SAINTE-ENIMIE

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Cela faisait une bonne demi-heure qu’Anna s’était installée à une table de pique-nique du parc de l’observatoire. Autour d’elle, des techniciens, des scientifiques, et des familles venues passer la journée sur le mont Aigoual. Le lieu était ouvert au public : visites guidées, expositions permanentes, ateliers pour les scolaires… Tout était réuni pour en faire un espace éducatif et bien trop bondé à son goût.

Son casque vissé sur les oreilles, So Close d’Ólafur Arnalds (ft. Arnór Dan) dessinait autour d’elle une bulle sonore, étanche au vacarme ambiant. Anna ne détachait pas son regard de l’entrée principale du bâtiment. La double porte qui en donnait l’accès était grande ouverte, et un flot continu de personnes allait et venait. Certains portaient des badges, d’autres étaient de simples visiteurs, mais aucune trace de Yuna ni de son binôme à la doudoune sans manches.

Lassée d’attendre passivement, elle décida que la phase d’observation avait assez duré. Anna libéra la table qu’elle occupait et entra dans la bâtisse.

La pièce était immense, et la hauteur sous plafond avait permis d’y suspendre des planètes et autres astres de notre système solaire. Anna n’était pas particulièrement attirée par l’astronomie, mais l’ambiance du lieu avait quelque chose d’intriguant, on se serait cru propulsé dans un film de science-fiction. Elle comprenait pourquoi certains pouvaient se passionner pour les étoiles mais elle n’était pas venue ici pour rêver. Elle était là pour trouver sa foutue cible.

L’établissement était un vrai attrape-touristes et un plan gigantesque du lieu trônait à côté de l’accueil. Anna s’en approcha pour en prendre connaissance.

À sa droite, un petit garçon coiffé d’une casquette de la NASA demanda à sa mère :

— Comment ils savent qu’on est là ?

Son petit doigt pointait la fameuse phrase : « Vous êtes ici. ». La curiosité innocente du futur astronaute arracha un rictus à Anna, qui parcourait toujours le panneau. Rapidement, elle réalisa que les zones réservées aux scientifiques se trouvaient dans le bâtiment annexe, accessible uniquement par une porte sécurisée. Évidemment.

L’entrée se situait juste en face de la cafétéria, où elle alla s’installer tranquillement pour siroter un Canada Dry bien frais.

— Sérieux… Qui bois ça ?

— S’ils en servent, c’est que des gens en commande, M. Spectre VHS.

Martin ignora sa provocation et s’avança joyeusement au centre du hall pour en admirer les installations. Ses mains dans les poches et sa tête basculée en arrière, Anna le regardait se faire traverser par toutes ces âmes qui ne pouvaient le voir. Il avait toujours cet air, une sorte d’absence chaleureuse, une luminosité mourante, semblable à celle d’une vieille ampoule usée. Parfois, elle avait l’impression de le connaître sans vraiment pouvoir l’expliquer, comme un souvenir oublié, caché derrière une vitre embuée. Puis, ses rires habillèrent la pièce d’un écho enfantin.

— T’as vu ? Le "Ur" de Uranus a été effacé !

Qu’il est con… pensa-t-elle, avant de remarquer l’arrêt soudain de l’hilarité du p’tit bouclé. Il écarquilla les yeux et attira l’attention d’Anna sur quelque chose. C’était elle. Elle, et le conducteur du tank boueux. Martin disparut dans une murmuration noirâtre en direction du système solaire factice, tandis qu’Anna se mit à les observer avec attention.

Depuis sa position, ils pouvaient la voir. Elle entreprit alors de se rendre la plus discrète possible, en se fondant dans la foule. Tous deux se dirigeaient vers la sortie, pris dans une conversation qui semblait passionnée. Yuna, le visage crispé, les bras croisés, n’avait pas l’air dans son assiette. Anna dut redoubler de vigilance, car cette dernière n’arrêtait pas de jeter des coups d’œil dans tous les sens, telle une proie acculée par une menace invisible.

Dans le parc, la foule se pressait autour des tables et sur la pelouse soigneusement tondue, chacun cherchait la meilleure place pour la collation du midi. La doudoune jaune criarde trouva là toute son utilité : celle d’un phare au milieu d’une houle agitée.

Anna trouva refuge contre le tronc d’un majestueux érable sycomore, puis retira son casque pour tendre l’oreille. Elle se tenait à une distance suffisante pour ne pas paraître suspecte, mais assez proche pour capter des bribes de conversation. D’autant que le vieux à la pipe avait, hélas, une voix qui portait, quand celle de Yuna restait quasi inaudible.

***

— Yuna, calme-toi enfin, c’est certainement une coïncidence.

— Une coïncidence ? À chaque fois que je la croise, quelqu’un meurt dans les parages !

Prise de frissons, elle se frotta vivement les bras pour chasser cette sensation désagréable. Celle d’un danger imminent.

— Écoute, si ça peut te rassurer, il s’agirait d’un accident.

— Et comment tu sais ça ?

— Samir, un ami à moi. Il bosse à la caserne. Il m’a dit que c’était très probablement une simple fuite de gaz.

Yuna crispa la mâchoire. Impossible d’effacer de son esprit cette silhouette inquiétante. Celle de l’inconnue aux yeux verts, toujours vêtue de noir. Cette faucheuse des Pléiades, comme elle l’avait surnommée dans ses cauchemars des derniers jours, ceux qui la faisaient se réveiller en sueur au beau milieu de la nuit.

— Yves, j’ai vraiment un mauvais pressentiment. Tu te rends compte, dit-elle en baissant la voix, que je l’ai croisée dans un bus, non loin d’une scène de crime ? Et puis, hier, on l’a suivie, et la maison qu’elle a quitté dans l’après-midi a explosé le soir même.

Paniquée par ses propres mots, Yuna ne tenait plus en place, et Kervarec venait d’user de sa dernière cartouche pour tenter de la rassurer. La carte joker de l’ami pompier ayant été jouée, il ne lui restait guère d’autre choix que de lui proposer quelque chose de plus terre à terre et de bien plus breton.

— Allons boire un verre, d’accord ?

D’un geste protecteur, Yves posa la main sur l’épaule de sa protégée. Yuna croisa son regard, impuissante, ne sachant que faire pour chasser ce sentiment qui lui tordait les boyaux.

— On va à Sainte-Énimie. Le temps est splendide, autant en profiter.

— C’est à quarante-cinq minutes d’ici… On pourrait aussi rester dans les environs, suggéra-t-elle.

— Il faut qu’on prenne un peu l’air. Les fenêtres grandes ouvertes, les petites routes en lacets, et une mousse bien fraîche au bord du Tarn, ça te dit ?

Sans attendre de réponse, Yves ouvrit la portière passagère en s’inclinant dans une révérence théâtrale. Yuna leva les yeux au ciel, agacée, mais amusée malgré elle, par cette bonne humeur à toute épreuve. Elle finit par capituler, esquissa un sourire en coin, et s’installa dans la voiture.

***

Le moteur rugit, puis le Land Rover s’éloigna sous le regard d’Anna, toujours cachée derrière son érable. Elle n’avait pas saisi toute la conversation, mais connaissait maintenant leur destination et jugea nécessaire de les suivre. Ce petit village médiéval, niché au cœur des Gorges du Tarn, semblait l’endroit idéal pour une rencontre discrète. Sans perdre une seconde, elle dégaina son téléphone et contacta une compagnie de taxi, pas question de compter sur le bus. La seule ligne qui desservait Sainte-Énimie passait à vingt kilomètres d’ici, bien trop loin pour une tentative hasardeuse en transport en commun.

On lui annonça une attente d’environ quinze minutes. Parfait, juste le temps de s’en griller une. Anna s’installa au pied d’un rocher, en bord de route. C’est alors que Martin réapparut. Sans un mot, il vint s’asseoir à ses côtés, les yeux rivés sur le panorama grandiose qui s’étendait devant eux.

***

Andrade, l’épaule appuyée contre la vitre du bureau du capitaine, se perdait dans ses pensées. Elle observait l’adjudant, affalé sur l’une des chaises, fixait le sol d’un air hébété. Quant au capitaine, il relisait une fois de plus la déposition de M. Renoir. Il referma le dossier d’un geste sec et sa paume claqua violemment contre le bois du bureau.

— Ce pauvre type est la première victime de tout ce bazar ! Il a perdu son unique fils, arraché par cette femme diabolique, sans jamais rien savoir. Elle se fait assassiner, et des décennies plus tard, il découvre enfin la vérité. On devrait lui foutre en paix. Même si cette histoire est abominable, la meurtrière a rendu son dernier souffle, et lui n’a rien à voir là-dedans. On pourrait presque dire que justice a été rendue. La Faucheuse fait parfois bien son boulot, grogna-t-il en guise de conclusion.

— Tu as raison. Je ne pense pas que cet homme soit si bon acteur. Sa réaction était déchirante, précisa Césaria. Nous avons découvert une vérité enfouie, mais elle n’a rien à voir avec ce qui est arrivé à votre fleuriste.

— On doit se reconcentrer sur la vidéo du bus. C’est le seul élément valable qu’on ait.

— Faisons ça. Almeida, descendez et demandez à Lina de convoquer cette Yuna Seo. Le plus tôt sera le mieux.

Lucas s’exécuta et quitta rapidement la pièce, tandis que Benoît prenait en main sa pitance à crevettes. Il en effrita les petites paillettes à la surface de l’eau et se mit à siffler. La major s’amusa à imaginer qu’elle avait affaire à une cocotte qui se libérait de la pression dans un vacarme musical.

— Papa Schultz ?

— Comment tu peux connaître cette vieillerie ? s’amusa Benoît.

Elle haussa les épaules, sans vraiment savoir elle-même. Probablement un souvenir de son grand-père, vissé devant son poste de télévision, la fenêtre grande ouverte sur l’air salin. Césaria se revoyait dans le jardin de ses grands-parents, bercée par le chant mélancolique et répétitif de l’alouette du Cap-Vert. Sao Filipe lui manquait parfois. Cette ambiance simple, chaleureuse et hors du temps, cette petite ville coloniale perchée au sommet d’une falaise où il faisait bon vivre.

Du haut de la cabane que son papi lui avait construite dans un vieux tamarinier, elle observait l’immensité de l’océan Atlantique. L’air, chargé des parfums doux et entêtants du café en fleur, mêlés à ceux des goyaviers et des manguiers alentour, lui caressait les narines. Elle s’imaginait que ce refuge était son nid-de-pie et qu’avec sa longue-vue de fortune, son bandana noué sur la tête, elle commandait fièrement une flotte de pirates, prête à conquérir les mers.

Mais aujourd’hui, Césaria se trouvait dans le bureau du vieil ami bougon de son père. Alain, mère nourricière des crustacés, sifflotait l’air d’une vieille série télévisée, celle d’un espion américain sous le joug d’une armée nazie, loin d’avoir inventé le fil à couper le beurre. Et elle, là, pour l’aider à résoudre une affaire insoluble, avec pour seul espoir une vidéo presque inexploitable.

***

La tenue d’Anna, d’un noir profond, n’avait d’autre but que de la rendre discrète, mais elle se révélait un véritable fardeau sous ce soleil de plomb. Toutes les personnes qu’elle croisait dans le village portaient des vêtements légers et estivaux. Elle, trainait son bomber sur l’épaule, par-dessus un t-shirt tout aussi sombre, ainsi que son éternel baggy qu’elle avait acheté en quatre exemplaires. Sa silhouette dénotait largement au milieu de ce champs coloré de vêtement de plage.

Anna savait qu’elle risquait rapidement d’être repérée par Yuna. À en juger par son attitude à l’observatoire, la pauvre fille était clairement sur le qui-vive. Il lui fallait donc tenter de l’approcher discrètement. Anna devait trouver une fenêtre de tir efficace et la saisir au plus vite. Mais avant cela, il fallait déjà les localiser. Saint-Énimie comptait peu de snacks, bars ou restaurants, et tous étaient situés le long du Lot. La recherche fut rapide.

D’un simple coup d’œil, Anna repéra les verres vides. Les visages étaient plus détendus qu’une heure plus tôt. Finalement, la méthode bretonne semblait porter ses fruits. Le vieux poisson clown, les mains entrelacées sur le ventre, la tête rejetée en arrière et les yeux fermés, savourait la douceur des rayons de soleil qui caressaient sa peau.

C’est alors que Yuna se leva pour entrer dans le bar. Je crois que la Coréenne a une envie pressante…

Anna s’assura que les paupières du deuxième enquiquineur étaient closes avant de suivre discrètement Yuna en direction des toilettes. Elle poussa la porte des dames et pénétra dans une pièce avec un lavabo, donnant accès à deux WC. L’un était occupé, Anna savait ce qu’elle devait faire.

Le bruit du loquet qui se déverrouillait lui fit serrer les dents. Elle chassa rapidement l’image de Potiron remuant son arrière-train avant l’une de ses charges funestes devant un moineau innocent, puis se prépara. À peine Yuna eut-elle montré le bout de son nez qu’Anna la saisit par le col, la fit entrer dans la cabine et referma rapidement la porte à clé.

Son autre main se posa sur sa bouche, pour étouffer toute vocalise regrettable. Puis elle planta son regard dans celui de l’indiscrète. Celle qu’elle traquait depuis plusieurs jours. Celle qu’elle voulait faire taire.

— Si tu ne fais pas d'esclandre, ça peut être très rapide.

Yuna, trop tétanisée pour réagir, trop muselée pour répondre, resta figée, les yeux rivés sur Anna, qui commençait à perdre contenance.

— Tu… tu parles français ?

Elle acquiesça enfin, libérant Anna de ce doute absurde : celui qu’elle aurait pu ne pas comprendre un mot de la langue de Molière.

— Ne la tue pas, ce serait une énorme erreur, lança une voix familière.

Anna tourna la tête et leva les yeux. La bouille enfantine de son éternel fantôme de compagnie l’observait, suspendu au rebord de l’autre cabine, le sourire aux lèvres, pétillant de malice.

Yuna suivit le regard d’Anna qui se perdait dans le vide du plafond, fronçant les sourcils, déroutée.

— Et pourquoi pas ? répondit Anna, sans détourner les yeux.

— Personne ne te l’a demandé.

Sur ces mots, l’espion du dimanche disparut, laissant Anna seule avec sa proie. Elle reporta son attention sur son otage et libéra ses lèvres.

— Je vais être brève. Tu ne m’as jamais vue. Si tu dis quoi que ce soit, à qui que ce soit, sur quoi que ce soit me concernant, je le saurai. Et si ça arrive, sache que je sais où tu travailles, où tu habites, et comment tu t’appelles. Est-ce que j’ai été claire ?

Yuna acquiesça nerveusement, hochant la tête à plusieurs reprises, les yeux brillants de larmes et de peur.

— Bien. Alors maintenant, tu sors d’ici, tu retrouves le vieux bonhomme qui traine avec toi et tu continues ta vie, comme si je n’avais jamais existé.

Encore une fois, trop abasourdie pour répondre aussitôt, Yuna laissa planer un silence qui agaça Anna. Elle la rattrapa par le col et la secoua légèrement. Mais alors que Yuna ouvrait la bouche, son téléphone se mit à sonner.

— Réponds, ordonna Anna.

— Allô ? fit-elle d’une voix tremblante.

Une voix, manifestement inconnue, l’interrogeait à l’autre bout du fil. Anna vit son expression changer.

— Oui, c’est moi… D’accord. Demain ? Mais pourquoi ?

Elle se pencha, l’oreille tendue, le visage à quelques centimètres de celui de Yuna, crispé par la peur.

— D’accord. 10h30. J’y serai. Oui, merci… bonne journée.

— C’était qui ?

— Pourquoi vous me demandez ça ?

— Je pose les questions. Tu ferais mieux de répondre, menaça Anna.

Yuna déglutit avec difficulté avant de lâcher :

— La gendarmerie. Ils veulent me voir.

Anna soupira et s’adossa à la paroi, face à Yuna. Elle tendit la main pour lui dérober son téléphone. D’un geste sec, elle le plaça devant le visage de la jeune femme pour le déverrouiller, composa son propre numéro et s’enregistra dans les contacts.

— Je t’appelle demain.

Puis elle lui lança l’appareil, que Yuna rattrapa de justesse, avant de disparaître aussi vite qu’elle était apparue.

Sur le chemin du retour, en direction du taxi qui devait la ramener chez elle, Anna traversa les rues pavées du village. N’importe qui aurait pris le temps d’admirer chaque recoin : les maisons de pierre au charme médiéval, parées de rosiers Banks jaunes et blancs qui habillaient leurs murs. Mais la contemplation n’était pas son fort. À peine sortie de ce labyrinthe de ruelles, elle aperçut le chauffeur qui l’attendait, quand une voix chantante, familière et agaçante, s’éleva dans ses oreilles :

Les montagnes sont à Lui,

Les rivières sont à Lui,

Les étoiles sont à Lui aussi !

***

Lorsqu’Anna rentra chez elle ce soir-là, un sentiment dérangeant la rongeait : celui d’une tâche inachevée. Elle avait la sensation d’avoir laissé la possibilité au destin de lui jouer des tours. Bien sûr, Yuna n’avait rien fait mais la laisser en vie ne lui apporterait que des ennuis. Pourquoi avoir écouté ce crétin ? pesta-t-elle intérieurement. Elle n’était pas convaincue que de simples menaces suffiraient à la faire taire, mais c’était tout ce qui lui restait. Bêtement, presque par superstition, elle croisa les doigts pendant un instant, comme si cela pouvait changer quoi que ce soit.

Pour ne rien arranger, son escapade lui laissait un nouvel écho lancinant dans le crâne. Le seul réconfort de la soirée fut la vue du panier du chat. Potiron s’y était lové tant bien que mal, emmêlé avec cet idiot de shiba. La hache de guerre semblait enterrée, pour le plus grand bonheur de Martin, qui les observait dormir avec tendresse.

— Alors ? Tu lui as trouvé un nom ? demanda Anna.

— Ouaip ! répondit-il en se relevant d’un bond.

— Et ?

— Buta !

— C’est naze.

— Comme Butagaz ! En hommage à son maître, répliqua-t-il, amusé.

— Ce n’est pas si naze, admit-elle en haussant un sourcil.

— Et en hindi, ça veut dire "fantôme" ! J’suis un génie, lança-t-il avec un clin d’œil.

— C’est aussi le passé simple de "buter", fit-elle remarquer.

Martin explosa de rire et se dispersa dans la pièce, son hilarité rebondissant sur les murs étroits de l’appartement. Une fois calmé, il se rematérialisa sur le canapé, les mains toujours posées sur le bas-ventre, essoufflé.

— C’est parfait.

— Ouais… C’est parfait, répéta Anna, sans grande conviction, le regard perdu quelque part entre le parquet et ses pensées.

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