Chapitre 1 Partie 2

3 minutes de lecture

Il y avait une grande zone d'herbe devant, accompagné de plusieurs bancs et quelques tables. Les étudiants rigolaient, discutaient ou travaillaient ensemble. Dorothéa vit quelques ballons de rugby, de foot, de basket... Son regard étincellait d'émerveillement. Les immenses pommiers fleurissants ombragés la place, laissant quelques rayons de soleil passaient à quelques endroits.

-Vous devriez fermer la bouche ou vous risquez d'avaler une mouche, chuchota Stanislas au creux de son oreille.

Un frisson traversa Dorothéa, elle ricana des paroles du jeune homme.

-C'est si magnifique, déclara-t-elle en souriant.

-Bizarrement tous les nouveaux disent ça, les premiers jours, annonça-t-il. Pourtant, cette vieille bâtisse à environ trois siècles.

-Justement, son architecture est originale et se camoufle parfaitement au milieu des bâtiments mordernes.

Il lui jeta un regard curieux, comprenant là où la jeune femme voulait en venir.

-Par quel cours commencez-vous ? demanda-t-il.

Dorothéa fouilla dans son sac pour sortir son carnet. Elle l'ouvrit, apercevant son emploie du temps peu chargé, elle finissait quasiment tous les jours vers quinze heures.

-Euh... J'ai science sanitaire et social et vous ?

-Mythologies et légendes, répondit-il. Je vais vous guider jusqu'à la salle... E100 ?

-C'est bien ça, souriait-elle. On pourrait peut-être se tutoyer, non ?

-Avec plaisir, gente demoiselle !

Dorothéa regardait de partout. Elle vit l'équipe des volleyeuses, les footballeurs... Le club de musique, de littérature... L'université était riche en activité. Les couloirs paraissaient étroits à cause des cassiers de chaque coté mais ça donnait un certain charme vintage. Les salles portaient toutes un numéro avec une lettre, permettant aux élèves de se retrouver plus facilement.

La faculté était composée d'environs trois étages, sa stucture formait un "U". Nous faisant longer de long couloir avant de rejoindre la salle de classe. Le premier se concentrait plus sur les cours d'histoire, de mythologie, de langue... le deuxieme étage se basait plutôt vers les sciences, mathématiques, physique tandis que le troisième restait celui le plus vide. Stanislas avait même dit :

"Nous n'avons pas le droit d'aller au troisième étage. On ne sait pas vraiment à quoi il sert et les quelques élèves qui y ont mis les pieds, ne sont jamais revenus."

Dorothéa se demandait si c'était une histoire inventée pour faire peur ou si il pouvait y avoir une part de vérité. Le jeune homme lui racontait aussi que l'ancienne bibliothèque se trouvait là-bas, avec tout un tas de vieux romans poussièreux. La curiosité de la femme augmentait, elle voulait trouver des réponses sur son passé, ses parents...

Dorothéa était tellement plonger dans ses pensées, qu'elle ne vit pas que Stanislas venait de s'arrêter. Elle le percuta, tapant sa tête dans son dos. L'étudiant en mythologie était bien plus grand qu'elle.

-Je suis désolée, marmonna-t-elle en triturant ses doigts.

Stanislas se frotta la nuque en rigolant. Il remarqua les joues rosies de la jeune femme. Elle paraissait toute timide. L'étudiant se mit à entendre les battements cardiaques de Dorothéa, il fut pendant un laps de temps surpris avant de voir l'artère dans le cou pâle de la nouvelle, il sentait le sang circuler à l'intérieur. Le goût du sang encore présent sur sa langue, il eut soudainement soif, de cette odeur si délicieuse.

Stanislas secoua la tête, reprenant ses esprits au plus vite. Il devait contrôler ses pulsions et éviter de dévoiler les mystères entourant Biol.

-Ta salle est juste là, annonça-t-il, détournant le regard, préférant observer la porte fermé.

-Merci pour tout, répondit-elle en lui souriant. Je te dois une fière chandelle ! Sans toi, je serai sans aucun doute arrivée en retard, ce matin.

Il hocha la tête, la laissant rentrer dans la salle avant de partir lui aussi. Les pensées de Stanislas s'orientait constamment vers Dorothéa et son étrange parfum. Il sentit ses canines lui faire mal brusquement.

~Contrôle toi. Ce n'est qu'une jeune femme partit tant d'autres. Ce soir, tu pourras manger à ta faim.~


-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------


Salut à tous !


Je viens faire un petit point de précision en cas.

Les : "~" veulent dire que c'est une pensée, et non, un dialogue ou autre chose. Je fais ça pour que vous puissiez voir la différence.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 2 versions.

Vous aimez lire Aurore Velillas ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0