Sous l’éclat doux d’un ciel d’azur,
Où dansent des étoiles, tendres murmures,
Les enfants s’endorment, le cœur léger,
Portés par des songes, doux à partager.

Leurs rêves s’élèvent, libres et fous,
Comme des cerfs-volants dans le vent doux,
Ils tissent des mondes, vastes et brillants,
Où vivent les espoirs des âmes d’enfants.

Dans un jardin d’étoiles, tout scintille,
Une petite fille aux boucles qui brillent,
Court après un papillon aux ailes d’or,
Qui la guide vers un pays de trésors.

Elle rêve d’un château fait de nuages,
Où les princesses n’ont nul besoin de cages.
Son sceptre est un arc-en-ciel, flamboyant,
Et son trône, un astre au cœur rayonnant.

Elle parle aux oiseaux, ils lui répondent,
Leurs chants dévoilent des secrets du monde.
Dans ce royaume, la peur s’évanouit,
Car l’amour des rêves jamais ne s’enfuit.

Un garçon, lui, navigue sur l’océan,
Son bateau de bois brave les ouragans.
Les vagues murmurent des contes anciens,
De pirates courageux, de dragons lointains.

Il rêve d’aventures, d’un monde sans fin,
Où chaque horizon cache un nouveau destin.
Son épée de bois devient d’acier luisant,
Et les monstres s’inclinent face à son serment.

Il sauve des royaumes, libère des étoiles,
Et sur son vaisseau, hisse mille voiles.
Dans son cœur d’enfant, tout est possible,
Chaque rêve est un feu, ardent, invincible.

Une autre encore, dans un champ de blé,
Rêve d’ailes dorées pour s’envoler.
Elle danse avec le vent, légère comme l’air,
Et touche les nuages, si doux, si sincères.

Les anges lui sourient, gardiens de la nuit,
Ils lui prêtent leurs plumes pour un grand circuit.
Elle vole au-dessus des montagnes altières,
Et sème des rires sur la terre entière.

Son rêve est un chant, une ode à la joie,
Où chaque couleur brille plus fort que soi.
Elle peint l’univers de teintes éclatantes,
Des roses, des bleus, des jaunes qui chantent.

Dans son monde, la peur n’a pas de place,
Chaque ombre s’efface devant la grâce.
Elle rêve de paix, d’un monde uni,
Où les cœurs s’entrelacent sous un ciel béni.

Mais dans ces songes, parfois, une ombre passe,
Un murmure inquiet, une peur qui s’entasse.
Un enfant rêve seul, dans un coin d’oubli,
Son cœur tremble un peu sous un ciel terni.

Pourtant, même là, dans l’obscurité,
Un éclat jaillit, une douce clarté.
Car les rêves d’enfants ont ce pouvoir rare,
De transformer la nuit en un phare qui s’égare.

Ils appellent des héros, des fées, des géants,
Qui chassent les monstres, apaisent les vents.
Dans leurs songes, les murs s’effondrent toujours,
Et la lumière triomphe des jours trop lourds.

Chaque larme devient une goutte de pluie,
Qui nourrit des fleurs sous un ciel réjoui.
Car les rêves d’enfants, si purs, si puissants,
Portent en eux l’espoir des mondes naissants.

Ô rêves d’enfants, fragiles et grands,
Vous êtes les flammes des cœurs frémissants.
Vous bâtissez des ponts entre les âmes perdues,
Et guidez les pas vers des voies inconnues.

Dans vos couleurs vives, dans vos éclats fous,
Vous tissez l’avenir, plus grand que nous.
Gardez ces songes, ô cœurs innocents,
Car vos rêves d’enfants éclairent le temps.

Et quand l’aube pointe, douce et timide,
Les enfants s’éveillent, le regard limpide.
Ils portent en eux ces mondes rêvés,
Ces étoiles, ces mers, ces cieux enneigés.

Le Ascendant les rêves, ils gardent l’espoir,
Et dans leurs jeux, leurs rires, leur mémoire,
Ils bâtissent encore, sans même le savoir,
Les royaumes dorés qu’ils voyaient le soir.

Que jamais ne s’éteigne cette flamme légère,
Ce souffle d’enfant, ce vent de chimères.
Car dans leurs rêves, le monde renaît,
Et l’avenir s’écrit, plus doux, plus parfait.