l'invitation surprise

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Ce soir-là, j’étais invité à une réunion de famille. Oncle Georges avait gardé le secret sur la raison de ce rassemblement. Ce n’était pas normal, car cela faisait si longtemps que nous ne l’avions pas vu que certains membres de la famille le croyaient mort. Tante Germaine jurait même avoir assisté à son enterrement.

Bizarrement, les lumières de la maison étaient éteintes. Nous pensions être les premiers arrivés… ou bien notre oncle avait annulé la réunion sans nous prévenir.

Mon père alla sonner à la porte. Ma mère, déjà inquiète face à cette ambiance sinistre, murmurait qu’on aurait dû faire demi-tour. Toute la scène me faisait penser au début d’un film d’horreur, où nous serions les prochaines victimes d’un tueur fou ou d’un mort-vivant revenu sucer le sang de sa propre famille.

Je m’amusais à raconter ça à ma sœur, deux ans plus jeune que moi, qui criait à qui voulait l’entendre : — Je veux rentrer à la maison !

La porte s’ouvrit, mais il n’y avait personne derrière. Mon père hésita à entrer, car le couloir n’était pas éclairé. Une voix au loin lança, d’un ton presque joyeux : — Mais entrez, n’ayez pas peur ! C’est une panne d’électricité. Je cherche des bougies.

C’est toi, Georges ? demanda mon père. — Qui veux-tu que ce soit, Armand ? Un fantôme peut-être ? Hihi…

Il alluma son briquet et regarda autour de lui. Nous avancions prudemment, en nous tenant la main. Ma mère frissonnait. — J’ai la chair de poule… nous devrions partir.

À peine avions-nous mis un pied dans la maison que la porte se referma violemment, nous faisant tous sursauter. Une ombre apparut au bout du couloir, un chandelier dans une main… et dans l’autre, un objet luisant qui ressemblait étrangement à un couteau.

Sommes-nous dans un remake de Psychose ? pensai-je. L’homme souriait. Une autre silhouette le suivait. — Je crois que le dîner est arrivé, déclara-t-il.

Et c’est à ce moment-là que je me réveillai en sursaut, trempé de sueur. Ouf… ce n’était qu’un rêve.

Je descendis les escaliers, encore secoué. Mon père m’attendait dans la cuisine. — On a reçu une invitation d’oncle Georges pour souper demain soir, dit-il. C’est bizarre… je le croyais mort.

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