Chapitre 1

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Une femme au cheveux court rougêatre courut à travers les ruelles de Biol, à la recherche de l'université du village. Elle avait décidé de venir étudier dans cet endroit pour en apprendre plus sur son passé. Elle entendait souvent parler des histoires étranges se déroulant dans cette ville, tout cela titillait sa curiosité.

Brutalement, elle percuta quelqu'un, l'emportant dans sa chute. Sa frange lui couvrant les yeux. Ses genoux la picotaient légèrement mais ce n'était que des égratinures d'après la légère douleur qu'elle ressentait.

-Je suis vraiment désolé, marmonna-t-elle en se relevant. Je n'ai pas fait attention.

-Ce n'est rien, répondit une voix rauque.

Elle arrangea ses mèches en soupirant, avant de regarder l'inconnu. Ses yeux noisettes l'observaient en détails, il paraissait étrange comme si une sorte d'aura l'entourait. La jeune femme remarqua que des feuilles jonchaient le sol. Elle s'accroupit pour les ramasser tandis que l'inconnu se baissa aussi.

Leurs mains se frolèrent et elle sentit un frisson la parcourir.

Une vision lui apparut : elle voyait du sang partout, un corps sur le sol avec deux trous aux niveaux de la gorge. Il n'y avait plus de pouls. Elle entendit un hurlement avant de sortir de cette étrange vision.

Elle recula, tombant sur les fesses avec la respiration saccadée. L'inconnu continuait de l'observer en rangeant ses feuilles. La femme aux cheveux rouges ne savait pas comment réagir, ce qu'elle avait vu était-il réel ? La peur s'immisçait, faisant accélérer ses battements cardiaques.

"Calme toi, Dorothéa. Ce n'était sans doute qu'un simple rêve."

Elle secoua la tête, reprenant ses esprits tandis que son coeur reprenait un rythme normal.

-Vous allez bien ? lui demanda l'inconnu.

-Oui, j'ai seulement eu une absence, répondit-elle en souriant.

Dorothéa se reprit et se releva, en époussetant ses vêtements. Elle serra la anse de son sac tandis que dans son autre main, le papier de l'université était trempé et devenu illisible. La pluie de hier avait laissé quelques flaques par-ci par-là.

L'inconnu commença à repartir quand la jeune femme l'interpella.

-Attendez ! cria-t-elle. Je... Je cherche l'université, savez-vous où elle est ?

-Je dois m'y rendre, voulez-vous m'accompagner ? demanda-t-il poliment. Je me nomme Stanislas.

-Je veux bien mais attention, j'ai fait 5 ans de karaté ! ricana-t-elle. Je m'appelle Dorothéa.

Le temps de leur trajet, ils discutèrent et rigolèrent par instant. Dorothéa était apaisée alors que plusieurs minutes avant, elle se sentait anxieuse.

Ils arrivèrent devant une immense structure. L'architecture était tirée du moyen-âge, certains vitraux ressortaient, donnant un éclat magique à ce lieu.

Dorothéa observait avec admiration cet endroit. Il lui paraissait si grand, avec toutes ces pierres montant vers le ciel.

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