28. El vaquero
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Le Soleil pointait tout juste au-dessus des collines parsemées de chênes chétifs et, déjà, la chaleur se faisait écrasante.
Pourtant, l'hacienda de Don Morientes bruissait ce matin-là d'une excitation loin d'être coutumière. Avant l'aube, Esteban avait brossé ses vêtements, nettoyé son Colt et sa Winchester. Il avait même, pour l'occasion, taillé son épaisse moustache.
Aujourd'hui, pour une étude sociologique, comme l'avait décrite Don Morientes, un photographe prendrait chaque homme de la région en photo.
L'homme installait son imposant appareil sur trépied dans la lumière de la cour, prêt à immortaliser l'éphémérité.
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