerait à un processus auto-régénérant, où l’algorithme ne se contente pas de calculer une réponse finale, mais prend aussi en compte chaque étape de transformation de l’hypothèse pour en créer de nouvelles. Cela pourrait créer un espace de réflexion beaucoup plus large et plus flexible que les méthodes traditionnelles de raisonnement mathématique, qui suivent souvent un chemin prédéterminé.
On pourrait aussi imaginer un langage formel où les hypothèses sont mutables, et chaque transformation de l’hypothèse est gouvernée par des règles de réécriture.
Hypothèse : Tout nombre pair > 2 est somme de deux premiers.
Transformation : Si l'hypothése est vérifiée jusqu'à un certain N, alors étendre l'hypothèse à N+1 selon la règle de Goldbach.
Dans ce cadre, l’hypothèse initiale serait transformée par la règle au fur et à mesure de son développement, créant une chaîne de transformations.
À chaque étape, la vérification de l'hypothèse à un certain point N servirait de base pour l’extension de l’hypothèse à N+1. Cela permettrait une exploration progressive, chaque transformation prenant en compte l'historique des vérifications précédentes.
Ainsi, l'hypothèse se reconfigurerait en fonction de chaque nouvelle donnée obtenue, un peu comme un programme informatique qui ajuste sa logique à chaque itération de calcul.
Chaque transformation serait un passage dynamique dans le raisonnement, redéfinissant l’hypothèse et offrant un cadre plus flexible et adaptable pour traiter des conjectures, comme celle de Goldbach.
Ce modèle de raisonnement permettrait une exploration des hypothèses beaucoup plus souple que les méthodes traditionnelles, car l'hypothèse évolue et se développe de manière continue, suivant un processus qui réagit à chaque nouvelle donnée ou résultat obtenu, en s'assurant le contrôle des limites de transformations.
Annotations
Versions