Fumikage

Une minute de lecture

L'intérieur lumineux de la nuit façonné par la chair de lune, les rues vides, plaines de silence.

Le corps de la lune enveloppée dans le fondant d'un jais stellé.

La longue nuit, fluide et rapide qui mène vers les étoiles.

La lune, toute nue, couverte de ciel, m'attirait et me voulait.

Dans le trajet de sa lumière jusqu'à moi, nous étions proches.

Elle qui languit interminablement pendue au-dessus du vide.

Le mal de vivre, la maladie de ressentir.

Le fait d'avoir un cœur bien épais, bien trop rouge, bien trop libertin.

Je m'adonne à des rythmes limitrophes du dicible, je me joins à la chorale des décadentistes.

J'ai longtemps retiré le soleil des mes décisions, j'ai marché avec les ombres.

J'ai toujours été plus ébloui par le silence entre le grondement du tonnerre et l'éclair que toute la lumière.

J'ausculte la pénombre et j'entends le vide, c'est comme la fin du monde, ça gronde, bourdonne.

Je ne saurai pas trop me prononcer, mais je peux pleurer, je sais pleurer, je vais pleurer.

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