Nous avions mis la perte de la communication radio avec les forts New Haven et Providence sur le compte de la dernière tempête automnale, mais nous aurions dû nous douter que quelque chose avait une nouvelle fois échappé à notre contrôle.

Je l'ai compris en voyant la gosse, aussi blonde que les champs de blé sous la lumière estivale, traverser d'un pas presque timide le Harvard Bridge. J'écris presque dans ce journal de bord car plus personne n'ose s'aventurer dans les terres depuis que ce qui dormait sous Salem s'est réveillé. Les cinq hommes que j'ai envoyés à la rencontre de la gamine semblent promis à une mort certaine, mais nous devons être sûrs.

Puisse ce message vous parvenir car le Mal prend bien des formes et se plaît à nous piéger dans nos anciennes croyances. Une preuve supplémentaire que nous accumulons les erreurs sur notre place dans la chaine alimentaire.