Partie 3
L 2.0
Aujourd'hui, comme tous les jours, je pense à toi. Ce soir, c'est la fête du lycée et tu as finalement décidé de venir même si ce n'est qu'une heure durant. Cette nouvelle m'a ravi mais je ne pouvais exprimer ce sentiment si doux de peur de t'interpeller. Inconsciemment pour cette soirée, je me suis mise sur mon trent-et-un avec ongles faits et le maquillage léger. Tu guides mes actions, mes émotions sans le savoir et moi aussi parfois. Je déteste toujours les romans à l'eau de rose mais je nous imagine, tous les deux, dans de nombreuses situations beaucoup trop cliché pour être réalisables. Cependant, rien que le fait d'effleurer cette pensée, mon cœur se gonfle et se remplit de sentiments chauds qui m'horripilent et me font plaisir à la fois.
Une amie m'a dit : « même brisé, on peut retrouver le bonheur » ; mais moi, qui ne suis plus que l'ombre de moi-même, ai-je encore le droit de ressentir et vivre ce sentiment, cette philosophie qu'est le bonheur ?
Je veux me concentrer sur mon avenir, même solitaire, mais tu es toujours vers moi ou à coté de moi et je suis obligée de me faire violence pour ne pas te fixer durant une période que je souhaiterai l'éternité.
Je ne sais plus quoi faire, surtout en apprenant que je me suis « faire percer à jour », pas par toi heureusement, malgré toutes le précautions que je tente d'employer. Je suis partagée entre une certaine « joie » de savoir que quelqu'un a remarqué (même si ce n'est pas toi) et une terreur telle que la tête m'en tourne.
Si je peux danser, ne serait-ce qu'une fois avec toi, mon cœur et mon esprit seront au paradis. Tout cela est vraiment compliqué, une complexité dont ma vie n'a pas forcément besoin.
Mais vu que c'est toi, je peux peut-être te laisser traverser les barrières de mon cœur, si durement dressées, telles des feuilles de papiers s'envolant dans un souffle.
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