Richard est dans sa chambre, sous sa couette avec Mélanie. Elle affiche un air détendu et souriant. La maison des Harts est calme et silencieuse.

(J’ai tellement hâte de perdre ma virginité avec l’homme que j’aime.)

« Tu es sûr qu’Henri a donné son accord pour qu’on puisse avoir un rendez-vous, Mélanie ? »

« Ne fais pas ta poule mouillée en me parlant pas de papa, Richard, et fais-moi l’amour. »

Richard embrasse tendrement Mélanie, tout en caressant ses cheveux. Elle ferme les yeux, tandis qu’il profite du doux baiser et descend doucement son autre main jusqu’à sa tendre poitrine.

« Tes cheveux soyeux et tes petits seins sont parfaits, mais ce qui m’a séduit, c’est ta personnalité. »

Richard passe son doigt sur le téton durci de Mélanie qui gémit doucement, tandis qu’elle glisse sa main sous les draps puis commence un mouvement lent de haut en bas.

« Tu sais t’y prendre, alors arrête d’hésiter et fais-moi l’amour. »

*** *** ***

Heureusement, mes perceptions repassent sur les sens de Shana. Elle s’écroule sur l’herbe de la zone d’entraînement, haletante de fatigue.

« Je suis heureuse d’avoir réussi le parcours, mais je peux plus bouger. »

« Bravo Shana, tu t’es vraiment bien débrouillée. »

(Elle est épuisée, mais c’est normal.)

Mizuki tend sa main à Shana qui la saisit fermement afin de se relever avec difficulté.

« Merci Mizuki, je crois qu’il est temps qu’on aille à Hanakaze. »

(Je suis plus motivée que jamais.)

« Oui, Michel doit m’attendre avec impatience. »

Shana et Mizuki récupèrent leurs sacs avec calme, puis reprennent tranquillement le chemin.

« Au fait, Shana, tu as d’autres passions en plus de l’archerie et de la cuisine ? »

« Oui, j’adore la couture et le tricot, mais je n’ai pas souvent le temps d’en faire, et toi, Mizuki ? »

« J’aime écrire des chansons et les chanter. »

« C’est super, j’aimerais beaucoup t’entendre chanter un jour. »

« Ok, je t’en improvise une. »

Mizuki réfléchit rapidement en observant autour d’elle.

♪La douceur de la nature nous entoure, rayonnant d’un soleil, fatigué. Il n’atteint qu’une seule chose, que nous rentrions, car tout comme nous il est épuisé. Et les oiseaux chantent, pour le bercer, quelques mots délicats, sont inutiles, la beauté que l’on voit nous est offerte, il faut juste un instant pour l’apprécier. Prendre le temps, de se poser, pour ensemble, l’écouter.♪

« Ta voix est sublime, Mizuki ! »

« Merci, Shana. »

(J’y pense, il faut que je termine la chanson pour l’anniversaire de Tom.)

Les filles marchent avec entrain le long du chemin boisé, tandis qu’au loin Hanakaze est visible.

(Ces longs cheveux caramel sont magnifiques, et leur couleur fait ressortir la clarté de son teint.)

Alors que Mizuki voit Michel, les filles accélèrent doucement.

(Ses yeux bleus sont comme une plongée dans l’océan et ses longues jambes lui offre une démarche gracieuse, tandis que sa taille est aussi fine qu’une guêpe et sa poitrine si voluptueuse.)

Michel est perdu dans ses pensées alors que Mizuki, attentive, se tient désormais devant lui.

(Il a un regard si intense envers Shana.)

« T’es plutôt bizarre, Michel, qu’est-ce qui t’arrive ? »

(Michel regarde attentivement ma poitrine, on dirait que je le captive, c’est flatteur.)

Michel fixe son regard sur le médaillon de Shana qui représente un aigle majestueux en plein vol, puis relève la tête avec calme. Il la regarde à nouveau dans les yeux avec passion, avant de s’incliner légèrement vers l’avant.

(Ses iris sont aussi beaux qu’un océan.)

« Je suis désolé pour mon comportement déplacé. »

« Ne t’en fais pas, tu n’es pas le premier garçon à la regarder ainsi. »

(C’était intense !)

Michel relève la tête et continue d’observer Shana avec intérêt, comme s’il voulait graver chacun de ses traits dans sa mémoire, tandis qu’elle tend sa main et qu’il la serre d’un geste délicat.

(C’est beau garçon, et j’aime bien son regard.)

« Tu dois être Michel ? Je m’appelle Shana Elliot. »

(Sa main a de nombreuses callosités, il doit s’entraîner durement.)

(Sa main est si douce.)

« C’est exact, Michel Ashura, heureux de te rencontrer, Shana. »

Mizuki colle son visage contrarier à celui de Michel, il la regarde avec un air perturbé.

(Michel regarde trop Shana et c’est désagréable.)

« Tu m’ignores ! »

« Non, Mizuki, je… »

« Ce n’est pas une façon de traiter ta petite sœur ! »

(Qu’est-ce qui lui prend, serait-elle jalouse ?)

« Je sais que Shana est très jolie, mais ce n’est pas une raison pour m’ignorer. »

« Désolé, ce n’est pas l’impression que je veux donner. »

(Mince, comment gérer ça.)

Michel se reprend rapidement, puis d’une voix énergique dit :

« Shana vient juste d’arriver au village, je dois discuter avec elle pour apprendre à la connaître. »

« Ne sois pas en colère contre lui, Mizuki, c’est naturel pour un homme de regarder une femme. »

« Je ne suis pas en colère ! Michel, en ce qui concerne notre pari, je… »

(Je sais même pas quoi dire.)

« Désolé, on peut laisser tomber, il y a eu des circonstances spéciales, alors ça ne compte pas. »

« Tu te moques de moi ! Si tu crois que je vais accepter que tu annules notre pari. »

Le regard de Mizuki est colérique tandis qu’elle hausse la voix, et que Michel recule d’un pas.

« Tu as intérêt à me trouver une robe qui me mette en valeur. Car je vais tenir parole, c’est tout ! »

« Mizuki, tu détestes les… »

(Mince, elle est vraiment en colère, je dois réfléchir.)

« Shana, je te confie mon frère, il te fera visiter le village ! Il faut que je parle à Henri, Je dois également donner les médicina à Yumi. On se retrouve chez moi. »

(C’est de ma faute, je dois apaiser cette situation.)

« Mizuki, je… »

Mizuki part d’un pas rapide tandis que Michel la regarde en se frottant la tête.

« Quel idiot, je n’aurais jamais dû lui proposer ça. Shana, je vais te faire visiter le village. »

« Michel, on devrait peut-être rattraper Mizuki. Je suis inquiète pour elle. »

« Ne t’en fais pas, je m’excuserai ce soir et Mizuki comprendra. Notre lien est indestructible. »

« Très bien. »

« Bon, je vais te présenter Kuroki. Après tout, il doit m’attendre. »

Les sens de Mizuki deviennent mes perceptions.