110. D'obsidienne et de glace

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L'étroite voie de la solitude nous mena sur le fil encore plus ténu de l'incertitude, par-delà les mille portails existentiels et les bancs de brume sur un immense plateau de glace. En son cœur coulait une rivière aux larges courbes, aux eaux d'encre et l'impétuosité de ces courants puissants l'empêchait de geler.

Mais nous n'étions ni parvenus au toit du monde ni au but de notre quête, compris-je en constatant la nudité de la caldeira. Du lointain nous parvenait le vacarme de cataractes. Au son écrasant qu'elles produisaient, je les devinais immenses et impérieuses. Nous reprîmes notre progression silencieuse en direction des falaises rectilignes d'obsidienne, peut-être fâchés ou seulement attentifs aux dangers de cette banquise hantée.

Le vent nous giflant le visage, nous ne vîmes pas la horde masquée s'approcher de nous. Toutefois, notre instinct de chasseur nous prévint et nous levâmes la tête d'un seul homme.

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