05h45
Michel traverse l'étroit couloir qui laisse tout juste passer une seule personne. Ces pensées sont joyeuses, et je ressens une motivation accrue chez lui.
(Cette conversation m’a vraiment motivé à me dépasser encore plus !)
Il arrive dans le vestibule d’un pas calme, mais ferme. Il s’agenouille, puis commence à enfiler ses chaussures basses, tandis que son regard fixe le pot massif rempli de gardénias fleurissant au doux parfum.
(Papa m’a dit que maman adorait ces fleurs. Je sais que Mizuki les aime également.)
Ses pensées sont pleines de tendresse, tandis qu’il enfile une armure en cuir en prenant soin de bien serrer les attaches. Il fait de même avec une paire de brassards, puis de genouillères. Enfin, il quitte la maison d’un pas rapide et commence à traverser la grande cour qui est très paisible.
Il observe les firins virevolter comme des papillons de nuit, puis laisse échapper une pensée à leur encontre.
(Ils sont vraiment beaux, mais c’est leur côté lumineux que je préfère.)
Michel marche le long du chemin empierré, tandis que le vent frais caresse son visage souriant. Soudain, un furvius passe devant lui à vive allure et atteint rapidement le sommet d’un grand chêne.
« Mince ! T'es vraiment rapide, toi… Et, tu avais faim on dirait, vu comme tu dévores cet insecte ! »
Le furvius termine son repas, puis émet de petits couinements discrets. En quelques secondes, un autre le rejoint dans l’arbre, puis rapidement tous deux commencent un acte naturel de la vie.
« On dirait que tu as une partenaire ! »
Michel laisse ses pensées vagabonder en supposition, tout en les observant avec curiosité.
(Je me demande si je trouverai une fille qui m’intéresse un jour.)
Les sens de Michel s’effacent au profit de ceux de Tatsuya.
*** *** ***
Je ressens de l’excitation, une grande passion, un amour sincère. Des hormones en ébullition, alors qu’elle fixe le corps nu de Pete, qui la regarde avec une tendresse immense. Me voici au poste de garde, bientôt six heures du matin. Mon ERA est à 952 et c'est toujours le même jour du 22/04/420. Tatsuya prend rapidement la parole avec une voix sensuelle.
« C’était génial, Pete ! J’ai adoré ta langue, et le moment où tu m’as prise était encore meilleur. »
« C’est un honneur de t’avoir comblée, ma chérie. »
Pete laisse ses pensées sur Tatsuya se former dans son esprit.
(J’aime son visage dont les traits ovales sont encore juvéniles.)
La sueur coule sur leurs visages joyeux, alors qu’ils s’enlacent en s’embrassant avec passion. Tatsuya pense aussi pendant ce doux baiser.
(Ses baisers se sont améliorés, mais ses lèvres sont un peu sèches !)
Dès qu’ils rompent leur langoureux baiser, leurs souffles haletants mutuels deviennent audibles. Pendant que Tatsuya continue de penser.
(Je devrais emprunter du baume à Aurélie pour régler ça.)
« Les draps sont vraiment sales, Pete ! »
« Ne t’en fais pas, Tat, je m’occuperai de les laver. »
Pete semble fier de lui, si je me fie à sa gestuelle.
« Je suis très heureuse que tu sois devenu si doué, Pete. »
« Je ferai n’importe quoi pour ton bonheur, Tatsuya. »
Tatsuya prend la main de Pete, puis la pose dans ses longs cheveux encore humides.
« Tu as vraiment transpiré, Tat, mais ça rend tes cheveux bruns encore plus beaux ! »
« Merci ! Cependant, j’ai mis du temps à te faire sortir du sexe traditionnel ! »
« En effet. Je suis désolé de ne pas avoir compris tes besoins plus tôt. »
« Je suis heureuse que tu comprennes désormais, et tu sais que j’aime tes beaux iris ambrés. »
Tatsuya glisse sa main dans les courts cheveux noirs de Pete, tout en fixant son regard.
« Tu sais que j’aime vraiment le sexe et j’apprécie les efforts que tu fais pour moi, Pete. »
Elle l’embrasse délicatement, puis se redresse afin de s’asseoir au bord du lit.
« Mais on devrait s’habiller, c’est ça ? »
Pete toujours allongé, laisse ses pensées s’exprimer, pendant que Tatsuya saisit un mouchoir sur la table de chevet.
(Son regard azur ajoute une touche unique à son charme.)
Tatsuya s’essuie l’entrejambe avec soin, puis s’exprime d’une voix calme.
« Exact ! Henri ne va pas tarder et s’il nous trouve tout nus, on va se faire gronder ! »
Elle se penche en avant pour ramasser sa jupe courte, alors que ses sens s’effacent.
*** *** ***
Depuis la vue de Pete, je vois les fesses et l'intimité de Tatsuya.
(Ses longues jambes et son petit cul ferme sont juste parfaits.)
« Pete, tu n’aurais pas vu ma culotte ? »
Tatsuya laisse aussi ses pensées s’égarer dans ce moment de calme.
(Ce serait excitant de prendre mon poste sans !)
Elle récupère son soutien-gorge sur l’un des supports d’armure et Pete fixe sa poitrine.
(J’adore les petits seins de Tat, et aussi la façon dont elle ajuste les bonnets de son soutien-gorge.)
Tatsuya enfile son maillot, dont le col échancré offre une vue plongeante à Pete.
« J’adore ce que je vois, Tat. Est-ce que tu cherches à m’exciter ? »
Tatsuya ne prête pas attention aux propos et balaie la pièce du regard, ce qui frustre légèrement Pete. D’un geste, il attrape la culotte au sol près de lui, puis l’agite entre deux doigts.
« C’est cette jolie culotte que tu m’as jetée au visage quand on a commencé que tu cherches ? »
« Petit cochon insatiable ! Donne-moi ça. »
Tatsuya avance sur le lit à quatre pattes, puis chevauche Pete pour récupérer la culotte d’une main.
« Tu m’offres une jolie vue plongeante là ! »
D’un geste sensuel et avec un regard provocateur, elle se relève au-dessus de Pete. Puis enfile lentement sa culotte. Tandis que Pete durcit au niveau de son entrejambe. Je n’aime pas observer ce genre de scène, mais je n’ai pas le choix.
« J’adore ton regard provocateur ! Cependant, je croyais que tu préférais les noires ? »
« En effet, mais c’est agréable de changer parfois. »
« Impossible de rester calme avec une telle vision, mais où l’as-tu prise ? »
« Mizuki me l’a prêtée hier, tu te rappelles pourquoi la mienne était sale ? »
« Bien sûr que je m’en souviens, tu t’en es servi pour me faire jouir ! »
« Et comment ai-je fait cela ? »
« Eh bien, en me masturbant avec… »
« J’adore te voir rougir ! Et aussi durcir, mais que dirais-tu de le refaire, là, tout de suite ? »
« Je suis partant ! »
Au moment où ils s’embrassent, les sens de Pete s’effacent. Il m’est agréable de revenir à ceux de Mizuki.
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