Article 351 du code de Procédure Pénale

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"S'il résulte des débats que le fait comporte une qualification légale autre que celle donnée par la décision de mise en accusation, le président pose une ou plusieurs questions subsidiaires."

Article 351 du code de Procédure Pénale


Des ondes traversaient les bancs de l'accusation, et les corps privés de liberté tremblaient comme des vagues. L'accusé venait d'être couronné victime et la victime prenait sa place sur le banc des accusés.

Le procès avait été sans remous avant cette première vague, ce premier frisson. L'audience observait une posture toute académique, les chemises sentaient la lessive et la poitrine des hommes et des femmes bien droites au-dessus des bancs.

Dans mes souvenirs, j'étais au premier rang mais aujourd'hui, je n'en suis pas sur. D'ailleurs, j'ai arrêté d'être sur de quoi que ce soit après ce procès. Je venais parce que mon avocat me l'avait conseillé "Aujourd'hui, le Justice vous répare" m'avait-il dit, comme un garagiste comme soufflerait à un moteur chéri "Tout va bien, tu ronronneras bientôt".

J'avais été victime d'un "vol de conscience", 36000h de vol de conscience et d'intégrité, soit 2 années complètes. Je n'étais plus qu'un légume, sans conscience après ces 2 ans. L'accusé : le professeur Rimenshtalt et son beau palmarès : 35 jeunes hommes vidés de leur conscience, sans un bruit. On récupérait des cerveaux bien faits dans les poubelles, mais ça n'avait alerté personne. On gardait toujours des cerveaux "brouillons" dans l'institut du docteur Rimenshtalt. Et puis qu'est-ce que ça pouvait bien faire. Les inidividus étaient toujours là, ils pouvaient parler, seulement ils étaient embrigadés, vidés, amorphes, livides, sans mémoire ni désir. Un crime invisible, un crime parfait.

Mais au prétexte que j'avais été un sujet "trop innovant", on m'avait retourné comme un crêpe : c'était moi qui avait volé la conscience du professeur RImenshtalt, l'avais rendu obsessionnel.

La question qui avait fait retourné l'audience, le juge et les avocats était simple, et pourtant tellement lourde de conséquence : "Quelle ambiguité subtile monsieur X a t'il pu implanter dans l'attention du professeur Rimenshtalt ?"

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En réponse au défi

Raconte-moi une histoire...de procès

Lancé par Ielerol_R

Je vous propose aujourd'hui, de me raconter une histoire de procès. Vous n'aurez que deux contraintes:

-Pas de procès de viol (je veux que ça reste tout public)

-La victime, c'est vous!

Je vous laisse libre choix du nombre de lignes ou de pages, le choix des personnages (leur age, leur situation familiale, leurs gouts etc) ainsi que le cadre (procès officiel ou non)

Noircissez moi cette page blanche!

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