68. Night fever
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La ville ne dormait jamais, mais parfois elle retenait son souffle.
Comme ce soir-là où, après le restaurant, nous avions partagé un taxi. J'avais osé une main sur le pli de ta jupe. Tu y avais répondu par tes lèvres sur les miennes. Et toutes ces fenêtres anonymes comme autant de témoins muets. Tout allait à la fois vite et semblait suspendre le temps.
Aujourd'hui, je me suis réveillé seul, les draps ne portent plus ni ton odeur ni ton empreinte depuis longtemps. Je me demande si nous ne sommes pas allés trop vite.
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