La piste débouchait sur une prairie d'herbes hautes où l'or et l'émeraude rivalisaient de beauté.

Beatrice arrêta le van et nous descendîmes pour poser le regard une dernière fois sur cet écrin qui nous avait abrités durant ces vacances. Dans les yeux d'Emily, je lus une profonde tristesse insuffisante toutefois pour effacer la détermination d'y revenir.

Elle l'ignorait encore, mais l'appel de la forêt se ferait un jour si pressant qu'il lui serait impossible de résister. Et moi, j'étais juste heureux que nous lui ayons montré ce chemin.