Si vous cherchiez Mr. Nosaka, vous le trouveriez à coup sûr dans l'ombre des érables rouges, au bord de la grève, à faire danser sa nymphe sur les eaux paisibles du lac.

Que peut-on offrir à un homme qui a tout eu autrefois et qui s'en est délesté sans remords quand les siens ont nécessité sa présence ? Du temps et de la tranquilité, assurément.

Aujourdhui, il ne manque de rien. Il passe ses journées à pêcher et à débusquer la poésie dans les friselis d'automne. Sa femme lui manque, mais elle n'est jamais loin. Dans le chant des oiseaux, dans les vaguelettes à la surface de l'eau, dans le bruissement des feuilles.

Je crois que Mr. Nosaka a trouvé là une forme de paix que je lui envie parfois.