Cauchemar

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Un homme tout habillé de noir la fixait. Elle s'approcha, essayant de le voir au mieux. Il avait une grande et fine face blanche avec des petits yeux noirs scruptateurs. Mais dès qu'elle le regardait avec trop d'insistance il paraissait s'effacer. Elle recula d'un pas et cette fois ce fut lui qui se rapprocha. L'envelopant dans sa cape il lui sussura à l'oreille : "Tuer... tue-les... ne voit-tu pas à quels point il te sont inutile ? Si différents de toi, que c'en est écoeurant! Tu es si puisssssante... tue-les mon enfant, tue-les... goûte à leur sssssang... c'est si délicieux. TUE-LES !!!". La voix s'insinua dans le moindre pan de son esprit : "Sssssavoure ta puissssance Rose...". Une voix de serpent. "Imagine leur sang sur ta langue" murmurait il en continu d'une voix mielleuse. "Tu n'es pas comme eux, ils ne te ressemblent pas!" continua l'homme. C'est alors que Rose se vit. Debout dans une pièce incolore, habillé de sa robe blanche, les mains ensanglantés et sa robe tachée de sang. A ses pieds elle les vit. Leurs corps tordus et sans vie, vidé de leur sang. Sa famille.

Ce joli matin d'automne était en tout point pareil aux autres, à une seule différence près. Rose avait aujourd'hui 7 ans.

Sa mère était venue lui apporté son petit-déjeuner au lit, toute heureuse de lui faire plaisir. Elle s'attendait à un sourire plen de fossettes, mais fut acceuillie par une atmosphère fièvreuse. Inquiète, elle posa le plateau sur la commode rouge et se précipita vers la petite fille. Elle avait les yeux ouvert et fixai le plafond beige, regardant une araignée tisser sa toile. Mais son regard était inhabituel, vitreux et fieuvraux et ces cheveux plaqué sur son frond par la sueur qui y perlait. Sa mère porta une main à sa tête, Rose était brûlante. Lorsque la pauvre femme s'aprêta à appeller son mari, la petite lui saisit la main et parla: "Je sais qu'aujourd'hui est mon anniversaire et je veux le fêter humblement, apporte moi une robe s'il te plaît.". L'enfant avait toujours parler avec cette grande intelligence et ce sérieux qui poussait tout le monde à l'obéir. Ainsi, sa mère sorti de l'armoire sa robe rose avec une petite traine violette. Rose secoua la tête en signe de négation et sa mère la refourna dans l'armoire en en cherchant une autre. Puis, elle lui montra une longue robe blanche qui la petite fille accepta avec empressement. Elle l'enfila, mais refusa le repas de sa mère. Cette dernière lui tendit un rose d'une couleur très pâle que la petite prit avec précaution. Elle la mit dans ces cheveux, acrocher à une barette doré et suivit sa mère vers le jardin. Quand elles y arrivairent des tonnes de gens (sûrement tout le village) aclama la petite fille.

Mais sa mère parut la seule à ce rendre compte d'une mysthérieuse anomalie. La fleur qu'elle lui avait donner n'était plus peiche clair... mais d'un noir d'encre. Son ventre se noua et la petite se retourna vers elle, un sourire sur les lèvres.

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