Oh, écrire, oh, ma transe.

Une minute de lecture

Pour que j'écrive plus vivant, il me faut du sang. Gorgez-moi de pluie de vin, éventrez mes souffrances. Incapacitez l'anesthésie qu'ont posé les dieux sur mes rimes pour qu'elles ne rendent pas fous ceux qui n'entendent ni ne voient vraiment.

Alors, je vous écrirai les beaux yeux des nymphes, les notes du violon de la mort de Böcklin.

Je veux écrire, mais ma langue ne fait que remuer un silence que j'avale. J'ai des nouveaux yeux qui poussent à des endroits que je ne connais même pas.

Ma main ne peut pas tenir les esprits, alors je les tiens par la folie.

Même si j'écrivais assez-bien, comment je pourrais enfin fondre dans toutes ces couleurs, oublier mon corps et seulement être en devenir ?

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