J'ai un pouvoir !

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Quelques semaines plus tard, Nolwan et Karin se trouvaient chez Jérémy. Il était fils unique et vivait avec sa mère, qui était divorcée. Jérémy vivait plutôt bien le fait d'être fils unique vu toutes les gâteries que sa mère et son père lui faisaient. En effet ils se livraient une guerre stupide pour savoir qui d'eux deux Jérémy aimait le plus. Jérémy les aimaient autant l'un que l'autre mais il se priva de le leur révéler pour pouvoir profiter de leur gentillesse.

C'était Nolwan qui avait voulu leur parler. Il était plus que temps qu'ils sachent la vérité. La vérité à propos de lui-même. Ils se retrouvèrent alors dans la chambre de Jérémy. Tandis que ce dernier et Karin s'assirent dans le lit, Nolwan, lui s'assit sur la chaise tournante du bureau.

- Alors c'est quoi cette urgence ? S'empressa de demander Jérémy.

Nolwan pendant ce temps, était en train de tourner sur sa chaise, ce qui semblait d'ailleurs l'amuser.

Karin toussota pour lui faire signifier leur présence.

- Ah, pardon ! S'excusa Nolwan, quelque peu gêné.

Il reprit alors son sérieux.

- Ça fait déjà quelques moi qu'on se connaît et vous êtes les premières personnes à vous êtres intéressé à moi et je vous en remercie.

- Mais encore... Intervint Karin. Et au passage, y' a pas de quoi.

- Eh bien vous êtes les seules personnes en qui je puisse avoir confiance. Et puis, ce fardeau commence à être dur à porter tout seul alors...

- Bon, viens en au fait§ L'interrompit Jérémy qui commençait à en avoir marre de poireauter.

Nolwan soupira. Il n'en pouvait plus de garder ce secret qu'il plusieurs fois voulu crier sur les toits. Puis il se lança.

- Et bien voilà. Je... Euh... Enfin...

Non, ça ne voulait toujours pas sortir

- C'est si grave que ça ? Lui demanda Jérémy. Quelqu'un de ta famille est mort ? T'es constipé ?

- Ne dit pas de sottises. La coupa Karin, puis elle se tourna vers Nolwan. Prends ton temps.

Plus que des paroles, rien ne valait l'action. Nolwan entreprit donc de leur montrer. Il posa alors son bras sur le bureau, Karin et Jérémy se penchèrent pour mieux voir.

Soudain, sous leurs yeux ébahis, le bras de Nolwan prit une couleur argenté aux reflets métalliques. Karin poussa aussitôt un cri d'exclamation. Jérémy, lui, gardait sa bouche grande ouverte, paralysé par ce phénomène paranormale. C'est à ce moment là que le mère de Jérémy entra dans la chambre pour leur proposer des gâteaux. Nolwan eut tout juste le temps de cacher son bras sous un t-shirt qui traînait par terre. En voyant les mines ahuris de Karin et Jérémy qui se tournèrent vers elle, cette dernière ne voulut pas les déranger.

- Bon euh... Je vais vous laisser hein ?! Dit- elle d'un air surpris.

Elle s'en alla alors en refermant la porte. Jérémy n'avait toujours pas desserré la mâchoire et Karin mit du temps avant de recouvrer ses esprits.

- Alors, qu'est-ce que... c'est que ça ? Lui demanda t-elle.

- C'est mon pouvoir. Lui répondit Nolwan. Je ne sais pas comment il m'est apparu mais voilà.

- C'est dément ! S'écria Jérémy qui avait retrouver l'usage de la parole.

- Doucement ! Chuchota Nolwan, l'index sur la bouche. Ta mère pourrait nous entendre.

- Mais depuis quand tu peux faire ça ? Lui demanda Karin.

- Je l'ai découvert à mes dix ans. J'étais tombé de mon vélo et alors que j'aurai dû avoir une grosse blessure au niveau du genou, ma peau avait pris une sorte de... couleur argentée. Je me demandais ce que c'était et en touchant mon genou il était devenu aussi dur que de l'acier.

Karin examina son bras en le palpant.

- En effet il est vraiment aussi dur que l'acier. En conclut-elle. Où plutôt l'argent à en juger par la couleur.

- Mais comment cela est-il possible ? Intervint Jérémy, complètement décontenancé. Je veux dire, anatomiquement c'est impossible. Tu défies à toi seul toute les lois de la nature ! Tu te rends compte ? T'es un mutant, mon pote !

- Je ne pense pas que « mutant » soit le terme approprié. Nota Karin.

- Écoutez, les interpella Nolwan. Il ne faut pas que sa sorte de cette chambre c'est compris ?

- Un secret pareil ce serait vraiment du gâchis de le garder pour toi !! Pourquoi ne pas le dire au lycée, tu deviendrai célèbre ! Ou non j'ai mieux, utilises ton pouvoir pour foutre une raclée à cette enflure de Danny et ses deux zigotos !

- Stop ! L'interrompit Karin. Arrête de t'exciter. Tu sais très bien qu'il ne peut pas faire ça.

Jérémy se rassit sur le lit en soupirant car il savait qu'elle avait raison.

- Karin a vu juste, confirma Nolwan. Mieux vaut garder ça pour nous. Pour l'instant en tout cas.

~

Nolwan passa tous le week-end devant la télé, ce qui n'était pas pour plaire à sa sœur. « Va t'aérer ! » Lui disait-elle. Puis elle piquait une crise quand Nolwan rentrait un petit peu tard -vingt trois heures- ce qu'il ne comprenait pas. Mais un mardi comme tous les autres, alors qu'il regardait un match de foot, un flash spécial interrompit son programme. Une journaliste apparu devant un bâtiments qui fumait encore et dont plusieurs pompiers s'affairaient à l'éteindre tant bien que mal.

- Flash info ! S'exclama la journaliste. En direct du onzième arrondissement de St-Albert où ce bâtiment à été mystérieusement incendié ! Le feu serait apparu du deuxième étage et ce serait rapidement répandu dans tous le bâtiment !

Une série de trois explosions provenant du bâtiment interrompit la journaliste.

- Les pompiers font tout ce qu'il peuvent, reprit la journaliste. Mais on dénombre déjà plusieurs dizaines de victimes et cela ne semble pas prêt de s'arrêter ! C'est probablement un acte criminel mais tout reste encore à...

Samanta s'empressa d'éteindre la télé.

- T'as regardé la télé tu ne crois pas ?

- Ouais, ouais je sais. Répondit Nolwan dont les yeux commençaient à se fermer tout seul.

Alors que Nolwan se rendait dans sa chambre, il demanda à sa sœur :

- Dit Sam, l'O.C.A.D. Ça te dit quelque chose ?

- Non, pourquoi ? Répondit Samanta.

- J'ai lu quelques part que c'était une organisation non gouvernemental qui manœuvrait en secret. Un peu comme une mafia.

- Ah bon, je savais pas. Mais pourquoi ça t'intéresse ? Lui demanda sa sœur avec méfiance.

- Tu crois qu'il pourrait être derrière l'incendie ?

- Quelle incendie ?

- Ben, celui qu'on vient de voir à la télé !

- Ah... Répondit Samanta qui avait déjà oublié. Je ne sais pas qui est l'O.C.A.D. je ne sais pas qui est derrière cette incendie ni pourquoi mais par contre, ce que je sais, c'est que t'as intérêt à aller te coucher et à être à l'heure en cours demain car ton heure de colle de le dernière fois, je ne l'ai pas oubliée. Et j'en référerais à papa, soit en certain.

Nolwan retourna dans sa chambre en grommelant.  

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