Chapitre 1 Partie 3

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Dorothéa mordillait le capuchon de son stylo, en écoutant d'une oreille le cours. Sa tête était appuyée sur ses mains, elle regardait le plafond rêveuse.

~Je devrai aller demander à la directrice, si je pourrai avoir accès aux vieux romans de l'ancienne bibliothèqe.~

Elle sentit une tape sur son épaule. Dorothéa croisa le regard de sa voisine de table, qui l'observait d'un air moqueur.

-Tu ferais mieux de te concentrer et de faire un minimum semblant d'écouter, sinon tu risques d'être dans les disgrâces de Chten, chuchota-elle.

-Euh merci ? Ce professeur est si terrible que ça ?

L'étudiante nota dans son cahier puis elle releva la tête vers Dorothéa. Elle fit rouler ses yeux, elle paraissait désespéré du peu de connaissance de la jeune femme aux cheveux rouges sur l'université.

-C'est notre professeur principal, déclara sa voisine de table. Il vaut mieux que tu es de bonne appréciation de sa part.

Dorothéa hocha la tête, se penchant sur son cahier. Son style glissait délicatement sur le papier, on avait l'impression qu'il écrivait seul. Elle avait une écriture talentueuse, ses lettres étaient dotés d'une finesse sans pareil.

Sa voisine de table tapota son coude, en lui faisant signe de regarder vers le professeur. En relevant la tête, elle le vit en train de la fixer. Dorothéa continuait de divaguer lorsqu'elle avait pris des notes. Pourtant, Monsieur Chten attendait patiemment une réponse, en tapant du pied sur le sol et croisant ses bras sur son torse.

-Alors mademoiselle Kotarba, avez-vous une réponse à nous apporter ? demanda-t-il d'une voix ferme.

Elle grimaça à l'entente de son nom, qui fut écorché. Quelle question lui avait-il posé ?

-Il t'a demandé pourquoi le sanitaire est si essentiel dans nos vies, chuchota sa voisine de table.

Dorothéa racla sa gorge en toussant, avant de prendre la parole.

-Le sanitaire est important pour nous procurer une hygiène de vie convenable. ça nous permet de tenir éloigné certaines maladies, déclara-t-elle. Si nous n'avions aucune règle sanitaire, ça se propageraient encore plus vite et pourraient nous ramener à des époques plus sombre.

Un sourire s'afficha sur le visage du professeur.

-Bravo, Kotarba. Cependant, je vous demanderai d'être plus présente avec nous que dans les nuages, annonça-t-il, faisant rire la classe.

Il se retourna, écrivant à nouveau sur l'immense tableau verdâtre.

Dorothéa tira la langue au dos du professeur. Elle souffla en levant les yeux au ciel, avant de croiser ses bras sur la table. Elle griffonna quelques dessins avec son crayon.

Au bout d'une heure, la sonnerie sonna, permettant aux élèves de quitter leur salle pour en rejoindre une autre.

Dorothéa rangea ses affaires, balançant son sac sur son épaule. Elle se dirigea vers la sortie, souhaitant rejoindre au plus vite son prochain cours.

-Eh, attends-moi ! cria une voix féminine.

Sa voisine de classe la rejoignit rapidement, la bousculant légèrement.

-Je t'ai vu tirer la langue au professeur ! ricana-t-elle. Il faut dire que tu es une véritable rêveuse. Ta toujours la tête dans les nuages ?

-Hum.. peut-être bien ? Je dois dire que je trouvais son cours particulièrement ennuyant, annonça Dorothéa. J'ai déjà étudié ce sujet.

-Je comprends mieux ! Sinon, comment t'appelles-tu ? Moi, c'est Apolonia.

-Enchantée Apolonia, répondit-elle en souriant chaleureusement. Je m'appelle Dorothéa.

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