Le vent se leva, la pluie frappa le bateau et la foudre s’abattit avec un écho profond.

Mais l’écureuil n’avait pas peur, car il savait que le grand calamar allait arriver des tréfonds.

Celui-ci arriva vite, passa sous le bateau et l’agrippa.

Dans un tumulte assourdissant, il s’éleva.

Si haut, si longtemps que bientôt, ils arrivèrent dans l’immensité silencieuse de l’espace.

Ici, tout était à la fois calme et fugace.

Il ne voyait pas, mais il sentit le chaos stellaire.

La vague fracassante de la chaleur solaire.

Le grand calamar lui racontait les couleurs.

À quel point, elles étaient pleines d’ardeurs.

Il nomma les nébuleuses et les planètes.

Survola la mécanique céleste et ses tempêtes.

Ils arrivèrent enfin à destination, une petite planète avec un arbre unique.

Il avait affronté seul l’immense océan, car il vivait dans un monde inique.

Mais son souhait avait changé, il ne voulait pas vivre sur une petite planète atypique.

Il remonta, sur le dos du grand calamar et ils partirent à la découverte d’un univers fantastique.