125. Pêches tardives
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En cette fin d'été, Emily s'était inventée un petit rituel.
À son retour de l'école, elle abandonnait son cartable à l'entrée du cabanon de Papy Merrill, courait au fond du jardin et sautait autour du vieux pêcher dans l'espoir d'attraper l'un des lourds fruits qui pendaient au milieu des branches.
Mon grand-père riait :
" Je connaissais la danse de la pluie, mais pas celle des pêches mûres.
- Mais, Papy, elles sont tellement bonnes !
- Et si on en gardait quelques-unes pour que Mamie Estelle nous prépare une tarte ?
- Oh oui ! "
Seuls les oiseaux ne partageaient pas ces éclats cristalins dans la lumière de l'après-midi, déçus de partager leur butin.
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