Unissez les cœurs

Avant que les rivières des malentendus ne deviennent un océan de séparation.

On ne s’éloigne pas toujours en criant. Parfois, on s’éloigne en se taisant.

Un malentendu devient une blessure, la blessure devient un mur, et le mur… une frontière que plus personne n’ose franchir.

Tout commence souvent par un détail.

Un mot de travers. Une absence mal vécue. Une phrase mal comprise.

Mais au lieu de s’arrêter, de demander « Tu vas bien ? », on préfère faire semblant.

Et les silences s’accumulent. Et les regards fuient.

Et un jour, on se rend compte qu’on vit côte à côte… mais à des mondes de distance.

Pourquoi attendre que ce soit trop tard ?

Pourquoi laisser les non-dits gagner sur ce qu’on partageait ?

On croit que l’amour se suffit à lui-même.

Mais l’amour s’entretient, s’écoute, s’explique.

Il faut désamorcer les tensions pendant qu’il est encore temps,

avant que les cœurs, usés de ne plus se comprendre, finissent par renoncer.

Revenez-vous.

Parlez-vous.

Touchez-vous le cœur avant de vous juger.

Posez les bonnes questions. Osez la tendresse.

Il faut parfois très peu pour guérir une faille… mais beaucoup trop pour réparer un abandon.

Quand les rivières débordent, elles emportent tout.

Mais si vous construisez un pont, il sera peut-être assez solide pour traverser ensemble.

Note d’auteur :

On pense souvent que c’est la haine qui détruit les relations.

Mais c’est bien plus souvent l’indifférence, les suppositions, la fierté mal placée.

Ce texte est un rappel : les liens ont besoin de présence, de courage, de vulnérabilité.

Il n’est jamais trop tard… tant que l’amour respire encore quelque part.

— La Voix Qui Écrit