IV- Secrets de fabrication : Suza

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— Alors ma tendre Suza ? Cette humaine est-elle bien arrivée à bon port ?

— Oui Gorgin, il a fallut du temps pour l’âme de votre défunte épouse transverse les âges. Elle est bien chez votre frère.

— Comment être sûr que tu me dis la vérité sale sorcière ?!

Il l’enflamme ma tente et je sais très bien que c’est qu’un effet, une mise en scène par la simple puissance de son bâton. Mon esprit lui refuse l’accès, il ne doit pas tout savoir.

— Que me caches-tu Suza ?! Tu sais déjà que ton nom traine une réputation peu digne de ta profession. Et te savoir chez moi à cause d’une commande mal livré pourrait te conduire au pire ! Je te propose une dernière chose.

Mon cœur transpire, mes heures sont comptés si je ne lui donne pas ce qu’il désire. Il s’assoit à mon bureau, je reviens à mon fauteuil tremblante.

— Ma réputation ? J’en ai que faire Gorgin. Je le suis déjà à part par mes prestations et jusqu’à présent, je n’ai tué personne.

— Tu te mens ma chère. Tu as été chassé de l’académie car tu as fraudé le diplôme. Tu aurais voulu offrir les mêmes onguents, soupes et poseur de temps dans toutes les plus grandes capitales. Au lieu de ça, tu vis recluse dans cette montagne qu’on accuse maudite par ta simple présence. Tu te plais à exterminer les plus sauvages créatures pour en faire de la mixture à des êtres qui se fichent des bonnes manières.

Il a raison, j’ai honte. Je voulais tellement réussir l’examen que j’ai finalement commis le pire pour que ma sœur soit fier. Personne ne voulait de moi partout où j’ai pu tenter de m’installer. Ici, seul des clients peu scrupuleux viennent.

— Tu adores préparer des repas à base de venins et de sang ?

— Au moins, je suis payé. Tu sais, je m’intéresse toujours au but quand on vient me voir. Je crois me souvenir que je ne t’ai jamais posé la question, il y a six ans.

— Le voyage fût rude et après toutes ces années, je souhaitais enfin le dénouement. Mon deal c’est que tu me montres donc la preuve et ensuite, je redorerais ton image auprès du gouvernement et de l’académie. Car transposer une âme d’une créature à une autre est déjà un exploit cependant le réussir sans erreur d’un humaine à une autre avec les flux énergétiques, chapeau.

— Tu tiens à me montrer comme la seule qui sait réincarner les êtres de toutes natures ? C’est contraire à la loi. Chacun décide quand il meure, personne ne décide en revanche de revenir par un autre corps par un quelconque moyen.

— Tu sais bien que chacun de nous vit ou vivra une vie antérieur. Taurin voit les derniers instants.

— Tout cela est naturel. Et pour revenir à mon esprit, sache que je ne cache que mes secrets de fabrication.

Il n’est pas dupe de mon mensonge.

— Je t’ai déposé Belinda, qu’avais tu fais et pourquoi c’était si long de trouver un corps.

Il pianote avec sa main libre sur mon bureau. Ma réputation ? Ou ma vie ? Finalement, la décision se joue sur pas grand-chose.

— J’ai récité une vieille formule destinée de base à réparer les âmes déjà existantes.

— Pourquoi ?

— À ton avis ? Rien n’a été fait auparavant, aucune archive ne mentionne de tels actes ! Une improvisation pour en premier lieu, tout purifier. Elle avait rien de mal en elle, seulement, c’est la seule méthode avant de prélever cœur et cerveau.

— Moi aussi, improviser, j’adore ça ! Continue.

Son visage est telle horreur ! Il est parfait en tant que Maître des Enfers !

— J’ai brûler en premier le reste de son corps. La fumée et les cendres infusées ont été arroser la potion où bouillait le cœur plus le cerveau. J’ai continuer à chanter diverses formules durant deux semaines, nuits comme jours. Rien, je ne voyais aucune sensation m’indiquant que Bélinda allait enfin voyageait en direction de la Terre.

— Qu’as-tu fais ?

Juste m’entailler mon bras légèrement pour donner mon sang. Je le nargue sans dévoiler plus. Un jeu qui dure jusqu’à qu’il rende les armes.

— Ce n’est que parti remise Suza. Tant que ma marque sera sur sa peau, les royaumes seront en sang.

Il se lève lentement avant de s’en aller. Je le suis pour me planter devant lui plus sûr de moi :

— Je l’ai bien vu quand tu me l’a laissé cette pauvre femme. Tu as voulu juste « Belinda doit revenir dans la peau d’une humaine de même taille et âge. Mon frère l’aimait aussi et je tiens à lui offrir la surprise chez lui, sur sa plage. Pense à garder ma marque pour qu’il sache le cadeau ».

— Tu as bien tout compris ma chère. Mon frère l’a sans doute récupéré et à l’heure qu’il est, il est en route pour m’en parler. Pardonnes moi de t’accuser, j’ai oublié que le mieux est d’attendre désormais, un signe.

— Je ne sais l’origine de son décès ! En revanche, tu es connu pour torturer les humains ! Tu tiens juste à me salir encore plus et continuer à faire du mal aux autres !

Ma colère m'a emmené à le pousser. Calme, il me met à genoux en tordant mon bras.

— Tu ne sais rien et tu n’auras rien comme réponse ! Tu vas recevoir ta récompense promise et moi, j’aurais le pouvoir. Je ne te dois plus rien désormais après ça. Adieu Suza et merci de ton talent.

Il délivre ses dernières folies sur quelques pas en arrière avant de disparaître.

— J’en suis désormais sûr que la bombe a été bien délivré ! Taurin Din fils d’un ancien rebelle qui aura deux fois osé franchir la loi de Séparations des Sangs ? Je suis le seul gardien de la protection suprême ! Les Din vont avoir honte, le châtier ! Et les Kamal vont comprendre enfin que cette famille est pourrit ! Et ils vont me laisser le pouvoir !

Et moi ? J’hurle de douleur d’avoir fait ça ! Il faut que je fasse quelque chose ! Trouver l’adresse de Taurin, tout dire. Oui, je ne peux pas rester cacher, faut que je me rachète.

Comment ai-je pu aller jusqu’au bout ?! Non ! Tu le sentais sinon tu n’aurais pas tenter non plus de partager tes dons à cette humaine ! Est-ce que cela à marcher ? La seule façon de le savoir, c’est préparer ma route. Je range toute mes affaires pour les rentrer dans une bourse, souffle un bon coup et entame mes premiers pas vers la prochaine ville.

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